Behavior
stringlengths 15
7.27k
| Feeling
stringlengths 3
1.06k
| Thinking
stringlengths 8
2.87k
| Emotion
stringlengths 3
752
| Reason
stringlengths 3
1.65k
|
|---|---|---|---|---|
TD avec 28 étudiants de L3 biologie. Les étudiants devaient retravailler un plan de cours que je venais de leur rendre corrigé. Travail individuel ds un premier temps puis par petits groupes (4 à 6) ensuite pour aboutir à un plan « informatif ». Une des étudiantes préférait envoyer des sms que de retravailler son plan. Elle ne se cachait pas pour le faire et l’avait dejà fait à plusieurs reprises dans d’autres TD tu l'as vue ?est-ce que cela change l'histoire ? Je l’ai regardé au bout d’un moment ; elle continuait et le reposait qd je m’approchais d’elle. Je ne lui ai rien dit et elle a fini par travailler puis rejoindre le groupe, mais en décalage.
|
Pression au niveau cérébral, sensation de chaleur, légère transpiration au niveau des aisselles.
|
J’ai été surprise de voir cette étudiante ne pas faire le travail, je me suis demandé si elle avait déjà fini mais non, c’était trop tôt et je me suis rappelé que son plan était à retravailler. J’ai cherché pour quelle(s) raisons elle pouvait avoir cette attitude : je me suis dit que c’était peut être urgent ou qu’elle estimait ne pas pouvoir faire un meilleur plan que celui qu’elle m’avait rendu. Puis j’ai trouvé qu’elle exagérait car cela durait un moment. j’ai décidé de ne rien dire, pensant qu’après tout c’était son problème, pas le mien. J’ai tout de même réfléchi à ce que je pourrais lui dire pour lui montrer qu’elle m’avait déçue, un peu énervée par son attitude. Finalement je n’ai rien dit.
|
Petite colère et déception. Je choisi la colère
|
Mon territoire d’enseignante=image de moi de bonne enseignante, de pédagogue. [Si une étudiante se désintéresse cela peut être à cause de ma façon de proposer l’exercice, à cause de l’exercice proposé.] entre crochets une croyance qui génère une sensation d'attaque. Par l’attitude de l'étudiante au téléphone
|
Je vois ma mère entrain de bricoler. Ces soupires me portent à croire qu’elle n’arrive pas à faire ce qu’elle a prévu. Je lui propose mon aide. Pendant que je l’aide, elle me fait des commentaires que je trouve déplacés.
|
J’ai une « boule au ventre ». Je ressens une tension au niveau des muscles de la mâchoire et mes dents sont serrées.
|
J’entends le son de ma propre voix : « Voilà ce qui arrive à vouloir être trop gentil », « elle va me communiquer sa mauvaise humeur »
|
La colère
|
Je pense qu’il y a deux territoires attaqués. Le premier est mon désir de rester serein et calme. Le deuxième est ma croyance qu’il faut être gentil avec les personnes qui nous aident.
|
[PER] parle à [PER]. Il lui fait une remarque sur un de ses fonctionnements personnels. Il continue le cours. Elle pleure.
|
Gorge nouée, difficultés à avaler ma salive, Estomac noué (« boule » au niveau du plexus), Augmentation du rythme cardiaque, Envie de pleurer, larmes aux yeux. Transpiration
|
Je me dis qu’il ne faut surtout pas que je pleure, j’appelle [PER] et je monte dessus. Depuis son dos, j’interprète les larmes de [PER] comme une réaction aux paroles d’[PER]. Je me dis que je suis en colère contre [PER], que je lui en veux. Je me dis que [PER] fait donc partie de mes territoires.
|
Tristesse + Colère. Je décide de traiter la colère
|
[PER] (mon territoire « relationnel ») attaquée par [PER]. Je me demande si le territoire attaquée ne sera pas l'image d'[PER] qu'il attaque lui-même. La situation ressemble à celle qui me concernait et c'est [PER] qui était le déclancheur. Tu aurais une croyance sur ce qu'il faut faire, ou sur ce qu'[PER] est censé faire ou.qu'en penses-tu ? Oui, c’est vrai, la croyance selon laquelle [PER] connaît et prévoit les conséquences de ses interventions, qu’il « maitrise » les situations qu’il crée. Du coup, quand quelqu’un réagit négativement à ce qu’il a dit, j’ai l’impression que c’est sa faute, voire qu’il l’a fait exprès. J’attaque donc l’image que j’ai de lui avec mon interprétation (c’est sa faute, il aurait du prévoir, ou il a prévu, et donc il a fait exprès).
|
J’apprends jeudi dernier à 14H30 par [PER], ma supérieure hiérarchique, que la psychologue qui rejoindra notre équipe le 2 Mai 2011, est en arrêt maladie depuis 3 ans. Elle avait reçu, un mois avant son arrêt-maladie, un blâme par la Direction pour retards répétés et non justifiés. La Direction ne la replace pas dans son poste précédent car sa précédente équipe la refuse, et choisit de la mettre dans notre équipe. C’est à moi qu’incombe (incombe=avec sens d'obligation ou sans ?) le fait d’informer de la venue de cette psychologue à mon équipe lors de la réunion, c’est-à-dire dans les minutes qui suivent, avec l’interdiction de parler du blâme et du refus de son équipe précédente.
|
Nœud à l’estomac. Coup de poing dans le ventre. Gorge serrée. Echauffement de la tête. Ok
|
Merde, c’est sur notre équipe que ça tombe. Un vrai coup de théâtre. Aucune marge de manœuvre : tout est déjà décidé par la Direction. Et nous, on n’a pas le droit de la refuser, alors que l’autre équipe a le droit. C’est injuste. C’est comme envoyer un poisson pourri au dauphin d’Aqualand ! ok car fait interne même si l'énoncé n'est pas factuel
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Conseil d’enseignant pour la validation du semestre 1. Les enseignants doivent donner leur avis sur les étudiants. Certains étudiants ont des notes très basses. Des collègues disent des propos sur les étudiants, je ne souviens plus des mots, ils sont durs et me blessent (tu te sens blessée). Ils veulent exclure des étudiants après 3 mois à l’IUT car ils pensent que dans tous les cas ces étudiants n’auront jamais le DUT en 3 ans
|
Crispée, bras tendus.
|
Toujours les mêmes, remplis de certitude. Capable de prédire l’avenir d’un étudiant.
|
Colère
|
Je ne sais pas. Propositions : Les étudiants font partie de ton territoire/tu as une croyance que tout le monde peut y arriver/ qu’il faut donner sa chance à chacun/ les collègues ne sont pas comme tu voudrais. L’attaque est extérieure
|
Le réveil sonne samedi matin. Je demande à [PER], mon mari, s’il a ramené hier soir tard, les photocopies dont j’ai besoin à 9h et qu’Oliver un copain devait lui remettre pour me les transmettre. Quelles photocopies me dit [PER] dans un demi-sommeil ?
|
Aux premiers instants je me sens sur ressorts en hyper activité, mes muscles se tendent. Ce sont là mes premiers ressentis physiques. Ils ne durent pas. C’est presque l’inverse qui se produit ensuite. J’en ai plutôt les bras ballants.
|
Quoi ! Mes photocopies ! Olivier me rend service mais il m’avait promis ! J’ai besoin de ces documents. Décidemment « on ne peut faire confiance à personne » ! Je veux que cette journée que j’anime soit impeccable et cela laisse à désirer si je n’ai pas les documents.
|
Je suis triste.
|
Le territoire attaqué est mon illusion d’une journée qui se déroule avec une logistique parfaite. Pas d’attaque personnelle venant de l’extérieur.
|
Alors que j'étais à [ORG] (en Décembre), j'ai appris par un email du directeur de mon labo qu'un chercheur de l'équipe partait. Je n'apprécie pas ce chercheur, avec qui j'ai déjà eu de vifs échanges, alors que c'était une personne dont je m'étais réjouie de l'arrivée 6 ans plus tôt. Lundi matin, de retour des vacances, je suis assise à mon bureau. Il n'y a personne d'autre dans mon labo à cette heure-ci. La secrétaire du labo, nouvellement recrutée en septembre, arrive et passe me voir. Je l'interroge sur ce départ pour en connaître les raisons et savoir ce que devient ce chercheur. Elle se tient debout, à la porte de mon bureau. Alors qu'elle m'explique la situation, elle commence à commenter mon comportement vis à vis de ce chercheur. "Tu ne lui dis jamais bonjour", "C'est quelque chose qui me choque", "Il est égoïste et individualiste, mais même à mon pire ennemi, je lui dirais bonjour", ''Il est très triste de cette situation", etc. Elle parle également de l'attitude de notre chef à l'égard de ce chercheur qu'elle trouve déplacée.
|
J'ai les épaules tendues, la mâchoire serrée, je suis accoudée à ma table. Je sens que je suis crispée au niveau des tempes.
|
Qu'est-ce qu'il est fort ! Il réussit à manipuler tout le monde et voilà cette jeune femme en train de s'enflammer parce que je ne lui dis pas bonjour. D'ailleurs si, je lui dis bonjour, mais ça reste très formel. Et puis c'est quoi cette histoire d'ennemi ? Ce n'est pas mon ennemi, je ne l'apprécie pas, c'est tout. Et c'est quoi ces jugements ? Mon attitude serait choquante ? Mais qu'est-ce qu'elle est en train de dire ?
|
La colère. ok
|
Mon image de moi est attaquée par cette jeune femme.ok
|
La semaine dernière, vendredi, je demande à [PER] (12 ans) s’il a des évaluations cette semaine : lesquelles, quels jours ? [PER] me répond qu’il ne sait pas. Je lui demande où il peut trouver l’information, il me dit qu’il ne sait pas. J’ai dans les 2 heures qui suivent un échange mail avec sa prof principale qui me dit que « l’information est affichée dans la classe, les élèves sont au courant » ; Elle m’envoie le programme des évaluations à savoir 5 matières à travailler le we pour une évaluation par jour la semaine suivante (cette semaine).
|
Je bondis de mon siège, hurle après [PER] en lui demandant de monter me voir. Je me sens en tension maximale. Mon visage se crispe (sourcils lèvres).
|
Mais ce n’est pas possible, [PER] n’est au courant de rien ! Mais que fiche-t-il en classe quand les profs expliquent ! Il manque tjrs des choses dans le cahier de texte ! Il faudrait peut-être qu’il se mette à s’occuper sérieusement de ses affaires !!!!
|
Colère
|
Ma tranquillité ??? est attaquée. J’ai besoin d’avoir confiance et de le sentir se « prendre en main ». Je propose plutôt au vu de ce que tu te dis dans tes pensées : image de ton fils ne correspondant pas à ce que tu attends, confiance en ton fils,
|
Une amie juriste m’a demandé mes notes prises en [ORG], car elle envisage de rédiger un article sur l’Article 40 de la Consitution et son application aux débats budgétaires.
|
Sensation de tension dans le bras et les épaules.
|
D’abord ce sont mes notes et prendre des notes en commission c’est difficile et long ! Elle n’a qu’à le faire elle-même ! Après tout le mal que je me suis donné à suivre des débats soporifiques sur la taxation de la pêche à la mangouste à [LOC], c’est moi qui devrais écrire un article sur l’Article 40.
|
Colère
|
Il y a deux territoires que je ressens attaqué : d’abord mon travail (mes notes, ce n’est d’ailleurs pas tant leur partage qui m’a fait me sentir mal que de les montrer alors que tant qu’elles ne sont pas formalisées je les vois comme des pensées intimes → ce que tu donnes comme explication n’apparait pas dans le film de tes pensées. ensuite mon territoire symbolique de chercheur (les commissions parlementaires).
|
Le jour de la rentrée, arrivé la veille du [LOC] ou j'avais passé noël ; nous étions en amphi en surveillance d'examen. Je profitais de la surveillance pour rédiger le corrigé de l'examen en cours dont j'avais rédigé le sujet. Après quelques échanges discrets portant sur les nombres d'heures de cours effectuées au premier semestre, ma collègue [PER] m'a indiqué qu'il y avait une incohérence de l'ordre de 6h (sur un total d'environ 300) entre les totaux déclarés par les collègues et les heures à effectuer. Je n'ai pas accepté de gérer immédiatement le problème, en expliquant que ce n'était ni le lieu ni le moment pour le faire. Dans les quelques minutes qui ont suivi, le ton des interventions de [PER] est monté au point que certains étudiants ont entendu tout ou partie de ses propos, [PER] me reprochant successivement de ne pas avoir fait le travail de recoupement des heures, celui d'anticipation de la répartition des copies, puis d'avoir rédigé le sujet d'examen trop tardivement, puis que la correction ne soit pas déjà disponible afin que nous puissions commencer les corrections dès le. lendemain. J'ai de nouveau indiqué que ce type de problème pouvait être évoqué en réunion, mais pas en pleine surveillance, devant 100 étudiants. Puis, devant l'impossibilité de mettre fin à cette "conversation", j'ai quitté la salle quelques minutes, durant lesquelles je suis allé vérifier le bon déroulement de l'épreuve dans les autres salles d'examen. A mon retour dans l'amphi, j'ai effectué un rapide calcul de la répartition des copies en fonction des heures déclarées par chacun, puis j'ai repris la rédaction du corrigé.
|
Le souvenir de mes ressentis commence au moment où j'ai essayé de résister aux flux de reproches de [PER] en restant concentré sur le travail que j'avais décidé de faire. Je me souviens d'une sensation de pression et de chaleur dans la tête, avec quelque chose comme des bruits évoquant des parasites électriques rendant impossible mon projet de me concentrer sur la tâche de rédaction. De même je me suis rendu compte qu'il m'était impossible d'ignorer [PER], car tout au contraire l'essentiel de mon attention était dirigée vers elle et la partie droite de mon corps située de son côté me semblait nettement plus en éveil. La tension était « palpable ».
|
Comme la pression intérieure avait plutôt tendance à augmenter, je n'arrivais pas à me résoudre au fait que je n'allais pas pouvoir faire ce que j'avais prévu. J'étais très mécontent de constater que l'agression de [PER] ne me permettait pas de garder mon sang froid. Je me sentais agacé par les ressentis que je vivais comme des parasites. Puis j'ai croisé le regard de deux étudiantes au premier rang et j'ai réalisé qu'elles devaient entendre ce que disait [PER]. Lorsque cette dernière a recommencé à me parler sur le même ton, j'ai dit à nouveau « [PER] ce n'est pas possible ! » et sans trop savoir pourquoi, je me suis levé. Une fois debout, j'ai quitté la salle sans que je me souvienne d'en avoir pris consciemment la décision.
|
L'émotion principale est la clairement la colère. Même si à un moment il y a aussi une sorte de surprise face à l'émergence des ressentis associés à cette colère.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Salle de réunion, vendredi 12h avec 3 collègues. Nous discutons du sujet d’examen. Je souhaite supprimer une question du sujet. La question est pertinente mais au vu des formations suivies, je pense que je n’ai pas formé mes étudiants sur ce type de question. J’exprime cela à mes collègues. Echange où elles m’expliquent ce qu’elles ont fait, je dis Ok j’ai fait la même chose que vous mais pour moi, je ne les ai pas formés. J’utilise un vocabulaire pédagogique, elles me disent on ne sait pas de quoi tu parles. Le ton de la voix est plus fort, chacun regarde sa montre. j’accepte la question.
|
Je m’enfonce dans mon siège, je me sens lourde et faible. J’ai plus envie et je me sens seule.
|
J’ai appris des choses lors de mes formations et depuis je n’arrive plus à communiquer avec mes collègues et je n’arrive pas à leur transmettre ce que j’ai appris en pédagogie. Je laisse tomber
|
La tristesse
|
Ici comme c’est de la tristesse, l’objet important pour moi est de pouvoir échanger autour des pratiques pédagogiques avec les collègues. Par les collègues
|
. [LOC], module ACTA n°3, pendant le cours. J’entends que pour le module prochain, nous (les étudiants ACTA) aurons à faire comme exercice une nouvelle grille FRA (deux en fait). Je ne bouge pas.
|
Envie de parler fort, gesticuler (mains et bras) pour m’exprimer. Haut du corps plutôt « chaud ».
|
Je me dis « encore ?! » C’est déjà la troisième fois depuis le début d’ACTA (sans compter les formations précédentes) sachant qu’à chaque fois, on en remplit deux. Et on répète encore le même exercice comme si on n’avait toujours pas compris quoi faire !! Ce travail fait intervenir la mémoire et mon stock d’émotions de type peur et colère s’épuise parce que je n’en mémorise que peu. Et il faudrait pour améliorer ce comportement que chaque fois que je ressens une émotion, je pense au travail d’ACTA pour la garder en réserve pour la prochaine grille. C’est contraignant, et ça ne me plaît pas.
|
. Je me sens énervé. C’est de la colère : les signes physiques me semblent le confirmer. Sauf mon immobilisme adopté mais je pense que c’est parce que j’ai appris à ne pas exprimer la colère en groupe.
|
J’ai besoin de sentir une progression dans mon acquisition de connaissances, orchestrée à travers le travail que nous faisons. C’est la consigne de recommencer qui me donne l’impression de ne pas avancer. Ce n’est pas recommencer, c’est continuer. Attaque extérieure ici (par moi). Dans un second temps, on peut rajouter à ça le fait que cette demande me ramène au fait que j’ai une mauvaise mémoire de beaucoup d’événements. (je n’arrive pas à le quantifier pour l’instant). Attaque intérieure ici (par toi). Tu avais là l’opportunité de la faire en direct, car je disais alors que l’objectif était d’arriver à la faire en direct pour gérer sa colère efficacement et pour avoir des actions pertinentes.
|
Dans une salle de classe, à la fin d’un TD sur les orbitales hybrides, des étudiants disent que finalement c’est facile et qu’ils ont compris lorsque je leur demande à l’oral, est ce maintenant les orbitales hybrides vous comprenez ? Au début du TD, les mêmes étudiants dont dit ouvertement que le sujet est difficile et qu’ils n’ont rien compris.
|
Je suis contente. plein d’énergie dans tout le corps car je sourie et j’ai envie de bouger. Détendue aussi.
|
Au moins je sers à quelque chose et je suis utile. J’aime voir le sourire de compréhension sur les visages et le changement entre le début du td et la fin.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Aujourd’hui, lundi 19 janvier, je suis sur mon lieu de travail, à 9h15, je passe devant une salle vitrée où un collègue JS démarre un module d’enseignement dont je suis responsable. JS projette un diaporama aux étudiants. Nous avons convenu de fonctionner en classe inversée cette année, il n’y a donc plus de cours magistral. Je focalise sur le tableau pour vérifier, il passe bien le diaporama du cours magistral de l’an dernier.
|
Ça chauffe dans mes pieds, autour de mon front, et au niveau de l’estomac. (J’ai l’envie physique d’intervenir en entrant dans la salle, ma raison me l’interdit mais je perçois physiquement ce « duel ») La sensation au niveau de la tête persiste encore une heure après, à l’instant où je fais la grille.
|
Il se fiche de moi ! S’il y a un problème il avait le temps de m’en parler. Entre les collègues qui ne veulent pas innover et ceux qui font semblant de vouloir, j’ai de la chance ! Je lui ai proposé de faire ce module à l’ancienne (i.e. : comme avant, sans classe inversée, le temps que je mette au point la formule cette année), il a dit non, je fais comme toi. Quand je pense au temps que j’ai passé pour expliquer, détailler, du principe au planning, les documents, les vidéos.A quoi ça sert s’il ne s’en sert pas ? J’ai fait tout ce qui était en mon « pouvoir » pour lui faciliter la tâche, mais à un moment je ne peux pas faire pour lui.Tiens, voilà la fille super exigeante intolérante qui la ramène.et c’est comme ça que tu vas donner envie ? Bon, d’un autre côté, ça fait des années qu’il me dit que ce module lié à la musique l’intéresse car il musicien, mais il n’a jamais pris le temps d’apporter sa contribution, il a gentiment « consommé ». Et de toutes manières, c’est le prof qui n’a jamais le temps de rien, ni même d’aller aux réunions qui parlent de la classe inversée.je lui avais proposé si besoin de refaire un point juste avant son intervention, il ne l’a pas demandé. Il bosse perso, je le connais. Allez tu lui fais confiance, il est cool JS, sans mauvaises intentions, il s’en sortira parfaitement avec les étudiants, il est compétent, et toi tu vas faire ta grille, parce que lui, c’est pas la première fois qu’il te met en boule, et les autres fois, ça t’a brassé plusieurs jours.TU FAIS TA GRILLE TOUT DE SUITE MEME SI TU AS D’AUTRES CHOSES D’HYPER IMPORTANTES A FAIRE.
|
Une mini et très brève surprise puis la colère contre JS. Je traite la colère.
|
Mes compétences : j’imagine que ce que je propose ne plait pas, ou je ne le fais pas bien passer, j’accompagne mal. Mes croyances : j’ai beaucoup travaillé et ai transmis aussi bien que possible, donc JS ne doit pas avoir de problème. JS doit suivre mon planning puisqu’il n’a pas proposé autre chose en réunion. Attaqué par le comportement de mon collègue.
|
Nous sommes un jeudi matin pendant une séance de TP. Je suis dans le bureau enseignant qui est la salle à côté de la salle de TP. Un étudiant vient me voir pour me poser une question. Il me demande la réponse à une question du texte de TP qui touche à un cours que nous avons fait ensemble. J’attends quelques secondes avant de répondre. Je réponds que je n’ai normalement pas à répondre à cette question parce que nous l’avons fait en cours. Je donne une réponse rapide et évasive. Il repart vers la salle de TP.
|
Je sens ma tête bouillir petit à petit. J’ai aussi les bras chauds et qui gonflent. Après quelques secondes, ma tête me semble avoir grossi.
|
Je me sens énervé par la question. Je me dis que c’est une question habituelle venant d’un étudiant qui n’a pas été attentif en amphi ni appris son cours. D’autant que c’est une formule fondamentale à savoir et savoir démontrer à partir d’éléments qui sont à la base du cours.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Mercredi matin 28 février, en comité d’évaluation des projets de mémoire des 5ème années, il était convenu que [PER] (1 des 3 directeurs du département de la recherche DR) me donne ses corrections du « livret d’accompagnement des travaux de recherche » que je lui ai demandé à plus de 5 reprises mais qu’il a voulu me donner de vive voix. Ce Livret, que j’ai fait bénévolement, est un « copier-coller » synthétique et adapté à l’ESO de deux documents universitaires expliquant le rôle d’un directeur de recherche et comment on dirige des travaux de recherche. J’ai envoyé ce document mi-septembre aux 3 responsables du DR pour correction, en insistant bien sur le fait que c’était un « « copier-coller » légèrement remanié afin de savoir s’il était acceptable en l’état en citant les documents universitaires dès le préambule (cf plagiat), ou s’il fallait tout reprendre. [PER] l’a accepté en l’état sans aucune correction le jour même, [PER] également, mais avec des modifications mineures fin décembre. Ce mercredi, [PER] me montre ses corrections (à savoir deux mots à changer, deux fautes d’orthographe, deux virgules et un des principes de [PER]). Je lui demande prestement d’aller s’isoler dans un bureau pour en discuter. On commence à parler de ses corrections que je commente de manière cynique et acide (surtout ses ponctuations) et je lui dis froidement que pour le principe de [PER] je ne peux pas modifier grand-chose sinon ce ne sont pu les principes de [PER], « on modifie pas la première décimale de pi parce c’est plus joli. ». [PER] s’énerve fortement (et oralement) me disant que je suis imbuvable depuis que je suis arrivée ce matin. Que j’ai un comportement agressif surtout envers lui, que ça ne sert à rien de discuter dans ces conditions et fait mine de quitter la pièce. Je l’en empêche (en me mettant devant la porte). Je reconnais (en gueulant) que je ne suis pas aimable et acide. Je lui expose mon ressenti à savoir que je suis en colère et que je trouve inadmissible d’attendre des corrections aussi mineures plus de 3 mois ([PER] en avait fait à peu près autant fin décembre), que je comprends qu’ils soient surchargés de travail mais que c’est juste pas possible d’avoir des corrections aussi tardives, surtout si l’on considère que lorsqu’il s’agit d’eux ils nous demandent toujours une réponse dans les 24h (je lui remémore l’épisode de la veille où j’ai reçu un coup de fil de la secrétaire parce que je n’avais pas encore répondu à un mail du lundi midi). Je lui exprime également que je ressens ça comme un manque de considération pour mon travail. Il me dit que ça n’a rien à voir avec hier et que s’il a fait si peu de corrections c’est parce que [PER] l’a accepté en l’état 1 mois avant, que sinon, il aurait demandé de réécrire le document intégralement parce que pour lui c’est du plagiat mais qu’en même temps il ne voulait pas me faire de peine et critiquer mon travail. Je lui réponds qu’en tant que responsables c’est leur rôle de cadrer mon travail, que ça ne me concerne pas s’ils ne sont pas d’accord entre eux. Je lui dis également que j’aurais compris s’il avait fallu le refaire intégralement vu que c’était justement et explicitement la demande principale du 1er mail de ya 3.5 mois. Là il commence à se calmer, disant que les corrections ont un peu trainée mais que ce n’est pas une raison pour être aussi imbuvable surtout « Moi avec lui » étant donné notre relation (une relation « amicale » a précédé la relation hiérarchique) et que je ne peux pas lui dire à lui que j’ai l’impression qu’il ne considère pas mon travail. J’acquiesce sur mon comportement, mais je lui dis que l’affect n’a rien à faire là-dedans et qu’il n’est pas juste de s’en servir dans cette situation, en plaisantant « fais gaffe [PER] le vieux il déteint » ce qui le fait rire. La discussion se termine sur des plaisanteries.
|
(quand j’ai vu les corrections) Mâchoires qui se crispent et dents qui se serrent, accélération du rythme cardiaque (jusqu’à expression de mon ressenti)
|
(trop long lol) Pour résumé : Quand j’ai vu ses trois corrections et demie je me suis vraiment dit mais ils se foutent de ma gueule (laurent et lui) 2.5 et 3.5 mois pour corriger 2 virgules c’est une blague quand même et puis pourquoi vouloir me voir pour ça quoi un mail suffit. Nan mais tu l’as lu le truc ou quoi ? je peux pas changer les principes de [PER], c’est comme si tu voulais changer la décimale de pi, là ce n’est pas du plagiat. Il est hors de question que tu me fasses le coup du syndrome de persécution ou ta soupe au lait et que tu partes sans qu’on en ait terminé ou que tu admettes que tu as merdé. Ensuite j’ai essayé de dérouler la FRA dans ma tête en même temps quand j’ai dit « je suis en colère » c’est là que j’y ai pensé et que j’ai essayé et que j’ai commencé à me calmer
|
Colère
|
La considération pour mon travail. Mon comportement. Mon image du responsable hiérarchique. Tes attentes. Attaque de qui ?
|
Mardi 30 décembre, j’ai rendez-vous à 12h30 avec ma sœur au restaurant [LOC] à [LOC] dans le 3ième, je suis arrivée à 12h20 et me suis installée à l’avant-dernière table de libre. J’ai prévenu le serveur que j’attendais quelqu’un avant de commander. Elle m’a appelée à 12h30 pour m’avertir qu’elle serait en retard car dans les embouteillages au [LOC], j’ai estimé à 15-20 minutes son retard à l’aide d’une appli sur mon smartphone. Je me suis remise à lire. Il y a du mouvement dans le restaurant, entrées, sorties, je suis dans un coin un peu à l’écart de ce mouvement. A 12h45 je n’arrive plus à me concentrer sur mon livre. Je regarde dehors, dedans, je regarde l’heure.
|
Je n’arrive plus à lire. J’ai la tête qui chauffe, et les pieds aussi. Comme des picotements dans la tête et dans les deux pieds, j’ai envie de bouger.
|
Je me dis : je bloque une table depuis 25 minutes. Je ne me sens pas à ma place. Elle devrait arriver maintenant. Je n’aime pas attendre quand je sens que d’autres personnes aimeraient avoir ma place. Elle pourrait prendre ces dispositions pour être à l’heure. On a parlé de l’horaire et on était d’accord. Je n’y peux rien. Je ne veux pas lui en vouloir, elle n’y peut rien. En plus ce n’est pas elle qui conduit, et la copine qui la dépose est toujours en retard. Et alors, qu’est-ce que ça peut faire que j’attende dans un restaurant, pourquoi ça m’ennuie ? J’ai le droit non ? Alors pourquoi ça m’énerve ? Mais serait-ce une micro colère ? Pour [ORG] ? C’est quoi mon territoire ?Vite je note sur mon carnet mes sensations.
|
Minuscule Colère contre ma sœur + gêne + petite colère contre moi.
|
Ma valeur/croyance : « ma sœur est quelqu’un qui arrive à l’heure à un rendez-vous ». Qui attaque ma croyance ? Ma sœur. Image de moi : « je ne suis pas contente d’éprouver de la gêne dans une telle situation, cette image de moi me déplait ». Qui attaque ? moi. Je travaillerais aussi sur la « gêne » : cela cache-t-il une autre croyance ? du genre « cela ne se fait pas de garder une table pour rien » ? est-ce de la peur de ne pas être à ta place ou de la colère que ta sœur t’impose cela ou. ??? Nous n’avons pas classé la gêne comme une émotion, mais plus comme un sentiment (tout en pensée)donc : ressens-tu de la gêne ou te dis-tu que tu es gênée ?
|
Mercredi, 12H07, devant l'école primaire. Je viens de chercher ma fille à l'école maternelle et je me suis dépêchée d'aller à l'école primaire chercher mon fils. Je porte ma fille sur mes épaules et je lui tiens les miens pour aller plus vite. Je récupère le cartable de mon fils dans une main. Il est occupé à jouer à courir avec ses copains. En me tournant dans la direction de mon fils qui vient de passer devant moi, je sens que ma fille perd l'équilibre et part en arrière. Je continue à lui tenir le bras et je m'abaisse pour amortir sa chute, mais elle tombe sur le dos. Je dis fort "Non !". Je m'agenouille auprès de ma fille qui pleure, je la prends dans mes bras et je l'interroge.
|
J'ai le coeur serré. J'ai les yeux qui brûlent. J'ai envie de pleurer. J'ai peur qu'elle se soit fait très mal. J'ai mal aux tempes.
|
Je me demande comment vérifier où elle a exactement mal : au dos, à la tête, au bras ? Je m'imagine le mouvement qu'elle a du faire pour tomber et j'essayer d'imaginer la force de la chute pour évaluer les problèmes éventuels. Je m'en veux et j'ai l'impression d'avoir fait les choses dans le désordre.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Soirée de travail personnel pour la préparation de cours devant mon ordinateur. Moment de pause habituel vers 23h00 où je me mets en contact habituellement avec une collègue. Le contact ne peut s’établir pour cause d’internet défaillant.
|
Respiration ralentit, poids sur le thorax.
|
Dommage qu’on ne puisse pas se contacter se soir.
|
Une seule : la tristesseok
|
Absence de ma collègue séparé par un souci d’informatique.ok
|
Le jeudi matin, lorsque je suis disponible, des amies se réunissent afin que j'anime un atelier sur le thème de la parentalité. J'ai perdu mon téléphone depuis une semaine et je n'ai pas échanger sur le lieu de la réunion. Le jeudi matin lorsque je rencontre une des amies, elle me dit que comme elle n'avait pas eu de nouvelles, elle croyait que c'était annulé.
|
Souffle haut et fort. Afflux de sang dans les bras. Mâchoire crispée
|
Quand même, tout le monde sais que mon engagement, c'est du béton. Si j'avais annulé, je me serais débrouillé pour qu'elles le sache. Je paie pour faire gardé ma fille, alors que je prend le risque que ce soit annulé. Elle peuvent quand même se débrouiller pour me contacter, il y a le mail par exemple. Elle aurait pu insister un peu au moins. Ou sinon, elles font comme moi, elles s'organisent et prennent le risque. En fait il faut être cruche pour faire ça, je me rend bien compte que c'est une belle leçon que je peut apprendre.
|
Colère tristesse
|
Ma dignité. Elle est attaquée par moi-même, en me rendant disponible pour les autres de cette façon. Les autres protègent leur dignité lorsqu'ils ne sont pas présent pour rien. Ce qui agresse la mienne, encore plus (par moi-même). Je ne comprends pas ton territoire. Moi j’aurais dit : ma croyance que tout le monde ferait comme moi, OU l’image que j’ai de mes amies, OU l’image que je donne de quelqu’un de parole OU. Je ne comprends pas la dignité. OK, c'est effectivement l’image que je donne de quelqu’un de parole
|
A la clinique lors de mon opération des dents de sagesse vendredi 09 janvier, je dois me faire enlever les 4 dents sous anesthésie locale. Je suis dans la salle d’opération avec la chirurgienne et son assistante. Allongée sur la table, la chirurgienne commence les anesthésies sur le côté gauche.
|
J’ai mal lors des premières piqures puis une petite pression en haut de l’estomac
|
« Aïe ça fait mal quand même ! Pourquoi est-ce qu’elle ne me met pas la crème anesthésiante comme promis ? »
|
Peur y a-t-il aussi une petite colère contre la dentiste que ne respecte pas sa parole ?
|
Intégrité physique, par la chirurgienne ok. Parole donnée non respectée = une parole doit être respectée : croyance attaquée
|
Samedi, après le spectacle d’[PER] à la comédie française, les 6 ados présents et les 4 amies (mamans des ados) se rendent dans un café du quartier. Il est 16H30. Les 4 amies discutent, les ados mangent des gâteaux. [PER], une des 4 amies parle 100% du temps. Je fais partie du groupe.
|
Mon cœur bat vite. Ma bouche est sèche ; je sens une légère tension dans le buste. J’ai l’impression de « bouillir » intérieurement. Au niveau du plexus solaire, je me sens oppressée.
|
Je me dis que [PER] a tendance à s’accaparer la parole et qu’il est difficile de trouver sa place dans une discussion qui n’en est pas une. Le sujet m’intéresse et [PER] me parait « détenir la vérité ». Je constate aussi que [PER] s’adresse principalement à [PER] et je me sens mise à l’écart aussi de ce fait. Je réalise que j’en veux à [PER] de la place qu’elle prend dans le groupe et de sa façon de « traiter » les amies notamment en semblant mettre [PER] en position d’infériorité. Elle me parait lui « faire la leçon ». Le ton de la voix de [PER] est fort, le débit rapide, ses mots viennent sans hésitation.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Une formation a été organisée sur 1 jour et demi. Le premier jour était fixé en concertation et j'ai payé ce jour la totalité de la formation. La formatrice est arrivée en fin de matinée et s'engage à récupérer son absence en faisant une journée la prochaine fois au lieu d'une demi-journée. La date serait fixée ultérieurement La date fut fixée sur un jour où je ne pouvais pas être présente. Je n'ai pas pu assister et je n'ai pas été compensée.
|
La gorge se serre, et ma bouche. Je sens un afflux dans mes bras et ma main droite se crispe. ok.
|
Je retire définitivement ma confiance de cette personne, son engagement n'est pas fiable. Avant d'encaisser le chèque, elle sait trouver des dates qui conviennent à tous. Une fois le chèque encaissé, il n'y a plus d'effort. Je n'aime pas les gens malhonnêtes.ok
|
Colère. ok
|
La relation de confiance est attaquée par la formatrice. ok.
|
Un vendredi après-midi, je fais passer un partiel de TP à un groupe d’étudiants et une collègue a fini de faire passer des soutenances à côté. Elle commence à discuter avec moi au sujet d’une technicienne avec qui elle ne s’entend pas. Elles ne peuvent plus travailler ensemble. J’écoute deux ou trois minutes sa plainte puis je fais la remarque que je ne suis pas concerné et que je dois surveiller les étudiants.
|
Une sensation de vide, de légèreté au niveau de mon tronc mais lourd au niveau des extrémités (tête, bras, jambes).
|
Je me dis que ça ne m’intéresse pas car ça ne me concerne pas : je ne travaille pas avec les deux collègues au quotidien dans mes deux enseignements. Envie de lui clouer le bec mais pas envie d’avoir une réaction brutale que ce soit verbalement ou physiquement (que j’imagine en m’entendant parler ou en me voyant réagir). Et finalement envie que ça se termine le plus vite possible pour retrouver les étudiants.
|
Colère et probablement de la peur ensuite car envie de partir/fuir la conversation pour m’en sortir. cela peut être aussi pour fuir la colère
|
D’abord c’est une affaire qui ne me concerne pas. La collègue me parle de choses qui ne me concernent pas et ne m’intéressent pas, c’est ce qui m’irrite. je ne comprends pas en quoi cela t’irrite. Ensuite, une fois que j’ai proposé des solutions de dialogue, elle me dit que ça ne marche pas et la plainte reprend. Elle refuse mes solutions sans y avoir réfléchi, ça me vexe. Enfin, puisque le dialogue n’avance pas de mon côté puisque je ne sers que de défouloir alors que j’aimerais aider, je veux m’enfuir. Je ne vois pas ton territoire ici, ni l’attaquant.
|
Le 31 décembre en [LOC] il y a une tradition qui consiste à bruler un homme en tissu qui représente l’année précédente. Dans des villages à côté de la ville les paysans passent entre 2 et 6 mois à faire des hommes pour bruler. Il y a certains régions ou les feux d’artifice sont interdits et comme la plupart des hommes ont des feux d artifice a l’intérieur la vente des hommes est interdit. J’ai su que la vente était interdite cette année. Le 31 décembre on était chez ma grand-mère et on a commencé à parler entre les cousins des hommes à bruler. Ma mère nous a dit « Vous n’allez pas imaginer ce qui c’est passé au rond point de l’aéroport ? » J’ai répondu « Si c’est triste je ne veux pas savoir » Sans écouter ce que je venais de dire elle a dit « La police a pris une trentaine des hommes à bruler qui étaient au rond point »J’ai répondu « Maman, je ne veux pas savoir ».
|
J’avais un sentiment de vide au plexus juste avant que ma mère racontait l’histoire et pendant les secondes (10-30) que l’émotion a durée.
|
Quand ma mère a dit « vous n’allez. » comme je savais qu’elle allait raconter une histoire triste. J’ai entendu ma voix dans ma tête qui disait en espagnol. tiens, elle va commencer, elle ne peut pas le garder pour elle toute seule alors encore une fois elle partage sa tristesse. ces pensées passaient trop vite car un second après ma mère commençait l’histoire. Je ne voulais pas entendre alors je me voyais dans ma tête avec les mains dans mes oreilles mais évidemment j’entendais ce qu’elle disait. Quand elle a fini j’avais une mélange d’images et pensées dans ma tête : d’abord les images des gens qui construisait les hommes – j’avais su ce matin qu’elles passaient 6 mois pour faire la production complète –J’entendais ma voix «six mois pour rien, c’est n’est pas possible.les pauvres ». Au même temps et comme je sais que je suis très sensible et je ne voulais pas être triste je me disait «tu vas éliminer tes pensées, tu ne vas plus penser a ca parce que sinon tu serais triste toute la journée et c’est une journée de fête et ta dernière journée chez toi’’ et moins d’une minute après je pensait a une autre chose. ce qui est facile car ma famille est assez grande et les gens commencent a parler a d’une chose différente tous les quatre minutes.
|
Emotion traitée : Tristesse. Colère peut être car je ne suis pas capable de trouver un objet aimé et une vrai séparation. Mes ressentis physiques sont de tristesse.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Mercredi 12h00 à l’école, jury pour toute la journée en évaluation clinique des 3ème années, j’arrive en salle de débriefe pour la pause déjeuner que je compte passer avec [PER] à terminer la préparation de notre cours de méthodologie de recherche du lendemain avec les 5èmes année quand [PER] m’annonce : « Putain y a eu un attentat à [ORG] ils ont tué tout le monde »
|
Sensation de vide et de chute libre à l’intérieur de moi-même partant du ventre, puis accélaration de mes rythmes respiratoires et cardiaques avec oppression thoracique, ma gorge qui se serre, mes mains qui se crispent et qui se mettent à trembler, les larmes qui montent.
|
Rien pendant les premières secondes, puis c’est pas possible, c’est pas possible, puis rien. Puis, comment je vais faire pour être neutre cet après-midi et évaluer objectivement les étudiants et puis comment je vais faire pour finir le cours ce midi.
|
Un maelstrom comme on dit de surprise peur colère tristesse. La peur est traitée ici ok
|
La condition humaine est attaquée par l’homme lui-même. Et concrètement quel territoire pour toi ? ton image de l’humanité ?
|
Samedi soir aux 60 ans du père d’une de mes meilleures amies. Nous sortons fumer une 3ème cigarette avec [PER] et Aline et pour la 3ème fois [PER] dit et répète « Oh putain demain faut que je m’occupe du cheval, ça me saoule »
|
Chaleur dans mon thorax, accélération de mon rythme cardiaque et de ma respiration. Mes Mâchoires et mes mains se crispent.
|
Putain mais c’est fou de se plaindre autant et de ne pas arriver à profiter du moment présent à ce point-là. C’est vrai qu’entre ton travail (elle est au chômage), tes enfants (elle vit seule), t’es débordée t’as pas le temps de t’occuper du cheval (c’est la seule contrainte bi journalière qu’elle ait). Ben ou comment se noyer dans un verre d’eau (image genre cartoon-rires). Ferme ta gueule Marine tu vas encore être désagréable (rires. >> J’éteins ma cigarette et rentre.)
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Il y a quatres ans, je me suis absenté à mes cours pendant une disaine de jours, car j’était malade. Pendant ces jours difficile un de mes collègue (amis) m’appelle et discutte dirctement avec moi sur le mini-projet d’informatique qu’on commencera à travailler ensemble dans deux jour. Sans me demander sur la raison de mon abscence.
|
Un peu de réchauffement au niveau de la tête.
|
Je me disait qu’il croyait que je suis en voyage. Je me rappelait ma dernière visite à un amis quand il était malade.
|
Tristesse et collère. Tristesse
|
Image de moi, [LOC] (vie en groupe et convivialité). Via la réaction de cet amis.
|
Le réveil sonne. Je demande à [PER], mon mari, s’il a ramené hier soir tard, les photocopies dont j’ai besoin à 9h et qu’Olivier un copain devait lui remettre pour me les transmettre. Quelles photocopies me dit [PER] dans un demi-sommeil ?
|
Je me sens sur ressorts en hyperactivité, mes muscles se tendent.
|
[PER] m’avait promis ces documents ! Tout ne sera pas prêt. Cet imprévu m’agace. « On ne peut faire confiance à personne » !!!
|
Colère
|
Cela fait obstacle à mon besoin d’être 100% prête en temps et en heure lorsque mes participants arrivent. Cela contribuant à une image « pro ». « On ne peut faire confiance à personne » !!! : image du monde à revoir attaquée par ton mari ton mari
|
Il est 20h, nous dinons au restaurant avec 3 autres consultants collègues. [PER] est arrivée en train de [LOC]. Elle a trouvé un hôtel dans le nord de [LOC]. Elle m’appelle et se plaint d’avoir eu 2 horaires différents pour indiquer le démarrage de notre séance de travail du lendemain. On lui a dit 9h et elle lit 9h30 sur une convention.
|
Je ressens juste un léger pincement au cœur tout en restant très tranquille.
|
Je suis surprise et me demande pourquoi ça la met dans de tels états. Je lui confirme qu’elle a bien fait de m’appeler mais elle continue à trouver cette situation insupportable et pas pro en critiquant notamment le président de notre réseau qui est à mes côtés. Moi, qui avait dans l’idée que notre groupe communiquait bien, je constate que ce n’est peut-être qu’une illusion !
|
Je me sens triste
|
je regrette ce comportement. [PER] apporte beaucoup au groupe souvent d’ailleurs par son esprit de contradiction et je n’aime pas ce soir qu’elle s’en prenne à [PER] notre président et qu’elle grossisse à ce point un évènement que je trouve assez mineur. Tristesse de perdre l’illusion d’un groupe « parfait ». [PER] attaque me sépare de ma croyance sur le fait que nous sommes ce « groupe parfait »!
|
Mon réseau électrique est vétuste et ce qui devait arriver est arrivé. Ce dernier a lâché. Après avoir appelé l’électricien et une visite de contrôle, il m’a assuré que tout serait en état après un ou deux jours de travail. Le matin du lundi quand il est arrivé, l’ouvrier m’a dit qu’il y en a pour une semaine.
|
Tension dans les bras. Sentiment de manque de souffle.
|
Une semaine pour refaire le réseau dans un 25 min 2 s. Il se moque de qui. S’il veut arnaquer mon propriétaire, grand bien lui fasse, mais là c’est mon quotidien qu’il rend très très compliqué !
|
Colère.
|
Mon appartement et l’organisation de mon travail par un ouvrier pendant 7 jours chez moi.
|
Je me rends dans un laboratoire de recherche à [LOC] pour 4 semaines afin d’apprendre une technique dont je ne dispose pas dans mon propre laboratoire. Il s’agit d’un voyage pour lequel j’ai du faire énormément de démarches administratives et trouver des financements. Une fois arrivée sur place je me suis rendue compte qu’ils réalisaient cette technique pour la première fois la semaine même de mon arrivée. La nouvelle chef de laboratoire leur ayant juste donné les protocoles de son ancien labo dans lequel ils faisaient cette technique en routine. Par ailleurs tout le matériel nécessaire pour lancer la technique dans mes conditions n’était pas commandé alors qu’il avait été convenu que je devais pouvoir travailler à ma sortie d’avion ! J’ai donc perdu une semaine sur les 4 à ne rien faire au laboratoire, la technique que je dois apprendre nécessitant minimum 3 ou 4 semaines si tout se passe bien.
|
Lorsque les « preuves » se sont accumulées qu’ils ne maitrisaient pas le technique, j’ai commencé par avoir chaud, je me suis sentie une peu tendue dans le haut du corps. Puis j’ai eu une petite boule au ventre.
|
Non mais ce n’est pas possible qu’ils me fassent venir pour un truc qu’ils ne connaissent pas ! Ce n’est pas du tout correct de leur part. Puis comment je vais expliquer dans mon labo que j’ai fait tout ça pour rien ?
|
J’ai été d’abord en colère puis j’ai eu peur. Je commence par la colère
|
L’idée que j’avais de pouvoir venir apprendre une technique de manière efficace avec de gens compétents. Et la confiance que j’avais placée dans cette équipe. Ton temps aussi, ta réputation en plus.cela peut faire partie de ta colère, comme de ta peur (c’est dans peur que tu l’as classé et je ne le conteste pas, j’ajoute ). Attaqué par la chef du laboratoire qui n’a pas tenu ses engagements et qui a été peu clair sur les compétences de son équipe.
|
Je sors d’une réunion professionnelle, jeudi 27/11 à 14 h. La réunion a duré une heure comme annoncé. Nous étions 10 personnes en réunion : 4 ensemble sur place et 6 en visioconférence. Nous ne nous sommes pas salués en sortant car ? (pourquoi ces précisions ?). une personne était partie très rapidement juste avant la fin de la réunion, les deux autres ont commencé à discuter avec des personnes qui entraient dans la salle de visio pour une autre réunion qui allait commencer. Il fait beau, je traverse le campus : je marche 10 minutes pour rejoindre mon bureau, un autre rendez-vous m’attend, je respire l’air frais. je ne comprends pas comment arrive l’émotion. Tu marches et.tu repenses à ce qui vient de se passer (supposition)
|
Un changement d’état évident. J’étais « bien » depuis plusieurs jours c’est à dire enthousiaste, légère, pleine d’énergie, portée par mes actions, projets et la formation en cours et cela n’est plus. L’impression d’être devenue soudainement plus lourde. Une petite oppression au niveau du thorax, comme moins d’air. Un poids sur le haut du corps qui appuie légèrement vers le bas, mais de manière insistante. Et simultanément je respire à pleins poumons un air frais que je sens entrer dans mon nez puis dans le haut de mes poumons et qui me calme, m’apaise.
|
Je pense : je me suis libérée pour cette réunion, à laquelle j’ai été tardivement conviée : 4 jours avant, et où ma présence était clairement souhaitée, et en fait je n’ai pas trouvé ma place. J’ai été écoutée, mais j’ai senti que mes propos ne pesaient pas lourd par rapport aux milliers d’euros en jeu. Je me dis que je ne suis pas à ma place. Je sens que j’ai besoin d’être libre. En même temps, la réunion était brève et bien menée. Je me dis que je n’ai pas vraiment perdu de temps. Mais quand même, est-ce que le projet qui va être déposé et sur lequel nous nous sommes exprimés est bien en rapport avec la réalité des enseignants, avec nos priorités pédagogiques, avec mes priorités pédagogiques ? Pourquoi mes collègues ne semblent pas inquiets aussi ? Je me dis : je n’arrive pas à prendre de la distance, à accepter les réunions « politiques », il n’y a que sur le terrain que je suis efficace. Je me dis ce n’est pas grave. Respire. Tu fais confiance au responsable de ce projet.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Une petite colère. Je suis au restaurant de l’hôtel pour le petit-déjeuner. Je discute avec mes collègues. J’ai commandé il y a une demi-heure une omelette qui n’est toujours pas là et dans 5 mn je dois partir. Quand je le réalise, je suis un peu énervée. Je me lève pour trouver les serveurs en cuisine et leur demande un peu vivement ce qu’il y a de plus rapide : du pain avec de la confiture.
|
Difficile de se souvenir. Serrement dans la poitrine, tension générale, froncement de sourcils, excitation (je bondis).
|
Je revois ma commande au serveur. Pensée : « je ne veux pas être celle qui met tout le monde en retard ».
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Je monte dans le bus ; je mets mon ticket dans la machine et crois l’avoir oblitéré car la machine a « bippé ». Je m’installe. 2mn après monte 4 inspecteurs de la [ORG] qui contrôlent les tickets. Mon ticket n’est pas oblitéré je dois payer une amende de 40 €. J’explique la situation mais sans effet : je dois payer mon amende.
|
Je me sens rougir, j’ai des hésitations dans mes paroles comme si mes cordes vocales étaient altérées, je transpire, je sens les larmes monter et j’essaie de les retenir, du moins le temps de payer l’amende, et j’ai aussi le nez qui coule.
|
J’ai surtout le sentiment de vivre une injustice et je trouve que le montant est élevé. Mais je m’incline devant la « force de l’ordre » me disant qu’ils sont nombreux donc je n’ai aucune chance d’amadouer le chef. Je me revois en train de composter et je me demande pourquoi aucun signal d’erreur ne m’a alertée (pas de voyant rouge.). Mais je confirme que j’ai bien entendu un bip.
|
Je n’ai identifié que les « symptômes » de la tristesse, alors que si je m’étais exprimée sans réfléchir j’aurais dit que j’étais en colère. Mais il y avait certainement un peu de colère en moi que je refoulais car j’avais des contrôleurs en face de moi, donc je me faisais toute petite. Cette dernière phrase m’amène alors à dire que j’avais peut-être aussi un peu peur des représentants de la loi.
|
Je pense être quelqu’un de très honnête et ce territoire d’honnêteté a été remis en cause. Mon territoire de besoin de justice a été attaqué. Séparée de l’image que je veux donner de moi d’une personne honnête et sans reproche
|
En avril 2012, j’ai fait une conférence à un forum en physique. C’était ma première conférence professionnelle. Mes encadrants de thèse m’ont demandé de faire plusieurs répétitions devant l’équipe pour m’entraîner. Je prépare mon discours et mon power point, mon encadrant X me fait des critiques et des conseils. Je demande à mes encadrants de ne pas assister à ma première répétition. Je la fais devant le post-doc, l’ingénieur de recherche et l’autre doctorante de mon équipe en salle de réunion. Nous nous installons, je commence mon oral quand mon directeur de thèse Y entre dans la salle et s’installe au fond. Je n’arrive pas à reprendre, je luis dis qu’il exagère, qu’il ne joue pas le jeu. Je reprends mon oral. Au bout de 5 minutes il ressort.
|
Quand Y entre, je ressens la peur. J’ai une tétanie physique durant une fraction de seconde. Puis j’ai chaud, je finis ma phrase avec la gorge un peu plus serrée (elle l’était déjà car j’étais stressée) et un son un peu plus aigu. J’ai le rythme cardiaque qui accélère, je tremble un peu des bras et j’ai les jambes molles. J’ai l’impression de transpirer en ayant froid. Quand j’essaie de reprendre, j’ai comme un casque lourd sur la tête, les oreilles bourdonnent un peu, j’entends et je vois moins bien. Ils se réduisent quand je reprends mon exposé. Je ressens une petite bouffée de chaleur avec un relâchement de la tension physique quand Y sort. Celle qui reste est liée au stress de l’exposé.
|
Je me dis « non » quand Y entre. Je le vois plus grand que réel, de face, debout. Cette image correspond au temps de la tétanie. Puis l’image disparaît et j’ai un vide de pensée pendant une seconde. Je me dis ensuite qu’il exagère, j’évalue la situation : je ne peux pas lui dire de sortir, je ne peux pas reprendre l’exposé bien que je le veuille. Je lui parle alors. Je me dis ensuite qu’il faut que je me lance et je me focalise sur ces mots. C’est le vide autour de ces mots : vas-y, parle, lance-toi, le vide va s’effacer, parle, Je reprends mon discours, à chaque mot, je me dis que ça ne va pas. Je vois la visage de Y dans ma tête j’essaie d’y lire que ça ne va pas. J’essaie de chasser consciemment cette image pour continuer à parler. Elle s’estompe au fur et à mesure que les 5 minutes passent. Quand Y sort, je vois cette tête un tout petit peu plus lumineuse puis elle disparaît avec les phrases que je prononce ensuite.
|
Peur (95%), et une toute petite colère (5%). La peur est traitée. La peur est 2/10 liée à l’entrée de Y, elle s’ajoute au stress de l’oral.
|
Le territoire attaqué est mon image de moi. Elle est attaquée par moi. cela entrainera une action de travail sur l'image de soi. je propose : estime de soi attaquée par ta croyance qu'il va mal te juger s'il est là, ou que tu seras moins "bonne".
|
Je suis chez moi. Je téléphone à une amie pour lui proposer un jogging demain matin, dimanche. Elle est retraitée, et moi pas. cette précision est factuelle mais elle m’oriente vers une justification de ta colère. Elle me répond qu’à ce moment-là, elle a une émission de télé à regarder, sur l’islam, sujet auquel elle s’intéresse, et qu’elle n’est pas disponible. Cela m’énerve, car j’ai grand besoin de me dégourdir les jambes et que je préfère courir avec elle que seule, car à deux, on discute et cela permet de courir plus longtemps sans s’ennuyer. Ce § n’est pas un ressenti physique
|
Cela m’énerve, car j’ai grand besoin de me dégourdir les jambes et que je préfère courir avec elle que seule, car à deux, on discute et cela permet de courir plus longtemps sans s’ennuyer. Je marche de long en large, j’ai besoin de mouvement.
|
Ah, elle préfère la télé à ma présence ! Elle commence à devenir vraiment retraitée ! Elle n’avait qu’à enregistrer son émission ! Puisque c’est ça, je vais courir seule et je ne serai plus disponible pour courir avec elle, car je travaille les matinées suivantes.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Au lycée, devant la machine à café, à la récréation. Une collègue m’informe que sa fille s’est inscrite pour la rentrée en première année dans la classe dans laquelle j’enseigne, et me demande si je lui conseille de prendre des cours particuliers de maths car elle n’est pas matheuse. Je manifeste ma joie d’avoir sa fille pour élève, en lui disant que c’est super, et que je l’approuve de laisser sa fille à [LOC], et que mes enfants ont été très heureux dans les prépas de [LOC] ; elle s’en va sans rien dire en ne me laissant pas le temps de répondre à sa question. en ne me laissant pas ici tu lui donnes la responsabilité de ne pas te laisser répondre. et je n'ai pas le temps de répondre à sa question.
|
Je me sens fatiguée car ma nuit a été courte et que j’ai déjà fait deux heures de cours avant qu’elle ne me parle. Après son départ, je me sens stupéfaite, frustrée et en colère contre ma collègue, car l’échange n’a pas abouti, honteuse de ne pas avoir eu le temps de répondre à sa question, car elle relève de ma compétence, et aussi d’avoir probablement été mal jugée par ma collègue que j’apprécie par ailleurs. L’accablement est l’impression qui domine.
|
Ces bourgeois BCBG qui ne supportent pas qu’on s’exprime ! Au diable leurs bonnes manières ! J’aurais voulu avoir une réponse adaptée et qu’elle me laisse le temps de répondre, car j’adore le sujet de la scolarité des jeunes en prépa et de l’optimisation de leurs performances! Je vois sa fille, son air sage d’enfant protégée qui n’a sans doute jamais eu de problèmes.
|
Je suis en colère comment le sais-tu? Car je reviens en classe avec de l’agressivité à dépenser et que je fais mon cours un peu plus fort que d’habitude. Tu ne relèves pas ma suggestion de tristesse, ta colère peut être là pour la masquer.
|
Mon estime de moi-même et moi-même et le droit d’exprimer mes émotions. Qui t'attaque? Ma collègue m’attaque puisque si elle part, c’est que ce que ce que je dis ne l’intéresse pas. Ici tu fais une contraposée non prouvée : si je l'intéresse, alors elle reste donc si elle ne reste pas, c'est que je ne l'intéresse pas. J'ai l'impression que tu t'es attaquée en te disant que tu n'avais pas été à la hauteur de la situation.
|
Lieu : cabinet ; personnes : 1 patient et moi ; situation : après le traitement je demande des nouvelles d'une patiente (qui m'avait adressé ce monsieur et qui est ma première patiente que j'ai reçue au cabinet). Il m'apprend qu'elle a une maladie cardiaque très grave mais il ne sait pas m'en dire plus.
|
Gorge nouée, tensions faciales, sensation de manque de sang dans les mains.
|
J'espère que ce n'est pas trop grave et qu'elle ne souffre pas trop. J'espère aussi que je la reverrai un jour. J'entends la voix de ma patiente et je sens son odeur.
|
La tristesse et la peur. c'est la tristesse qui est traitée ici.
|
Objet aimé : la patiente. séparé par la maladie, subitement
|
Depuis deux ans, je suis un patient pour des cervicalgies au cabinet. Ce patient a vu plusieurs ostéopathes, fait des radiographies, fait un bila posturologique avec des semelles. Ces douleurs n’évoluent pas. Je l’ai reçu le 31 décembre et il me rappelle le 15 janvier pour me dire que ces douleurs sont toujours présentent, que la séance n’a rien changé.
|
Le fait de voire le nom de ce patient s’afficher sur mon téléphone m’a énervée car je pressentais la raison de son appel, à savoir qu’il avait encore mal. En voyant son nom sur le téléphone, j’ai eu envie de le lancer en me disant « Oh non pas encore lui ». J’ai senti mes mains se cripser. J’ai eu une boule au ventre, comme si tous mes viscères se resserraient au niveau de mon plexus soléaire. J’ai senti mon corps se contracter.
|
Les premiers mots qui me sont venus sont « Oh non pas encore lui ». J’ai eu l’envie de jeter le téléphone, comme si je voulais qu’il parte et ne pas entendre ces mots « je vous rappelle car ma douleur n’est pas passer ».
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Le [LOC], le soir en rentrant. Un jeune pourquoi précises-tu qu’il est jeune ? qui écoute la musique à haut volume
|
Mal à l’aise, dérangée,que ressens-tu lorsque tu es mal à l’aise ? dérangée n’est pas un ressenti physique. du sang dans les bras
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
La colère
|
Mon droit à un voyage confortable. tu n’as pas de droit, mais une idée du droit, une idée de voyage confortable. La musique d’un jeune si c’est un vieux, cela te fait quoi ?
|
Chez mes beaux parents, au mois de janvier 2013, un vendredi soir. Ma fille était énervée (elle gémissait et se frottait les yeux) car elle était fatiguée et elle n’arrivait pas à trouver le sommeil. Elle a fini par s’endormir dans mes bras, mais son cousin de 14 mois s’est mis à jeter sa cuillère (ça a fait un gros bruit) et à hurler jusqu’à ce qu’on lui ramasse.
|
Ressenti d’embrasement intérieur, localisé dans le thorax et dans la gorge. C’était une colère envers ce neveu. trop tôt ici. Cela s’associait à une envie d’hurler
|
J’aurais eu envie de crier très fort pour lui faire peur et « qu’il ferme sa gueule ». J’aurais eu envie de crier « OOOHHHHH ! »
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
J’ai reçu un courriel d’un étudiant le 02 décembre. Me demandant de préciser un sujet. Je suis rapidement passé à autre chose en répondant à sa question de façon factuelle et laconique (avec quand même une petite pique à la fin.) As-tu le mail ? Les mots précis ? cela me manque pour comprendre la suite. En fait c’est le courriel que je t’avais mis dans la reformulation factuelle : soit : « Bonjour, est-il normal que le plan détaillé à préparer en TD de droit constitutionnel ait pour objet Le régime bi-électif et le régime semi-présidentiel, sachant qu’on nous martèle depuis le début de l’année que le régime semi-présidentiel n’existe pas ? ». Cela dit, or du contexte du cours je ce n’est que peux compréhensible. J’ai répondu : « Monsieur, C'est justement tout l'enjeu du sujet. Il doit vous amener à déconstruire le concept, en jauger les limites, pour considérer la pertinence du travail de reconceptualisation que vous propose le cours. Je ne peux vous aider plus. Vos recherches et votre réflexion devraient vous apporter les éléments attendus. Bien cordialement, [PER] »
|
Une forme d’excitation. J’ai ressenti une sensation d’éveil ? je ne connais pas cette sensation ? tu la ressens comment ? et une volonté de répondre de suite. ce n’est pas un ressenti physique, il me semble. Avec le recul. pas facile de répondre. Ca se manifeste plutôt comme une forme d’hyperactivité. Un peu comme quand tu viens de réaliser que tu as peut-être pris un café de trop.
|
J’ai vécu sa formulation à la fois comme une forme de pédanterie hautaine et comme la preuve d’un total manque de recours sur la cours de sa part. Colère 3/10
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Un lundi matin, j’arrive dans le service de maternité où je travaille, à la clinique Vauban. Remarque : J’y suis depuis 3 ans et je sais ce qu’il faut faire pour que le système fonctionne. Habituellement, quand j’arrive, je vais chercher la feuille du jour au poste de soin (renseigne sur les présences en chambre avec différentes informations médicales). J’organise mon passage en chambre par priorités, après échange avec les infirmières et sages-femmes, et selon la feuille « du jour » de la veille, sur laquelle sont notées les chambres qui ont été vues et celles qui sont à revoir (ou pas). Depuis quelques mois, il y a un autre ostéopathe ([PER]) qui vient occasionnellement dans le service. Ce matin-là, il y avait des étudiants en stage. [PER] devait gérer l’organisation des étudiants pour le passage en chambre, et moi j’étais là en électron libre. Quand je suis arrivé, [PER] avait déjà récupéré la feuille du jour et avait envoyé les étudiants dans les chambres. Il avait laissé la feuille du jour sans annotations, sur le bureau, et il avait noté sur un de ses papiers à lui où il avait envoyé les étudiants. Comme il n’était pas dans le bureau au moment où je suis arrivé, je n’avais pas les informations disponibles pour organiser ma matinée. Quand il est revenu et que j’ai pu voir dans quelles chambres il avait envoyé les étudiants, j’ai remarqué qu’il n’avait pas regardé la feuille du jour d’avant (en l’occurrence, du vendredi), donc sa répartition était hasardeuse et surtout, il n’avait pas vu que je devais passer personnellement dans une chambre pour un suivi. Je lui ai fait remarquer qu’il ne s’était pas référé à la feuille du jour d’avant pour faire l’organisation du jour et que, par conséquent, il avait certainement envoyé les étudiants dans des chambres qui avaient déjà été vues. Il a répondu que ce n’était pas grave, que si c’était le cas, les mères leur diraient. J’ai répondu : « en même temps si tu prends 30 secondes pour jeter un coup d’œil sur la feuille ça évite de perdre du temps dans les couloirs et de déranger des mamans ». J’ai vu qu’il avait envoyé une étudiante dans la chambre où je devais aller. Je lui ai fait remarquer et il n’a rien répondu. Je lui ai demandé s’il était passé voir une sage-femme ou une infirmière pour demander s’il y avait un besoin particulier et il a répondu que non.
|
Sensation de chaleur dans la tête, sensation particulière, indescriptible, dans le thorax et dans les avant-bras.
|
Je me dis d’abord qu’il est un peu con. Ca me parait être une évidence de procéder comme je le fais habituellement, c’est un mode qui est logique et fonctionnel. Je me dis que je suis énervé qu’il n’ait pas fait ce qu’il fallait et que ça gênait le bon déroulement de ma matinée. Quand je lui ai fait remarquer et qu’il a semblé n’en avoir rien à faire, ça m’a irrité encore plus (« il m’emmerde ce con »). Quand j’ai découvert que par son laxisme il a envoyé un étudiant là où je devais aller, je me suis dit « il veut m’achever, c’est pas possible ! »
|
Colère.
|
[PER] est « l’agresseur », ses agissement ne permettaient pas un bon fonctionnement dans la maternité et m’empêchaient de faire simplement mon travail. Il a compliqué les choses par son oubli manque d’application. En réagissant avec dédain, il a montré qu’il refusait d’accorder n'accordait pas de l’importance à mes propos au système d'organisation alors que j’ai plus l’habitude que lui, et surtout, qu’il avait objectivement merdé. Je résume il a saboté ta matinée et tu crois qu'il te parle avec dédain : L’énervement est arrivé à son apogée à ce moment-là, quand il a remis en question l’importance de ce que je lui disais, donc c’était indirectement moi qu’il remettait en question, alors que j’avais plutôt l’impression que c’était lui le con dans l’histoire. donc 2 territoires pour moi le travail et le respect
|
Je suis au cabinet et en ce moment l’activité est calme. J’inquiète. Je me dis que ça fait longtemps qu’un patient ne m’a appelé de la part du [PER] (c’est un médecin généraliste qui me réfère beaucoup de ses patients).
|
Je me sens tendue. Ce n’est pas facile à déterminer de façon précise. Je me sens en danger sans réellement pouvoir mettre de mot sur mon ressenti physique.ok
|
Je me parle à moi-même. Voici le fils de mes pensées. « le téléphone sonne peu, c’est calme au cabinet. Peu de patients du Dc [PER] m’appellent pour prendre rendez vous. Comment cela se fait-il? Est ce que j’ai mal soigné un patient ? Est ce qu’il a eu de mauvais retours ? Je lui ai référé une patiente pour une suspicion de phlébite, peut être me suis je trompée ? L’a t il mal interprété ? ». Je n’ai pas d’image ?
|
La peur
|
Mes compétences professionnelles. + peut-être ta sécurité financière ? Par le fait que le téléphone ne sonne pas, et surtout par moi-même car c’est moi qui interprète les choses de façon négative. tu pourrais aussi être face à un vrai danger si l'argent ne rentre pas.je propose sans vouloir t'inquiéter plus bien sûr. Ce n'est pas forcément une interprétation, c'est ce que je veux dire.
|
Il y a une semaine, des amis de [LOC] passent le week-end à la maison. Je demande à [PER] des nouvelles de sa maman que je connaissais un peu, et il m’apprend qu’elle est décédée depuis 8 mois d’un cancer.
|
Une grosse émotion m’envahie, je tremble un peu, je m’assois car j’ai l’impression que mes jambes ne me portent plus, j’ai une boule dans la gorge et j’ai envie de pleurer.ok
|
Je me parle, je regrette d’avoir « mis les pieds dans le plat » et je regrette de ne pas avoir été mise au courant. J’imagine en images sa maman toute maigre et souffrante dans son lit d’hôpital. Je n’ai pas de sons.ok
|
tristesse ok + surprise, non ?
|
Cette personne décédée pourrait être l’objet aimé mais en fait je ne la connaissais pas suffisamment ; ma tristesse vient davantage de l’empathie que j’ai pour [PER] qui a l’air très malheureux en parlant de sa maman et je suis triste de le voir triste et d’avoir provoquée cette tristesse par ma question. ok
|
Chez moi devant mon ordi, je consulte mes mails. Il est déjà plus de 22h. Une collègue me renvoie un sujet d'examen après relecture et « quelques corrections ». Comme j'ai passé beaucoup (beaucoup !) d'heures de travail sur ce sujet, je suis impatient de voir ses commentaires et je relis le doc immédiatement. Je m’aperçois qu'elle a changé deux choses que je ne m'attendais pas à voir modifiées : la précision des approximations demandées et la polices de caractère du corps de texte. Or j'ai fait un choix réfléchi : la police que j'ai choisie est celle de l'éditeur d'équation et permet d'éviter de devoir faire une formule pour chaque symbole utilisé dans le corps du texte. Je parcours les menus rapidement avant de découvrir qu'une seule commande permet de rétablir la situation. J'envoie un mail pour expliquer en quoi ses propositions concernant les approximations ne sont pas adaptées, avec 3 arguments scientifiques. Pas un mot sur la police. J'ai attendu la dernière version du doc, qu'elle doit remettre à la repro, pour lui expliquer pourquoi il ne faut pas changer la police (au cas où l'idée lui viendrait de nouveau car là je ne pourrai plus rien faire). Je me sens agressé par la modification de la police (la police ne t’agresse pas, c’est celle qui l’a changée.). J'ai peur de devoir corriger chaque paragraphe des 8 pages de texte.
|
Je me sens agressé par la modification de la police. J'ai peur de devoir corriger chaque paragraphe des 8 pages de texte.Je me sens très las et soudain abattu. Quand je trouve la solution, un profond soulagement s'installe. Puis une sorte d'excitation à trouver de bons arguments pour ma réponse vengeresse. ok
|
« Non, c'est pas vrai, elle n'a pas fait ça. C'est trop nul, elle n'a rien compris ». Je fais défiler l'écran dans les deux sens pour voir et revoir l'étendue du désastre. Je me dis qu'elle a dû y passer un temps fou. « ça va me prendre des heures pour tout corriger ». Je parcours les menus, je trouve le menu des styles, j'essaie de changer « corps de texte ». « Ouf ça marche ! ». « Et puis cette histoire d'approximation à 0,001 pour les volumes c'est débile. » ok
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Une cabane perdue en montagne, un dimanche matin tôt. Il a fait mauvais la veille, et neigé toute le nuit. Les prévisions météo sont mauvaises pour la journée aussi. Je suis dans mon duvet, mes copains aussi. Il fait frois à l'extérieur des duvets. Le réveil a sonné, personne n'a bougé. On voit le jour par la fenêtre. Puis, on voit une lueur plus orange, le reflet du soleil sur le toit. Je me lève et je sors du chalet. Il fait grand beau sur le manteau de neige immaculé
|
Le chaud (relatif) du duvet, le froid extérieur au duvet, puis à la cabane. Pas vraiment de sensations internes.
|
Pensées: dedans: « Pff les autres se lèvent pas, moi non plus. J'ai envie de dormir, pis y fait froid. » Puis « Tiens on dirait du soleil. Bon, je vais vérifier ça. » Dehors: « Trop cool, y fait super beau. Je vais réveiller les autres, faut qu'ils en profitent. »
|
Surprise + Joie. La joie principalement est traitée.
|
Territoire extérieur spatio-temporel:Je vais pouvoir profiter pleinement de ma journée grâce au temps qu'il fait et à la neige fraiche.
|
Je sors d'un repas avec une amie que je n'avais pas vu depuis 5 ans. Je suis tout seul chez moi. Je réfléchis.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Je me dis: « Je me faisais une joie de la voir et je suis déçu. Je ne retrouve pas la complicité que nous avions, nous n'avons plus grand chose à nous dire, et manifestement plus trop l'envie de nous voir. »
|
Tristesse. ou pas, tu peux aussi constater les faits et ne pas être triste. Comment sais-tu que tu es triste ?
|
L'objet aimé est l'amie en question, ou plutôt la relation que j'avais avec elle. Je me rend compte que le temps et l'absence l'ont rompu.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
J’ai mal au ventre et sous les côtes à droite. Je vois mes cicatrices boursouflées, rouge de sang et de bétadine. Je m’aperçois qu’elles ne sont pas belles.
|
Je me dis que les chirurgiens m’ont vraiment loupée et que je ne retrouverai jamais le ventre que j’avais avant l’opération.
|
Emotion traitée : la tristesse
|
Objet aimé : l’aspect physique de mon ventre. Par les chirurgiens qui m’ont mal recousue.
|
J'animais un atelier autour de la parentalité chez des amies. Une de mes amies intervenait à plusieurs reprises pour partager ses expériences réussies et ses interventions me paraissaient longues
|
Mes bras et mes poings reçoivent un afflux de sang, ma mâchoire se crispe, ma respiration se fait haute et ma gorge se serre
|
Déjà que deux heures c'est court, elle pourrait partager ça à un autre moment ou alors je lui laisse ma place. Quand elle ne s’arrête pas j'ai juste envie de partir.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Lors d’une consultation, je suis venue chercher un patient dans la salle d’attente. Au moment de se lever pour se mettre debout et me serrer la main, ce patient de 150kg a failli tomber à la renverse. Il s’est finalement rattrapé mais j’ai eu peur qu’il tombe.
|
Je me suis sentie me tendre musculairement, me crisper du centre de mon corps (centre de mon abdomen) vers les extrémités de mes membres, d’avantage au niveau des membres supérieurs. Je me suis sentie me raidir sans avoir la possibilité dans un premier temps de bouger, de faire un pas vers mon patient.
|
Mes pensées : « Ah non il ne va pas tomber, je ne pourrai pas le retenir ». Mes images : « j’ai imaginé le patient tombé et je l’ai imaginé au sol ». Je me suis sentie impuissante, sans pouvoir le retenir s’il était tombé ».
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Je suis dans le métro avec ma grosse valise un dimanche soir à 23h30, je suis fatiguée. Le métro va s’arrêter à une station et quelqu’un se lève d’un coup, me pousse en disant « pardon ! pardon ! ». Quand la personne est sortie je lui ai dit « vous ne pouviez pas attendre deux secondes ? »
|
Pas de ressenti physique
|
Je me suis dit : « non mais il veut pas attendre qu’on s’arrête ! » Le métro s’arrêtant je suis déstabilisée et manque de tomber « *** » -> expression verbale (cf suite)
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
J'ai l'impression que ma voisine de bureau (une autre thésarde) ne me comprends pas quand je lui parle. A chaque fois vraiment à chaque fois ?, elle fait une grimace de «Quoi??» quand je fini de dire une phrase. Par exemple aujourd'hui la phrase était « c'est le même master Té E H E que tu as fait, toi?». Elle m'a regardé les yeux perdus comme si elle ne me comprenait pas. J'étais en colère (1/10). J'ai répété la phrase complète (des fois je répète seulement un mot). Elle a fait encore une grimace, ça nous arrive très souvent dans la journée.
|
Je sens la gorge comme si la voix ne voulais pas sortir ou ne voulais pas sortir de la bonne façon. Je sens aussi quelque chose entre les épaules et les coudes.
|
Quand elle me regarde et j'ai l'impression qu'elle n'a pas compris j'entends ma voix dans ma tête qui dit «encore une fois elle ne me comprends pas, peut être que j’ai fais encore un erreur de prononciation, je suis nulle pour parler français». Au même temps (ou avant ou après je ne suis pas sûre) je vois la phrase, j'entends la phrase dans ma tête, je vois les E (equel e, è, é) – car les E sont presque toujours le plus grande problème.
|
Emotion traitée: Colère.
|
Mon image de moi. quelle image ?
|
C‘était le mardi 8 janvier 2013 à l’heure de la pause déjeuner de midi, dans la salle de convivialité (‘cafette’) au laboratoire. Le laboratoire comporte entre six et dix couloirs de bureaux et salles d’expériences, il y a une salle de convivialité par un ou deux couloirs. Les personnes prennent en général leur pause dans la ‘cafette’ de leurs couloirs. Les personnes du service électronique changent régulièrement de ‘cafette’ afin de rencontrer différentes personnes. Ce mardi-là Y, un des électroniciens, est venu prendre son café dans la ‘cafette’ du couloir où mon équipe de recherche travaille. Il souhaite la bonne année aux personnes présentes dont je fais partie. Je suis assise au fond de la salle pendant que lui debout prépare son café prés de la machine à l’entrée de la pièce. Je lui rends la pareille et nous commençons tous deux à discuter. Tout d’abord il me souhaite une bonne fin de thèse puis nous abordons le thème des vacances de Noël. Entre temps X, le chef de mon équipe et directeur de ma thèse, arrive pour prendre son café. Il s’adresse à Y mi-plaisant mi sérieux : « Mais pourquoi parler toujours des vacances, nous on travaille maintenant ». Y lui répond que lui aussi travaille mais que cela n’empêche pas que pendant les moments de pause on puisse parler des vacances qui viennent juste de se passer. X va s’asseoir puis je lui dis sur le ton de la plaisanterie que nous avions d’ailleurs commencé à parler boulot puisque Y me souhaitait une bonne fin de thèse. Les faits s’arrêtent là.
|
L’émotion que j’ai eue était une petite colère. Sur l’intervention de X, j’ai ressenti un bourdonnement, une légère baisse de la vue, un échauffement au niveau de la tête ainsi qu’une petite crispation dans tout le reste du corps qui s’est immobilisé pendant peut-être un quart de seconde. Ses ressentis ont eu lieu immédiatement après les paroles de X et n’ont pas duré plus d’une demi seconde. J’ai ensuite ressenti un léger échauffement dans le corps et une plus grande acuité auditive jusqu’à ce que X s’assoit et que je lui réponde.
|
Après avoir entendu les paroles d’X, je me suis dit « oh, non ! ». Puis pendant que j’ai été très attentive à ce qui se passait et ce que X allait dire pour trouver une accroche et lui répondre, j’ai vu successivement et furtivement quelques images. Elles se référaient à des scènes déjà vécues durant les deux mois précédents entre X et moi lorsque X venait me voir dans mon bureau pour me mettre la pression sur un travail commun : je vois alors (en ego) son buste d’en bas et de face (il est debout, je suis assise), en train de me parler, avec ses mains en mouvement comme souvent lorsqu’il explique et qu’il parle avec beaucoup d’assurance.
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
La mère de ma belle-mère est très malade et son état a récemment empiré. Un après-midi où elle est très mal, je vais lui chercher un mouchoir dans la salle de bain, et y découvre ma belle-mère en train de pleurer. Je pose ma main sur son dos et lui dis quelques mots, du genre « C’est pas facile, hein ? Elle va mieux maintenant qu’elle est allongée. »
|
L’impression que l’intérieur de mes organes tombe, surtout dans les bras et au niveau des traits de mon visage (front, joues), mais aussi au niveau du sternum.
|
« C’est difficile. » « Il faut que je fasse quelque chose pour la soutenir. »
|
Une seule émotion, la tristesse.
|
Je dirais que l’objet aimé est l’état heureux d’un proche (ici ma belle-mère). Il est séparé par la propre tristesse de ma belle-mère, donc a priori de manière temporaire.
|
Salle d’examen, début de l’épreuve que je dois surveiller. l’épreuve commence dans 5 min, nous sommes trois à surveiller, je suis la seule présente depuis 20 minutes à attendre et la responsable de l’épreuve qui doit apporter les copies et les brouillons n’est toujours pas arrivée (tu signales déjà ici ton impatience). On doit distribuer plus de 100 feuilles de copies, des brouillons de couleurs différentes et faire rentrer les étudiants. C’est leur première épreuve d’examen dans le supérieur. Ils sont dehors à attendre. Elle arrive tout sourire à 8h30 heure du début de l’épreuve. Je ne dis rien et lui fait un sourire agacée. Je parle tout sourire à la personne qui gère les salles pour me détendre
|
Crispée, énervée, je bouge dans tout les sens et tourne en rond, je bouillonne. Je me retiens de lui dire mes pensées. J’ai beaucoup de tension dans le haut du corps, les bras et les épaules. Je parle tout sourire à la personne qui gère les salles pour me détendre
|
Evidemment, cette personne se permet de faire des réflexions sur le travail des autres mais elle se moque complétement des étudiants. Tu m’étonnes qu’ils ne la supportent pas et le pire c’est qu’elle ne se rend même pas compte de ces comportements inadaptés et irrespectueux vis à vis des étudiants
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Cette année, deux séances de tutoriel qui correspondent très bien à mon sujet de thèse, se déroulent un jeudi (Séance1) et l’autre jeudi (Séance2), sont organisé par l’[ORG], et il est obligatoire de suivre la première si on veut suivre la deuxième. Il se trouve que le jour de la première, il y a grève de transport. Contrairement à ce qui est annoncé dans les prévisions de circulation sur internet, j’arrive à la station du tram, il y a pas de tram qui circule et c’est le seul moyen publique de se rendre au lieu de la conférence qui commence dans 30 minutes donc !!! C’est presque raté.
|
En regardant le panneau de passage des trams : Un afflux de sang pas ordinaire dans la tête et les bras, joux qui chauffent !
|
Conférence qui commence, l’intervenant qui présente des idées et techniques intéressantes pour mon sujet ; Conférence annulée peut être ! Ce ne sera plus possible d’assister à la deuxième conf.
|
Les trois émotions de bases. Ici=Plutôt peur
|
Droit au savoir, Image de soi. Par autrui= l’organisateur s’il ne reporte pas la séance suite au incident apparu. Savoir, plaisir (d’apprendre). Par l’organisateur de la séance et compagnie de transport
|
Depuis deux ans, je suis un patient pour des cervicalgies au cabinet. Ce patient a vu plusieurs ostéopathes, fait des radiographies, fait un bilan posturologique avec des semelles. Ces douleurs n’évoluent pas. Je l’ai reçu le 31 décembre et il me rappelle le 15 janvier. Je me sens énervée de voir le nom de ce patient s’afficher sur mon téléphone ??? (pour me dire que ces douleurs sont toujours présentent, que la séance n’a rien changé.)
|
Le fait de voir le nom de ce patient s’afficher sur mon téléphone m’a énervée car je pressentais la raison de son appel, à savoir qu’il avait encore mal. En voyant son nom sur le téléphone, j’ai eu envie de le lancer en me disant « Oh non pas encore lui ». J’ai senti mes mains se crisper. J’ai eu une boule au ventre, comme si tous mes viscères se resserraient au niveau de mon plexus soléaire. J’ai senti mon corps se contracter. OK
|
Les premiers mots qui me sont venus sont « Oh non pas encore lui ». J’ai eu l’envie de jeter le téléphone, comme si je voulais qu’il parte et ne pas entendre ces mots « je vous rappelle car ma douleur n’est pas passée ». OK
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
Après ma séparation il y a plus de dix ans, je suis resté quelques semaines sans pouvoir accueillir mes enfants pour des raisons très pratiques d'aménagements des chambres et de mise en route de nouvelles habitudes. J'étais géographiquement éloigné d'eux ce qui pesait sur mon moral. Je n'ai pu les revoir régulièrement qu'à l'issue de quelques semaines.
|
Envie de pleurer assez fréquente et pleurs répétés. Grande fatigue.
|
Evocation du passé essentiellement avec les bons moments passés ensemble.
|
Tristesse, nostalgie une seule à la fois OK mais pas évident de séparer.
|
Oui : les enfants séparés physiquement après décision d'un des parents (moi dans ce cas). Non car le lien a toujours existé. Oui : perte de repères géographiques ??? tu parles de toi ou des enfants, il y a 2 tristesses , Oui je parle de moi séparation physique de lieux.
|
Salle de cours de [ORG] le lundi 2 mars 09 l’après midi lors de la présentation du cours sur les lignes de forces et de leurs répercutions sur la posture du l’homme. Une groupe de 3 étudiantes discutes entres elles depuis 20mn (début du cours), ceci après un premier rappel nominatif au silence.
|
Chaleur du segment supérieur (thorax, rachis cervical, membres supérieurs).ah , les ostéo ! précis dans leurs ressentis
|
je pense à mes sensations corporelles qui m’indique que je commence à ressentir de la colère et que j’ai un territoire qui doit être touché. ok
|
Une seule : la colère
|
Le principal territoire attaqué est le calme dans la salle de cours par le bruit permanent réalisé par les 3 étudiantes. bof, je dirais autre chose, comme par exemple ton autorité : tu leur a demandé de se taire et elles ne l’ont pas fait
|
Examen d'ostéopathie mardi. Je suis jury d'examen des P2. Un étudiant commence à pratiquer le test qu'on lui a demandé. Il parle de façon hachée, il respire de façon saccadée, ses mains tremblent. J'analyse. ces éléments non verbaux. J'essaie de le rassurer, de lui dire de ne pas stresser, que tout va bien se passer. Il se calme = respire plus facilement, plus posément. Ses mains ne tremblent plus. Il recommence son test. Il passe son examen avec succès.
|
Sourire. Relâchement des membres supérieurs. Respirations amples et lentes.
|
Je suis contente d'avoir réussi à analyser le non-verbal et d'avoir réussi à le rassurer. J'ai l'impression de voir dans son regard de la gratitude. Ça me fait plaisir. Je suis aussi contente des réponses qu'il donne et de voir qu'il a réussi à se reconcentrer sur ses connaissances.
|
joie
|
Objet aimé : ma capacité à analyser le non verbal pour aider un étudiant à ne pas se laisser submerger par le stress.
|
Mon collègue de français [PER] a pris sa retraite à la rentrée dernière. Nous avons pendant plusieurs années entretenu des relations cordiales et d’estime réciproque mais pas de relations amicales extra-professionnelles. Nous le voyons mi-septembre autour d’un pot nous remerciant du cadeau commun auquel nous avons contribué en juin. [PER] nous fait part de son plaisir à quitter l’enseignement ce qu’il attendait avec impatience ces dernières années (dixit). Nous restons sans nouvelles de lui pendant plusieurs mois. Au retour des vacances de Noël, une carte de vœux provenant de [PER] et adressée à tous est épinglée sur le tableau d’affichage de la salle des profs. Je lis ses vœux avec plaisir et échange avec quelques collègues présents dans la salle sur les activités de retraité menées par [PER]. Dans la foulée, j’ouvre mon casier et trouve une carte de vœux de [PER] qui m’est personnellement adressée. J’en fais part à mes collègues présents qui eux n’ont pas reçu de carte personnelle. J’apprends plus tard que nous ne sommes que quelques-uns à avoir reçu une carte personnelle.
|
Une onde douce tiède me traverse. Je souris. J’ai « chaud au cœur ». J’expire profondément. Mon diaphragme se détend
|
Je pensais que [PER] m’avait oublié. Cela me fait très plaisir qu’il pense à moi. Il est gentil [PER]. Je fais partie des personnes qu’il a appréciées ici. Je vais acheter une belle carte et lui répondre.
|
De la joie
|
rien à ajouter
|
J'encadre une étudiante en stage de recherche en M2 et j'ai décidé de reprendre une recherche débutée l'année dernière visant à déterminer les propriétés mécaniques des oxydes de fer (la rouille) en vue de prédire la fissuration du béton armé en raison de la corrosion des armatures en acier. Nous (tous les deux au début puis elle seule) avons réalisé des essais à la fois complexes, délicats et nouveaux de micro indentation instrumentés au [LOC]. Ces essais ont été réalisés il y a quinze jours et se sont très bien déroulés. Cette étudiante m'a fait le compte rendu détaillé des essais avec les premières interprétations lundi dernier (l'après midi). La présentation a été très claire, précise, argumentée.
|
Je me suis frotté les mains, j'ai rigolé franchement, beaucoup parlé pour dire que ces résultats étaient « extras ».
|
J'ai pensé aux « galères » de l'année dernière qui n'ont pas permis d'obtenir plus tôt ces résultats. J'ai également pensé (pas certain de l'avoir visualisé sur l'instant) à mon étudiant de l'année dernière avec qui j'ai débuté ce travail qui n'a pas vraiment abouti. Je me suis dit que la ténacité et l'audace me récompensaient.
|
La joie traitée ici est la joie amplifiée peut-être par le fait que le matin j'ai eu une autre émotion intense.
|
Les objets aimés sont multiples. Il y a les résultats en eux-mêmes, obtenus et présentés par l'étudiante que je souhaite avoir comme doctorante, et ce qui a permis qu'ils existent à savoir mon intuition et ma persévérance. Je suis donc aussi l'objet aimé.
|
L’année dernière j’ai prété mon cahier de cours à un collègue qui a raté une séance de cours. Il me le rend dans deux jours dans une état dégradé (des feuilles pliées et petite tache sur la couverture). Je lui demande qu’est ce qui s’est passé il me répond que c’est pas lui et qu’il l’a passé à un autre collèque et prétend même qu’il était dans cette état quand je le lui est prêté.
|
Température qui monte un peu au niveau des oreilles.
|
Il me manque de respect ou peut etre c’est le deuxième collègue qui a fait ça. Il a pas fait attention.
|
Collère
|
Mon image de personne respecté. Par mon collègue, Manque de respect
|
Un matin, j’arrive au travail, je croise une collègue qui me dit bonjour et me demande ce qui m’a pris la veille pour parler comme je l’ai fait à une autre personne de l’équipe. Elle me dit que mes paroles étaient complètement déplacées par rapport à la situation et qu’ils étaient plusieurs à avoir pensé cela. Elle me précise les paroles qui les ont choqués.
|
Je me sens devenir toute rouge, gorge, tête, je suis très mal à l’aise, je bégaie un peu, je cherche à me justifier
|
Ce sont d’abord les images de la scène de la veille qui me reviennent et je « redéroule le film ». Puis ce sont des mots qui me viennent : comment, elle ose me critiquer et en plus ils en ont parlé à plusieurs, ils exagèrent de me juger ainsi, ils interprètent mes paroles et me prêtent des intentions que je n’avais pas.
|
Colère déclenchée par la critique tu interprètes et anticipes mais aussi de la honte car j’ai pris conscience qu’on pouvait interpréter effectivement mes paroles de façon négative (contrairement à l’intention de mon message, donc je n’aurai pas du m’exprimer de la sorte) même motif : ici pas de justificiation ou théorie
|
L’image de moi que je voudrais irréprochable. [LOC] attaqué par ma collègue.
|
Mon mari me raconte un extrait d’un livre qu’il a lu. L’histoire est bien écrite mais c’est un drame qui finit mal. L’extrait porte sur l’amour impossible entre deux personnes appartenant aux camps ennemis d’une guerre
|
Je sens un poids diffus dans ma poitrine, j’ai la sensation qu’il entraine mon corps vers le sol. Je sens un picotement humide dans mes yeux, comme si je pleurais.
|
Je visualise la scène comme un observateur.
|
Une seule émotion est présente ici, la tristesse.
|
L’objet aimé est le bonheur entre les deux personnages de l’histoire. Plus profondément, je pense que je me mets à la place des personnages, qui eux sont tristes car ils sont séparés de leur amant. Ils en sont séparés de manière définitive, par le contexte politique.
|
Lieu : vestiaire de l'équipe de rugby de bobigny dont j'étais ostéopathe. Temps : un soir après l'entraînement. Personnes : quelques joueurs. J'examine un joueur blessé, je pose le diagnostique d'une déchirure musculaire et je lui donne des conseils. J'apprends par un autre joueur, qu'après l'examen, le joueur blessé a appelé l'autre ostéo qui travaille avec moi et que toute l'équipe ainsi que le staff encadrant semblent prendre pour mon chef (car il est plus vieux et est depuis plus longtemps que moi dans le club). Je ne connais pas la teneur de leur conversation.
|
Mon visage rougit. Tensions dans les cervicales. Mains crispées. Lèvres pincées.
|
Je pense que le joueur a appelé l'autre ostéo pour avoir confirmation de ce que je viens de lui dire. Je me dis qu'il ne me croit pas et qu'il n'estime pas mes compétences professionnelles.
|
Colère.
|
Territoire attaqué : image de moi (remise en question de mes connaissances et compétences professionnelles). Par qui : le joueur blessé. ok
|
Chez moi, je reviens d'être aller courir. Pendant que je courrais le soleil brillait, il faisait 13°. Je m'étire.
|
J'ai chaud, mes muscles (surtout les cuisses) sont douloureux et chauds. Mon visage est complètement rouge. Je sens mon sang battre dans mes tempes.
|
J'ai apprécié être allé courir avec ce temps, la température me semblait idéale. Je prends du plaisir à sentir la chaleur de muscles.
|
La joie
|
Objet aimé : la sensation physique de l'effort terminé
|
Il y a trois semaines (et depuis quelques mois) j’étais triste parce que je sentais que je n’avancé pas dans ma thèse et je me sentais très nulle. J’ai donc parle a mes tuteurs pour améliorer mes méthodes de travail car je savais qu’il y avait de la motivation mais je n’arrivais pas à avoir les bons méthodes de travail. Entre les choses qu’on a discuté ils m’ont suggéré de faire les calculs analytiques (ma faiblesse) immédiatement car avant j’avais une tendance à faire la partie numérique (mon point fort) avant et la partie analytique après.. Trois semaines après.. Je suis dans mon bureau en train de faire des calculs pour un projet. Il y a un calcul en particulier que je ne comprends pas. D’abord, je répète ce que je viens de faire et je trouve la même réponse qu’avant. je ne comprends toujours pas. J’ai une émotion (mes ressentis physiques et mes penses me dit ca) et en ce moment je n’arrive pas à comprendre quelle est l’émotion et à la traiter. Comme j’ai l’ordinateur en face de moi je commence à faire la grille.
|
J’ai envie de vomir. J’ai quelque chose dans la gorge. J’ai mal au cou. Je sens que ma tête va exploser. Je vois un peu flou. J’ai envie de pleurer. Je sens mes mains mortes sans envie de bouger.
|
Images + Dialogue de moi avec moi : D’abord je me dis dans ma tête en anglais «You must see the larger picture’’. Je vois les feuilles floues. Je dis en espagnol «Regarde petit à petit, ligne par ligne pour comprendre quelle est vraiment la question est ensuite tu peux la noter et après tu te reposes et après on verra.». «tu ne dois pas être triste encore une fois, tu dois être capable de faire les calculs, tu dois être efficace, vas y, vas y». Au même temps je voyais l’image de mon tuteur hier quand elle m’a demande si ca avançait bien cette semaine. Je n’entendais pas sa voix. «Mais tu es nulle, le calcul de cette semaine est vraiment facile, c’est un truc de la première année’’. «Oui mais la condition qu’il a mis c’est quand même bizarre ψ(N+1)= ψ(N)». Je voyais la formule dans ma tête avec mon écriture et un peu flou. «peut être mon tuteur a tort, je pense que les conditions qu’il m’a donné ne sont pas suffisantes». Je voyais mon autre tuteur quand il m’a explique ce que je devais faire.. «Je vais faire la grille, je vais faire la grille pour comprendre ce que j’ai»
|
Emotion traitée: Colère, tristesse, mélange de deux ? Les ressenties physiques ne me donnent pas suffisamment d’information.
|
Si émotion=colère. Territoire attaque : Une décision prise avant : Je ne vais plus penser que je suis nulle, je vais être efficace, je vais avoir une bonne méthode pour bien réussir mes études. Si émotion=tristesse. Objet aimé 1: Mon image de moi. Objet aime 2 : Une décision.
|
Bureau,10h du matin, moi, Lecture du mail dans lequel la date des JA2009 coïncide avec une conférence sur mon sujet de thèse
|
Les bras qui tombent
|
Je ne contrôle rien dans tout ça. ACTA / [LOC] où se déroule la conf
|
Une émotion La Peur.
|
Mon image de moi-même. quelle image ? qui attaque ?
|
Il y a trois semaines (et depuis quelques mois) j’étais triste parce que je sentais que je n’avancé pas dans ma thèse et je me sentais très nulle. J’ai donc parle a mes tuteurs pour améliorer mes méthodes de travail car je savais qu’il y avait de la motivation mais je n’arrivais pas à avoir les bons méthodes de travail. Entre les choses qu’on a discuté ils m’ont suggéré de faire les calculs analytiques (ma faiblesse) immédiatement car avant j’avais une tendance à faire la partie numérique (mon point fort) avant et la partie analytique après.. Trois semaines après. utile ? Je suis dans mon bureau en train de faire des calculs pour un projet. Il y a un calcul en particulier que je ne comprends pas. D’abord, je répète ce que je viens de faire et je trouve la même réponse qu’avant. je ne comprends toujours pas. J’ai une émotion (mes ressentis physiques et mes penses me dit ca) et en ce moment je n’arrive pas à comprendre quelle est l’émotion et à la traiter. Comme j’ai l’ordinateur en face de moi je commence à faire la grille.
|
J’ai envie de vomir dégout ? peur ? J’ai quelque chose dans la gorge. J’ai mal au cou. Je sens que ma tête va exploser. Je vois un peu flou. J’ai envie de pleurer. Je sens mes mains mortes sans envie de bouger. cela rappelle la peur, voire la panique
|
Images + Dialogue de moi avec moi : D’abord je me dis dans ma tête en anglais «You must see the larger picture’’. Je vois les feuilles floues. Je dis en espagnol «Regarde petit à petit, ligne par ligne pour comprendre quelle est vraiment la question est ensuite tu peux la noter et après tu te reposes et après on verra.». «tu ne dois pas être triste (comment sais-tu que tu es triste à ce moment là ?) encore une fois, tu dois être capable de faire les calculs, tu dois être efficace, vas y, vas y». Au même temps je voyais l’image de mon tuteur hier quand elle m’a demande si ca avançait bien cette semaine. Je n’entendais pas sa voix. «Mais tu es nulle, le calcul de cette semaine est vraiment facile, c’est un truc de la première année’’. «Oui mais la condition qu’il a mis c’est quand même bizarre ψ(N+1)= ψ(N)». Je voyais la formule dans ma tête avec mon écriture et un peu flou. «peut être mon tuteur a tort, je pense que les conditions qu’il m’a donné ne sont pas suffisantes». Je voyais mon autre tuteur quand il m’a explique ce que je devais faire.. «Je vais faire la grille, je vais faire la grille pour comprendre ce que j’ai»
|
Emotion traitée: Colère, tristesse, mélange de deux ? Les ressenties physiques ne me donnent pas suffisamment d’information.
|
Si émotion=colère. Territoire attaque : Une décision prise avant : Je ne vais plus penser que je suis nulle, je vais être efficace, je vais avoir une bonne méthode pour bien réussir mes études. Si émotion=tristesse. Objet aimé 1: Mon image de moi. Objet aime 2 : Une décision.
|
Je suis a [LOC], je viens d’arriver a l’hôtel, il est 17h, j’ai RDV demain a midi avec trois personnes partenaires des échanges Erasmus avec mon IUT. Je reçois un message de la réception qu’il y a un mail pour moi : mon RDV de demain est annulé ! pas de !
|
J‘ai des bouffées de chaleur, je sens mon visage rougir et comme des fourmillements dans les mains, je ressens une impatience dans les jambes, envie de bouger et de crier.
|
Je me dis : Vraiment ils exagèrent, ils sont très impolis, un seul sur les trois au moins pourrait assurer !
|
Juste la colère
|
Manque de respect à mon égard. c’est quel territoire le respect ? quelle est la croyance derrière : ils sont 3 ils pourraient assurer ?
|
Une après midi, à mon labo, pendant une discussion avec mon chef. Nous discutons de notre projet actuel de recherche. Il me dit que c'est important d'y passer du temps, que c'est un sujet chaud et qu'il faut battre le fer tant qu'il est chaud, qu'il faut mettre mes autres activités de côté, les occupations concernant la grève en particulier. Depuis le début du semestre, nous avons ce genre de discussion à peu près une fois par semaine.
|
Je ressens la présence d'une sorte de petite boule dans le ventre, bien localisée, et quelque chose comme une montée de sang au visage, légère.
|
Uniquement des mots. Je me dit: « Dis donc c'est bon là, j'ai compris qu'on avait pas les mêmes priorités, on va pas perdre une demi heure par jour pour parler de ça. Je ne l'embête pas quand il ne vient pas parce que sa fille est malade. J'ai mes enseignements à faire, et je tiens à les faire proprement, alors il n'y a pas de mets les de côté qui tienne. »
|
La colère, uniquement
|
Le territoire est l'ensemble de mes actions et de mes décisions je dirais ta liberté + ta capacité à gérer les priorités. Il est attaqué par mon chef qui veut m'imposer, tout de moins me rallier, à son sens des priorités. En plus, l'image de moi que j'essaie de lui envoyer aussi est attaquée, car j'ai l'impression qu'il pense que je ne prends pas le temps de faire de la recherche, alors qu'avec ce que j'ai à faire, si j'en fait encore raisonnablement, c'est justement que c'est une de mes priorités.
|
Sur le chemin de la fac, 8h45, avant d'aller enseigner (2eme semaine de cours). Je suis seul, et je pense au cours à venir.
|
Je ressens une sensation diffuse au niveau du ventre. Rien d'autre de particulier, sinon le froid extérieur.
|
Je me dit que j'ai le trac. Je me dit que c'est débile, car je sais que ça va bien se passer. Je me dit que c'est étrange comment on appréhende certaines choses et pas d'autres. Verbal, pas d'images ni de sons.
|
Une émotion composite : le trac = joie + peur.
|
Territoire potentiellement attaquable: mon image de moi même en tant que prof. Attaqué par / confronté à la réalité. Le même: moi en prof. Je m'en rapproche car je vais, pendant deux heures, être vraiment prof.
|
Lieu : mon cabinet. Je suis assise à mon bureau. j’attends une patiente qui m ‘a déjà collé 2 lapins. Elle a rdv à 18h et il est 18h15. J’essaie de la joindre, je tombe sur son répondeur. Je laisse le message suivant : « bonjour mme Z, melle [PER] au téléphone. Nous avions rdv aujourd’hui à 18h et il est 18h15, vous n’êtes toujours pas là. C’est la troisième fois que vous m’oubliez. Je ne suis vraiment pas contente, d’autant que j’ai refusé du monde que j’aurais pu prendre à votre place. Au lieu de ça je me retrouve une nouvelle fois à vous attendre. Sachez mme que c’est la dernière fois. Si vous avez un souci ou un problème avec moi, appelez moi pour que l’on puisse en parler. Je reste disponible au numéro du cabinet. Bonne soirée. »
|
sang dans les mains. dents et bouche serrées. respirations saccadées. sourcils froncés
|
Je me dis qu’elle m’a encore oubliée, qu’elle aurait pu appeler pour décommander, que c’est vraiment très irrespectueux, qu’elle se moque de moi. Je me demande quelle excuse elle va me donner une nouvelle fois. Je me dis que de toute façon, quelle soit l’excuse, je ne la croirai pas et que je ne veux plus la revoir chez moi.
|
Emotion traitée : la colère.
|
Territoire attaqué : mon besoin de disposer de mon temps comme je l’ai prévu. Par qui : ma patiente qui m’a fait passer 3h de ma vie à l’attendre.
|
D’habitude je me lève avant mon mari. Quand il se lève avant moi et il doit me réveiller il me réveille avec beaucoup des petit bisous au visage. Je suis contente (4/10)
|
Je sens un peu d’électricité dans mon visage. Je souri un peu sans montrer mes dents : je sens les muscles du visage. Je sens le corps léger.
|
Je pense à moi comme une petite fille, je me dis (j’entends ma voix dans ma tête) « J’ai trop de la chance, c’est génial de se réveiller comme ca, c’est génial d’être réveillé par quelqu’un ». Quelques fois je vois une photo de moi dans mon lit quand j’avais 7-10 ans et de mon père qui me réveillait avec un bisou pour aller à l’école.
|
Emotion traitée : Joie. Le fait de voir une image de mon enfance peut se considérer comme nostalgie mais je n’ai pas eu de ressentis physiques de tristesse.
|
Mon mari [PER]. Il est physiquement présent.
|
Chez moi, un soir, peu de temps après être rentrée du travail. Je cherche mon portefeuille dans mon sac à dos. Je me rappelle la dernière fois que je l’ai vu : quand j’ai ouvert la porte d’entrée, j’ai posé mon sac à dos pour sortir les clés, et vu mon portefeuille. A ce moment-là, je commence à avoir peur que mon portefeuille soit tombé sur le paillasson et que quelqu’un l’ait pris. Je retourne mon sac à dos. Voyant que le portefeuille n’y est pas, j’ai encore plus peur et me dirige vers la porte d’entrée pour observer le paillasson.
|
Immédiatement, une boule se forme au niveau de mes intestins, et une sensation de pression au niveau de la gorge.
|
Je pense en boucle : pourvu que le portefeuille soit sur le paillasson.
|
Une seule émotion : la peur.
|
Le territoire est ma confiance en moi. Elle est attaquée par un évènement argumentant qu’on/je ne peut pas me faire confiance.
|
Année dernière, c l’hiver, période de vacances, un collègue me demande de lui prêter mon badge d’accès à la salle d’info, et j’ai dit ok, en lui informant que j’en aurais très besoin le week-end prochain. Je l’appel le week-end et on se donne rendez- vous dans 2 heures à coté de l’arrêt x de bus. Je suis déjà à l’endroit 15 minutes en avance, et j’attends! 15 minutes après l’heure fixée il n’est pas toujours là, je l’appel. téléphone éteint. Il arrive 25 min en retard et sans s’excuser.
|
Stress et fatigue. Tête et précisément les oriels qui chauffent !
|
Il me manque de respect, il ratte son bus, son téléphone s’est déchargé, il a oublié.Désolé, Merci,
|
Plusieurs : Colère et peur, Ici=Colère
|
Mon image. Par mon copin, manque de respect
|
Dimanche dernier en fin de journée je prépare mes affaires pour mon départ du lendemain matin très tôt pour le travail. Je rassemble donc mes divers papiers, livres et copies corrigées pendant le WE. Le tout étant regroupé je cherche mes clés de voiture. Comme d'habitude je ne les trouve pas. Où sont-elles ? Je me remémore les différents endroits de la maison où je peux les avoir laissées – la porte du garage que j'ai ouverte, les établis car j'ai bricolé, le jardin puisque, j'ai repiqué des salades juste après les avoir achetées. Pas de clés. Ma femme me fait remarquer que ce doit être le lutin spécialisé qui les a encore cachées, phrase rituelle et que vraiment il m'en veut tous les dimanches soirs. Elle rigole en me faisant remarquer une fois de plus que mises au même endroit me simplifierait la vie pour les retrouver ce à quoi je réponds comme toujours que des clés sont faites pour ouvrir des portes et donc sont mobiles par essence. Elle me répond que cela n'empêche pas de les ranger. Bref une demi-heure à tourner, à pester pour ne pas les retrouver jusqu'à ce que je les aperçoive près de la machine à pain.
|
Je tourne en rond au sens propre, je m'agite beaucoup à la fois pour les trouver mais aussi pour signaler que je les cherche, que je suis en petite colère et que de l'aide serait bienvenue. En fait je m'agite plus que je ne les cherche. Je pense également à la fois où il était 22h et mes clés toujours « perdues » avec un petit frisson au cas où elles seraient introuvables.
|
Je peste contre moi-même et me disant que vraiment il faudrait que je me mette à les ranger (tout en ne me persuadant pas). Je me fais le film de mes actions de la journée et plus spécialement de la dernière pour localiser ces clés tout en les cherchant. Je visualise le trousseau de clés et ces différents endroits en me remettant en situation.
|
C'est de la colère (une petite colère) avec parfois une angoisse qui fait réfénce à une situation antérieure plus délicate
|
Je ne sais pas ranger certaines de mes affaires – les clés, ma carte bleue en particulier. Cette incapacité me met donc en colère lorsqu'elle me pénalise réellement. Je m'attaque donc par clés interposées. Les ricanements – voire la franche hilarité de ma femme en rajoutent.
|
Il y a quelques mois la personne chargée de la reprographie dans mon service de master est venue me signaler qu'une de mes secrétaires pédagogiques lui avait demandé – et elle l'a fait – de faire photocopier un document (jugé sectaire en [LOC] ???par qui ??? La loi) de 400 pages. Cette secrétaire a accumulé fait plusieurs ?? combien ?? tabac + retards répétés + photocopie + téléphone perso + absence de son bureau dans la journée, pause indue = six fautes professionnelles depuis son retour de congés longue maladie. Sans compter les retards, absences, usage du tabac dans son bureau (elle reçoit des étudiants), facture téléphonique à elle seule supérieure à celle des neuf autres secrétaires ?? si on compte, cela fait combien ?? , elle a eu la « stu-pidité »(même entre guillemets, c’est non ) de demander demandé ce service alors que de nombreuses boutiques de photocopies existent face à la fac ou dans [LOC]. J'ai donc saisi pris le document photocopié – lui ai rendu l'original – et lui ai demandé d'aller chercher cette photocopie au directeur d'UFR son supérieur chargé de la gestion des personnels. Elle est depuis une année en situation « délicate » puisqu'à ce jour il ne lui reste que quelques semaines avant son éviction du service par mutation imposée à ma demande et à la grande satisfaction des autres personnels du service.
|
J'ai eu l'impression d'une accélération de la circulation sanguine avec une envie irrésis-tible d'en découdre avec cette secrétaire. ↔ceci n’est pas spécifiquement physique OK. En même temps les bras m'en sont littéralement tombés. ressenti physique ?? Oui. D'une certaine manière les muscles se détendent.
|
Une accélération du temps avec film de toutes les âneries déjà recensées. Pas possible qu'elle soit aussi stupide me suis-je dit à haute voix. La lecture superficielle de la photocopie m'a amené à des hurlements de rire. Ce n’est plus une pensée-conséquence de la situation. OK
|
Colère avec dégoût quels sont les signes de dégoût ??? En ce qui me concerne ne plus avoir envie de lui parler. , écoeurement et proba-blement un peu de tristesse de constater le manque de discernement.pas d’interprétation ici OK. La colère est ici principalement traitée.
|
En fait la loi principalement ainsi que mon autorité qui a été une fois de plus attaquée par cette secrétaire. D'une façon plus globale le non respect de code de conduite généra-lement admis par chacun. Le budget du master a également été sérieusement attaqué.
|
Année dernière, c l’hiver, période de vacances, un collègue me demande de lui prêter mon badge d’accès à la salle d’info, et j’ai dit ok, en lui informant que j’en aurais très besoin le week-end prochain. Je l’appel le week-end et on se donne rendez- vous dans 2 heures à coté de l’arrêt x de bus. Je suis déjà à l’endroit 15 minutes en avance, et j’attends! Le « ! » donne une interprétation 15 minutes après l’heure fixée il n’est pas toujours même chose le « toujours » indique une interprétation là, je l’appel. téléphone éteint. Il arrive 25 min en retard et sans s’excuser.
|
Stress et fatigue. Tête et précisément les oreilles qui chauffent !
|
Il me manque de respect, il rate son bus, son téléphone s’est déchargé, il a oublié.Désolé (il s’excuse ?), Merci,
|
Plusieurs : Colère et peur, Ici=Colère
|
Mon image laquelle ? Par mon copain, manque de respect
|
École supérieure d'ostéopathie, lundi dernier, salle de pratique. Je suis jury d'examen pour la pratique P1. Je pose une question à un étudiant : « comment fait-on pour repérer D1 ? ». Il me répond qu'il faut tout d'abord repérer C7 et C8 (C8 n'existe pas, nous n'avons que 7 cervicales !), puis qu'il doit faire une extension de la tête du patient. Je lui dis que ce n'est pas ça, qu'il se trompe. Il me répond : « vous n'avez qu'à me montrer alors ! ».
|
Tensions des muscles faciaux. Mains chaudes, prêtes à retirer les mains du praticien au cas où il soit dangereux. Serrage de dents. Sensation d'une barre froide au niveau de la colonne vertébrale.
|
1èrement je me demande comment cet étudiant a réussi à passer en 2ème année, je le juge sur son travail de l'année dernière sans savoir ce qu'il a fait. Puis je me dis que cet épisode est insensé, je suis surprise de sa demande. J'ai l'impression qu'il me demande de lui montrer le repérage de façon très agressive presque comme s'il voulait voir si je savais le faire. Je me dis qu'il faut vraiment ne pas avoir travaillé, écouté, être venu en cours pour ne pas savoir combien il existe de cervicales chez l'homme, d'autant plus quand on prétend passer en 3ème année d'ostéopathie (sachant qu'en 3ème année la clinique commence).
|
La colère
|
J'ai l'impression que plusieurs territoires sont attaqués : attaque de mes savoirs : je ressens sa question comme un test. Il attaque aussi ma fonction pendant l'examen : je suis jury, je suis là pour les évaluer et non pas pour leur refaire le cours. Il attaque mes désirs : il ne répond pas à mes questions. Enfin il attaque l'image des étudiants en ostéopathie par sa méconnaissance.
|
Un peu avant 8 heures, quelques minutes avant le début de mon cours, je suis dans la salle et j’installe le matériel de projection. Les étudiants de 2ème année arrivent progressivement et s’installent sur leur poste informatique. La porte de la salle est ouverte et j’entends parvenant depuis les escaliers des éclats de voix qui se rapprochent. [PER] et [PER], deux étudiants de la classe qui sont en couple arrivent dans la salle en peine dispute. Ce n’est pas la première fois que cela se produit : il y a quelques semaines, devant ma collègue et la classe, [PER] a fait une scène à [PER] lui reprochant d’avoir mis une jupe trop courte. Il a tiré sur la jupe qui s’est déchirée et la jeune fille a du rentrer se changer. Je demande à [PER] et [PER] de se calmer, la dispute se poursuit. Je leur demande alors de sortir pour aller régler ailleurs leur problème. [PER] ramasse sa pochette se dirige vers la sortie, bute dans une chaise qu’il balance dans la salle et sort en claquant bruyamment la porte. [PER] reste dans la salle.
|
Difficultés de coordination : j’ai besoin de m’assoir, je n’ai plus de jambes. J’ai du mal à déglutir à avaler ma salive. Mon rythme cardiaque est élevé, j’entends mes battements cardiaques dans ma tête.
|
Je n’aime pas les disputes c’est ce que tu te dis sur le moment ? [PER] peut être violent. J’ai peur qu’il frappe [PER]. J’ai peur de prendre un coup. Jusqu’où la violence va-t-elle monter ? J’ai envie de ne pas être là et pourtant j’y suis. Je dois agir. Je ne peux pas tolérer ce comportement agressif ni dans ma salle, ni ailleurs.
|
Je ressens de la peur de la violence là il y a une petite interprétation et secondairement de la colère quels indices as-tu pour la colère ?
|
Territoires attaqués : - mon corps. - ma salle de cours = ma bulle. Par un couple d’étudiants
|
Dimanche dernier en fin de journée je prépare mes affaires pour mon départ du lendemain matin très tôt pour le travail. Je rassemble donc mes divers papiers, livres et copies corrigées pendant le WE. Le tout étant regroupé je cherche mes clés de voiture. Comme d'habitude je ne les trouve pas. Où sont-elles ? Je me remémore les différents endroits de la maison où je peux les avoir laissées – la porte du garage que j'ai ouverte, les établis car j'ai bricolé, le jardin puisque, j'ai repiqué des salades juste après les avoir achetées. Pas de clés. Ma femme me fait remarquer que ce doit être le lutin spécialisé qui les a encore cachées, phrase rituelle et que vraiment il m'en veut tous les dimanches soirs. Elle rigole (pas de connotation dans « rigole » ? Oui) en me faisant remarquer une fois de plus que mises au même endroit me simplifierait la vie pour les retrouver ce à quoi je réponds comme toujours que des clés sont faites pour ouvrir des portes et donc sont mobiles par essence. Elle me répond que cela n'empêche pas de les ranger. Bref une demi-heure à tourner, à pester pour ne pas les retrouver jusqu'à ce que je les aperçoive près de la machine à pain. Je tourne en rond au sens propre, je m'agite beaucoup à la fois pour les trouver mais aussi pour signaler que je les cherche, que je suis en petite colère et que de l'aide serait bienvenue. En fait je m'agite plus que je ne les cherche.
|
Je tourne en rond au sens propre, je m'agite beaucoup à la fois pour les trouver mais aussi pour signaler que je les cherche, que je suis en petite colère et que de l'aide serait bienvenue. En fait je m'agite plus que je ne les cherche. Je pense également à la fois où il était 22h et mes clés toujours « perdues » avec un petit frisson au cas où elles seraient introuvables. Que ressens-tu ? rien de vraiment notable. Peut-être une réduction étrange du champ de vision (étrange d'ailleurs car côté pensées c'est plutôt l'inverse).
|
Je pense également à la fois où il était 22h et mes clés toujours « perdues » avec un petit frisson au cas où elles seraient introuvables. Je peste contre moi-même et me disant que vraiment il faudrait que je me mette à les ranger (tout en ne me persuadant pas). Je me fais le film de mes actions de la journée et plus spécialement de la dernière pour localiser ces clés tout en les cherchant. Je visualise le trousseau de clés et ces différents endroits en me remettant en situation.
|
C'est de la colère (une petite colère) avec parfois une angoisse qui fait référence à une situation antérieure plus délicate
|
Je ne sais pas ranger certaines de mes affaires – les clés, ma carte bleue en particulier. Cette incapacité me met donc en colère première colère lorsqu'elle me pénalise réellement. Je m'attaque donc par clés interposées. Quel est ton territoire ? la sécurité ? l’estime ? l’image ? ton efficacité ? Efficacité oui. Les ricanements – voire la franche hilarité de ma femme en rajoutent. Ceci est une autre colère et un autre territoire.
|
Il y a quelques mois la personne chargée de la reprographie dans mon service de master est venue me signaler qu'une de mes secrétaires pédagogiques lui avait demandé – et elle l'a fait – de faire photocopier un document (jugé sectaire en [LOC]) de 400 pages. Cette secrétaire a accumulé les fautes professionnelles depuis son retour de congés longue maladie. Sans compter les retards, absences, usage du tabac dans son bureau (elle reçoit des étudiants), facture télé-phonique à elle seule supérieure à celle des neuf autres secrétaires, elle a eu la « stu-pidité » de demander ce service alors que de nombreuses boutiques de photocopies exis-tent face à la fac ou dans [LOC]. J'ai donc saisi le document photocopié – lui ai rendu l'original – est lui ai demandé d'aller chercher cette photocopie au directeur d'UFR son supérieur chargé de la gestion des person-nels. Elle est depuis une année en situation « délicate » puisqu'à ce ce jour il ne lui reste que quelques semaines avant son éviction du service par mutation imposée à ma demande et à la grande satisfaction des autres person-nels du service.
|
J'ai eu l'impression d'une accélération de la circulation sanguine avec une envie irrésis-tible d'en découdre avec cette secrétaire. En même temps les bras m'en sont littéralement tombés.
|
Une accélération du temps avec fim de toutes les âneries déjà recensées. Pas possible qu'elle soit aussi stupide me suis-je dit à haute voix. La lecture suprficielle de la photocopie m'a amené à des hurlements de rire.
|
Colère avec dégoût, écoeurement et proba-blement un peu de tristesse de constater le manque de discernement. La colère est ici principalement traitée.
|
En fait la loi principalement ainsi que mon autorité qui a été une fois de plus attaquée par cette secrétaire. D'une façon plus globale le non respect de code de conduite généra-lement admis par chacun. Le budget du master a également été sérieusement attaqué. La tristesse évoquée est relative à l'image que j'ai des individus aptes au discernement et peut-être également à ma difficulté de comprendre ce type de comportement.
|
Lieu : [ORG]. Temps : il y à 6 ans. Situation : je présente pour la première fois un cours théorique de 4h00 en amphi devant plus de 100 étudiants. J’ai été prévenu 2 semaines avant et on me demande de présenter les concepts et principes de traitement ostéopathique. Pour ce faire, je dispose d’un plan que j’ai dû définir, d’un support de cours type ppt que je n’ai pas eu le temps de faire corriger. Qui n’est pas corrigé (tu as choisi de ne pas prendre le temps, en affinant)
|
Tension dans les fosses lombaires, les reins et la gaine viscérale du cou (larynx, pharynx), sensation de froid dans le dos et les bras. précis !
|
J’espère que j’aurai réponse à toutes les attentes et questions des étudiants, que l’exposé sera clair et que mes fautes d’orthographes sur le ppt ne poseront pas trop de problème.
|
Une seule émotion : La peur
|
Les territoires sont : ma compétence et ma maitrise à transmettre un savoir, l’image de moi que je veux projeter. par qui ? par toi
|
Nous sommes avec un groupe de copains. Mon mari raconte une blague que je ne trouve pas du tout drôle.
|
Je ressens comme une boule à piquants dans le bas du ventre.
|
Je pense : « Pfff, il est nul. »
|
L’émotion ici me semble être seulement de la colère.
|
Le territoire attaqué est peut-être ma tranquillité mentale. Je serais en colère parce que j’ai écouté une histoire qui ne m’intéresse pas, au lieu de m’occuper de choses qui me plaisent plus, de laisser mes pensées vagabonder.
|
Un mercredi après-midi, cours de pratique P1. Un groupe de 5 individus parlent et rigolent. Je demande à la classe entière de faire moins de bruit. Le petit groupe continue de parler. Je les regarde et je leur demande de se taire par un geste (le doigt sur la bouche). Le petit groupe continue de parler.
|
Visage rouge, mains tremblantes, tension dans la gorge.
|
Images : je ne vois que le petit groupe qui fait du bruit, je n'entends que leur bruit et je me dis qu'ils me dérangent. Ça fait déjà 2 fois que je les reprends, ils ne réagissent pas, j'ai l'impression qu'ils n'écoutent pas le prof et qu'il se moque de ce qu'on peut leur dire.
|
Une seule : la colère.
|
[LOC] attaqués : image de moi (mon autorité) et mes savoirs ???je ne comprends pas savoirs, tu veux dire règles ??? (les étudiants sont censés ne pas faire de bruit lorsque le professeur parle)
|
Il y a trois semaines (et depuis quelques mois) j’étais triste parce que je sentais que je n’avancé pas dans ma thèse et je me sentais très nulle. J’ai donc parle a mes tuteurs pour améliorer mes méthodes de travail car je savais qu’il y avait de la motivation mais je n’arrivais pas à avoir les bons méthodes de travail. Entre les choses qu’on a discuté ils m’ont suggéré de faire les calculs analytiques (ma faiblesse) immédiatement car avant j’avais une tendance à faire la partie numérique (mon point fort) avant et la partie analytique après.. Trois semaines après. utile ? JE SUIS D'ACORD, LA PSICOLOGIE COGNITIVE N'AS PAS BESOIN DE L'HISTOIRE DE LA PERSONNE, JE PENSE QUE J'AI MIS CA POUR JUSTIFIER QQUE CHOSE. Je suis dans mon bureau en train de faire des calculs pour un projet. Il y a un calcul en particulier que je ne comprends pas. D’abord, je répète ce que je viens de faire et je trouve la même réponse qu’avant. je ne comprends toujours pas. J’ai une émotion (mes ressentis physiques et mes penses me dit ca) et en ce moment je n’arrive pas à comprendre quelle est l’émotion et à la traiter. Comme j’ai l’ordinateur en face de moi je commence à faire la grille.
|
J’ai envie de vomir dégout ? peur ? J’ai quelque chose dans la gorge. J’ai mal au cou. Je sens que ma tête va exploser. Je vois un peu flou. J’ai envie de pleurer. Je sens mes mains mortes sans envie de bouger. cela rappelle la peur, voire la panique D ACCORD
|
Images + Dialogue de moi avec moi : D’abord je me dis dans ma tête en anglais «You must see the larger picture’’. Je vois les feuilles floues. Je dis en espagnol «Regarde petit à petit, ligne par ligne pour comprendre quelle est vraiment la question est ensuite tu peux la noter et après tu te reposes et après on verra.». «tu ne dois pas être triste (comment sais-tu que tu es triste à ce moment là ?) encore une fois, tu dois être capable de faire les calculs, tu dois être efficace, vas y, vas y». ICI J'AI UTILISE TRISTE DANS LE SENS QUOTIDIENNE, SANS PENSER AUX EMOTIONS. J ETAIT EN TRAIN DE PARLER AVEC MOI MEME ET JE SAVAIS QUE J ETAIS TRISTE AVANT MAIS JE NE SAVAIS PAS SI J ETAIS TRISTE EN CE MOMENT. Au même temps je voyais l’image de mon tuteur hier quand elle m’a demande si ca avançait bien cette semaine. Je n’entendais pas sa voix. «Mais tu es nulle, le calcul de cette semaine est vraiment facile, c’est un truc de la première année’’. «Oui mais la condition qu’il a mis c’est quand même bizarre ψ(N+1)= ψ(N)». Je voyais la formule dans ma tête avec mon écriture et un peu flou. «peut être mon tuteur a tort, je pense que les conditions qu’il m’a donné ne sont pas suffisantes». Je voyais mon autre tuteur quand il m’a explique ce que je devais faire.. «Je vais faire la grille, je vais faire la grille pour comprendre ce que j’ai»
|
Emotion traitée: Colère, tristesse, mélange de deux ? Les ressenties physiques ne me donnent pas suffisamment d’information.
|
Si émotion=colère. Territoire attaque : Une décision prise avant : Je ne vais plus penser que je suis nulle, je vais être efficace, je vais avoir une bonne méthode pour bien réussir mes études. Si émotion=tristesse. Objet aimé 1: Mon image de moi. Objet aime 2 : Une décision.
|
Il y a quelques mois la personne chargée de la reprographie dans mon service de master est venue me signaler qu'une de mes secrétaires pédagogiques lui avait demandé – et elle l'a fait – de faire photocopier un document (jugé sectaire en [LOC] ???par qui ???) de 400 pages. Cette secrétaire a accumulé fait plusieurs ?? combien ?? fautes professionnelles depuis son retour de congés longue maladie. Sans compter les retards, absences, usage du tabac dans son bureau (elle reçoit des étudiants), facture téléphonique à elle seule supérieure à celle des neuf autres secrétaires ?? si on compte, cela fait combien ?? , elle a eu la « stu-pidité »(même entre guillemets, c’est non ) de demander demandé ce service alors que de nombreuses boutiques de photocopies existent face à la fac ou dans [LOC]. J'ai donc saisi pris le document photocopié – lui ai rendu l'original – et lui ai demandé d'aller chercher cette photocopie au directeur d'UFR son supérieur chargé de la gestion des personnels. Elle est depuis une année en situation « délicate » puisqu'à ce jour il ne lui reste que quelques semaines avant son éviction du service par mutation imposée à ma demande et à la grande satisfaction des autres personnels du service.
|
J'ai eu l'impression d'une accélération de la circulation sanguine avec une envie irrésis-tible d'en découdre avec cette secrétaire. ↔ceci n’est pas spécifiquement physique. En même temps les bras m'en sont littéralement tombés. ressenti physique ??
|
Une accélération du temps avec film de toutes les âneries déjà recensées. Pas possible qu'elle soit aussi stupide me suis-je dit à haute voix. La lecture superficielle de la photocopie m'a amené à des hurlements de rire. Ce n’est plus une pensée-conséquence de la situation
|
Colère avec dégoût quels sont les signes de dégoût ???, écoeurement et proba-blement un peu de tristesse de constater le manque de discernement.pas d’interprétation ici. La colère est ici principalement traitée.
|
En fait la loi principalement ainsi que mon autorité qui a été une fois de plus attaquée par cette secrétaire. D'une façon plus globale le non respect de code de conduite généra-lement admis par chacun. Le budget du master a également été sérieusement attaqué. La tristesse évoquée est relative à l'image que j'ai des individus aptes au discernement et peut-être également à ma difficulté de comprendre ce type de comportement. on n’en traite qu’une et tu as proposé la colère
|
Au téléphone, le soir juste avant de se coucher, ma copine et moi, récit qui m’a rendu jaloux
|
Corps qui devient chaud, battements du cœur qui s’accélèrent
|
Je me suis posé des questions sur ce qu’elle m’avait raconté : Pourquoi elle l’avait fait ? Est-ce que j’aurais fait ça à sa place ? Dans quel but a-t-elle fait ça ?
|
Colère
|
Mon besoin de sécurité (sécurité de notre couple). Mes croyances (attente qu’elle ne se comporte pas de cette façon car moi je n’aurais pas fait ce qu’elle a fait si j’avais été à sa place)
|
Cantine, à la fac, portion de nourriture insuffisante
|
Cavité buccale, estomac, plaisir anticipé (assiette bien remplie) insatisfait
|
Je vois une image avec plus de nourriture
|
ABSENCE DE RÉPONSE
|
J'ai faim, je veux une assiette bien remplie
|
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.