Behavior
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| Feeling
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| Thinking
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| Emotion
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| Reason
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|---|---|---|---|---|
Être présent lors d’un conflit
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J’avais peur, tremblement
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Etre seule, incapable de changer la situation actuelle
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Peur
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[LOC] liens sociales
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J’ai pris un poste de chef de clinique en néphrologie dans ce service 2.5 mois avant l’épisode. Je suis gériatre et donc pas spécialisée dans les maladies rénales. Avec ce poste, je me forme donc plus spécifiquement à ces prises en charge en même temps que je prépare ma thèse d’épidémiologie et que je donne des cours aux étudiants. Emploi du temps chargé +++, je suis fatiguée et je n’ai pas totalement confiance en moi sur ce poste puisque je ne suis pas dans ma spécialité médicale d’origine.
Une patiente se dégrade dans le service d’hospitalisation dans lequel je travaille. Patiente extrêmement grave et très fragile pour laquelle il me paraissait évident de ne pas entreprendre de soins de réanimation si poursuite de l’aggravation. On ne prend jamais ces décisions seules. Ma collègue direct (même échelon) n’étant pas là j’ai fait appel à ma supérieure. La PUPH du service (ma supérieure) est entièrement d’accord avec moi. J’inscris donc cela dans le dossier, je préviens la famille, les rencontre longuement, discute avec les équipes infirmières. Je sors de l’hôpital à 22h pour gérer cette situation. Le lendemain, j’arrive fatiguée à l’hôpital. Nous voyons les patients le matin. Ma co chef apprend la décision prise la veille à propos de la patiente. Elle rentre dans une colère importante car je ne l’ai pas appelée pour prendre la décision (elle était rentrée chez elle plus tôt pour une histoire de fibre internet). Elle m’en veut énormément car n’est pas d’accord avec moi. Elle m’appelle donc pendant cette journée pour la moindre chose sur mon téléphone et me faire des reproches sur d’autres prescriptions sur un ton agressif. Elle ne me parle plus, me parle sur un ton agressif et me fait des reproches devant les internes et devant les infirmières. Je lui propose que nous en discutions calmement mais elle me répond « être trop en colère pour ça ». J’ai terminé la contre-visite avec les internes les larmes aux yeux, eux ne savaient plus où se mettre et essayait de me rassurer sur ma légitimité.
Il a fallu 1 semaine pour que ma collègue se calme et me reparle calmement. Désormais les choses sont rentrées dans l’ordre.
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Mal au ventre (angoisse d'avoir mal fait les choses), pleurs, mutisme
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Sidération, sous le choc
- PEUR d’avoir mal fait les choses auprès de ma collègue, peur de ne pas me sentir appréciée, sentiment de perte de légitimité dans le service.
- TRISTESSE pour la patiente qui n’aura pas les soins que je juge adaptés à sa situation.
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Peur
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- PEUR d’avoir mal fait les choses auprès de ma collègue, peur de ne pas me sentir appréciée, sentiment de perte de légitimité dans le service.
- TRISTESSE pour la patiente qui n’aura pas les soins que je juge adaptés à sa situation.
Territoire attaqué : confiance en moi, légitimité, besoin d'être accepté dans ce nouveau poste.
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Ma fille est anorexique,
Elle pleure derrière son petit dej parce que je lui dis qu’il est nécessaire qu’elle prenne son déjeuner en bas et non dans sa chambre.
Je hausse le ton, fatiguée d’une mauvaise nuit, fatiguée de ne pas voir d’amélioration, fatiguée de mettre tout de côté pour ne me consacrer quasiment qu’à cette situation (tout en maintenant mon activité professionnelle), fatiguée de ne pas trouvé de réponse, en colère d’avoir l’impression que cette situation gâche tout autour de nous, nous prive de vacances au ski en famille, pourtant très attendu, nous impose un contrôle sur tout (alors même que le contrôle est l’une des cause de la maladie),
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Je ressente une envie de prendre ma fille dans les bras, mais aussi de la secouer pour lui dire « réagit », j’ai envie d’hurler, mais je garde mon calme derrière un café, presque sans bouger.
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Confuses
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Colère
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Il me semble que je donne beaucoup sans ne rien recevoir (le problème y étant d’attendre de recevoir….)
Mais la situation n’avance pas et l’état somatique de ma fille se dégrade.
Psychologue, sophrologie, nutritionniste, pédiatre….
Tous la mette en garde, mais, cela n’a pas d’effet. Elle est triste, profondément triste et nous alternons entre tristesse et colère.
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J’étais en cours de Français-Philosophie en 1ère année de prépa. La professeure de français que nous avions parlait de façon monotone ce qui était très compliqué pour moi et d’autres élèves pour suivre son cours. En plus de cela, la majorité des élèves de la classe (moi compris) avaient des khôlles à réviser soit pour le soir même soit le lendemain (les cours de français ayant lieu le mercredi après-midi). Nous avions tous (ou presque) pour habitude de réviser nos khôlles ou de faire nos devoirs maisons de Mathématiques ou Physique pendant les cours de français. Cependant, la professeure avait pris l’habitude de surveiller tous mes faits et gestes pendant les cours donc j’ai fini par arrêter de faire autre chose que du français (ou du dessin sur mon cours de français) afin de ne pas me faire reprendre injustement. Lors de ce cours, mes collègues du rang derrière moi ([PER] et Emma) m’ont demandé de l’aide pour le devoir maison de Mathématiques qu’ils étaient en train de faire. Je passé mon brouillon à [PER] afin de rester la plus discrète possible puis suis retournée à mes occupations. [PER] a ensuite fait passer le brouillon à Emma. La professeure ayant vu mon action de transmission de brouillon et la non-concentration de Emma et [PER], elle a agi : elle s’est dirigée vers Emma (tout en continuant son cours) lui a arraché la feuille des mains puis est partie vers le fond de la salle (j’étais au 1er rang contre le mur et Emma était au 2ème rang côté allée). Arrivée au fond de la salle elle a fait une boule de papier avec la feuille puis est revenue devant et a jeté la boule de papier à la poubelle en me regardant droit dans les yeux. Ce comportement m’a énervée, mais il s’avère qu’elle s’était trompée de feuille et avait jetée celle d’Emma (qui est allé la récupérer à la fin du cours). À ce moment, j’ai ressenti un mélange d’émotions différentes : colère, rire, amertume vis-à-vis du comportement de la professeure. J’ai ensuite continué de « suivre » son cours pour toujours essayer de me fondre dans la classe.
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Pas de ressenti physique particulier.
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J’ai ressenti de la colère vis-à-vis de son comportement et de son regard accompagnant l’action de jeter la feuille. Je me suis dit « mais qui fait ce genre d’action ? », « quel prof réagit de cette manière ? ». C’est comme si elle avait des comptes à me rendre, qu’elle m’en voulait de quelque chose. C'était un choc de voir cette action se réaliser. J'ai aussi eu du mal à y croire au début tellement cela me paraissait aberrant. Je me suis sentie agressée par cette action visée et rabaissée par sa façon de me regarder. J’ai eu le ressenti de recevoir un regard haineux. Le fait qu’elle se soit trompée de feuille a calmé cette colère et l’a modifié plus en amertume : j’avais envie d’en rire mais ça m’avait tout de même blessée d’avoir été visée de cette manière-là.
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Colère
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Je me suis sentie attaquée en temps qu’individu. Il n’y avait aucune raison pour que je reçoive ce regard insistant. Ce sentiment de colère a probablement été accentué par un sentiment d'injustice déjà présent vis-à-vis de cette professeure. Je me suis tout de même sentie agressée par cette action.
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Contexte : projet en collaboration entre ma formation, un master de recherche, et une école d’art.
J’ai démarré ce projet en collaboration avec une étudiante en art, nous avons petit à petit établi une piste de projet complète, qui a été progressivement validée par un professeur chargé de ce cours. En effet, ce professeur nous a encouragé sur notre piste, en disant que cela était très intéressant, que notre manière de traiter notre thématique et de ce qui peut en découler comme production, sera très pertinente à réaliser.
Problème : jour du premier oral pour rendre compte de notre piste, avant de pouvoir la réaliser, ce même professeur rejette notre sujet, qu’il juge dorénavant pas adapté au sujet car complexe. Il nous annonce qu’il faut donc changer de piste.
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Durant cet oral nous étions debout, dans le froid, la salle étant peu chauffée.
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[LOC] situation a provoqué chez moi de l’incompréhension, de la déception et ainsi une difficulté à rebondir afin de proposer une solution au problème.
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Tristesse
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Mon ego a été affecté en remettant en question un travail de plusieurs semaines, ainsi que mon confort, car il s’est produit une remise en question soudaine d’un projet où j’ai pu être confiante et que j’ai appris à aimer développer.
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Je suis animatrice depuis maintenant 4 ans. Cette été j'étais en centre de loisirs et nous avions de nombreux stagiaires. Lors d'une après-midi, nous demandons à l'un d'eux de s'occuper des enfants sur une partie de l'activité. Cet animateur nommé [PER] s'écrit "Oh mais je fais toujours tout, Sylvia et Selma on voit jamais faire des trucs". Je ne réplique rien mais le laisse s'occuper à lui tout seul de l'activité cette après-midi là.
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Après sa remarque, j'avais un noeud amer dans la gorge, envie de pleurer (symptôme toutefois courant des fins de semaines dans l'animation) et j'avais du mal à remettre de l'énergie dans mon contact avec les enfants.
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J'étais particulièrement vexée par le fait qu'il suppose que je ne donne pas mon maximum. Je ne pouvais pas m'empêcher d'egoïstement me remémorer de tous les moments où je prenais en main les animations. D'un autre côté, j'avais envie de lui montrer les réalités de l'animation. Car si il se sentait sur-exploité dans ces conditions, il allait vite réaliser ce que c' était que de réellement gérer seul.
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Tristesse
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Entre Tristesse et Colère, plutôt une profond vexation qui attriste et remet en question. Si en donnant mon maximum et en faisant tout pour que leur stage soit le plus agréable et éducatif possible je restais d'après lui criticable, je perdais ma valeur et ma motivation.
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J'étais en cours de programmation. Mon code ne fonctionnait pas : j'avais un message d'erreur. J'appelle mon professeur de TD et je lui montre mon code ainsi que l'erreur. Il me dit "ça c'est faux", il va au tableau, écrit un code (qui n'était pas identique au mien) et me dit "Tu as écrit ça et c'est faux.". Je lui réponds "Non je n'ai pas écrit ça, j'ai écrit..", et il me coupe la parole pour me dire "si c'est ce que tu as écris et c'est faux", je lui dis "Bah non ce n'est pas ce que j'ai écrit, ...", il me répond "alors c'est équivalent" et je réponds "D'accord, je voulais...", il me coupe la parole : "Tu peux me laisser parler ? Je ne peux pas parler". S'en suit un échange sur un ton passif agressif où j'essaie de lui expliquer que j'aimerais lui expliquer ce que je voulais faire et il me répond que je l'empêche de parler. J'ai arrêté, me suis excusée et l'ai écouté (car les profs ont toujours raison non ?).
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J'avais les mains qui commençaient à devenir moites, le cœur qui s'accélère et j'avais un peu chaud à la tête.
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J'ai tout d'abord pensé que c'était humiliant la façon dont il me disait que mon code était faux et que c'était humiliant, puis j'ai pensé qu'il n'était pas pédagogue et que ce n'était pas en me disant que c'est faux sans me laisser expliquer ce que je voulais faire qu'on allait progresser. J'ai aussi pensé qu'il essayait d'instaurer un rapport de force, de hiérarchie entre nous et lui (il vient tout juste de commencer sa thèse et nous sommes en M1) seulement dans certaines conditions et que dans d'autres il voulait qu'on le considère comme notre égal et que finalement tout était plus compliqué.
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Colère
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Blessée dans mon ego, impression que ma parole n'a pas sa place vu que j'avais faux dans tous les cas. Je me suis sentie attaquée.
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Il y avait eu des suspicions de triche d'un élève dans un contrôle de la part de l'enseignante. Après une sanction de la part de cette enseignante, trouvant les raisons de la suspicion plus que farfelues voire aberrantes, nous (l'élève et moi) décidâmes d'aller en parler à la proviseure.
La proviseure en nous voyant arrivée nous a annoncé qu'elle savait déjà pourquoi nous venions la voir, puis sans nous laisser intervenir s'est lancée dans un monologue, monologue qu'elle conclut en me disant que c'était inacceptable de soutenir de telles actions.
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J'ai senti de la colère parce qu'on ne m'a pas laissé exprimer et pire parce qu'elle avait jugé avant d'écouter ce qu'on avait à dire.
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J'ai senti qu'il n'y avait pas la possibilité de débattre et que cette conversation ne pouvait aller que dans le sens du rapport de force hiérarchique.
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Colère
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J'ai d'abord été attaqué par l'impossibilité d'avoir un échange avec la proviseure. Par la suite, j'ai été attaqué par son mépris envers nous qui nous renvoyait à notre état hiérarchique d'élève et d'infans.
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J'étais en cours. La professeure parlait de manière monotone. Cela a réussi à me déconcentrer.
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Mon regard s'est détaché. J'avais l'impression de ne plus entendre ce qu'elle disait.
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Elle a un don, je n'avais vu cela.
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Tristesse
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J'ai perdu la croyance selon laquelle j'avais une grande capacité de concentration qui savait ne pas prendre en compte les spécificités du prof.
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C'était pendant une colle de fin de prépa, pendant la période de préparation des oraux des [ORG] en mai ou en juin. Cet oral d'histoire consistait en un exposé sur le sujet "Être catholique en [LOC] sous la [ORG]". La scène est donc advenue pendant cet exposé, réalisé dans une salle de cours, assis à une table en face de mon professeur d'histoire. J'ai déclamé ma colle durant 20 minutes comme à chaque fois.
Quant au professeur, il était sur son ordi face à moi, prétendument pour prendre des notes, mais il ne m'a que peu regardé : il rigolait toutes les quelques minutes en regardant son écran, puis se mettait tout à coup à tapoter rapidement sur son clavier en souriant. Au bout d'un certain temps, il relevait la tête vers moi, faisait mine de hocher la tête puis reprenait ses activités.
Je n'ai pas bronché.
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Ma température corporelle est montée, et j'étais plus crispé que d'habitude, je ne faisais plus de gestes de mains et mon élocution s'est faite plus mécanique.
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J'étais un peu tendu à l'idée de rater ma colle, non pas par peur de la réaction du professeur, mais dans la perspective des oraux approchant. Quand je l'ai vu en train de rigoler sur son ordinateur, la frustration est montée en moi : quel manque de respect total ! Dire qu'il était payé pour me faire passer cette colle. La vérité, c'est que je savais presque à 100% ce qu'il faisait : il conversait avec un ami sur Whatsapp, qu'il a installé sur son ordinateur. Je m'en doutais car... je l'ai vu faire pareil en cours pendant l'exposé d'un camarade, assis au fond de la classe, j'ai vu son écran et il envoyait des GIF et autres blagues à ses amis ou des petits smileys à sa femme.
Bref, alors que verbalement je continuais d'avancer dans ma colle, et qu'il ne me regardait pas, toute ma dépréciation du personnage s'est cristallisée, et il m'est très clairement apparu qu'il me faisait un peu pitié, et que ça ne valait pas le coup de dire quoi que ce soit. Je me souviens avoir hésité à arrêter de parler pour voir sa réaction, alors que je le voyais pratiquement éclater de rire sur son écran en plein milieu d'une de mes phrases sur un sujet pas si rigolo, sans s'excuser, mais je n'ai finalement pas réagi.
De plus, je ne pouvais m'empêcher de penser à l'ancien prof d'histoire qu'on avait, c'est-à-dire quelqu'un de compétent, éloquent et un peu plus intéressé par ce qu'il faisait.
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Colère
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Territoires attaqués : honnêtement, l'exposé durant lequel j'avais vu mon prof s'esclaffer sur son ordi depuis le fond de la salle était assez ennuyeux. Le voir faire de même pendant mon exposé, c'était beaucoup moins marrant ! Je pense que j'étais en partie vexé. Cela voulait dire que j'étais un peu ennuyeux.
Le sérieux voire le côté dramatique de la situation, à un mois des oraux et dans la matière que je redoutais le plus était complètement remis en cause par le clown qui me faisait face.
C'était donc aussi une colère teintée d'appréhension, parce que je me rendais compte que ce professeur n'était pas là pour m'assister, pour m'accompagner malgré ses beaux discours, mais que j'étais en fait tout seul dans ma préparation.
Enfin, il y avait peut-être une attaque de ma capacité-même à réussir l'oral d'histoire de l'[ORG] : voir ce professeur face à moi a mis en doute tout ce qu'on a fait pendant l'année, d'autant que ce n'était pas la première fois, beaucoup de gens de la classe le critiquaient.
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Contexte : en 2ème année de prépa, moi et ma colocataire habitions loin du lycée, on partait très tôt mais parfois ça ne suffisait pas et on arrivait avec entre 1 et 5 min de retard, jamais plus. C'était déjà arrivé quelques fois en cours de français, on s'excusait à chaque fois.
Un jour en fin d'année, le professeur a fait un cours facultatif, seulement une quinzaine de personnes étaient présentes. C'était mon cours préféré, moi et ma colocataire avons décidé d'y aller malgré le travail qu'on avait (on aurait très bien pu rester chez nous pour dormir ou réviser).
On est arrivées en courant à exactement 8h02, le professeur (alors que le cours n'avait pas commencé) ne nous a même pas laissé le temps de nous excuser et a directement dit "vous avez du retard je ne vous accepte pas dans mon cours", on a répondu que l'on avait eu un problème de bus (ce qui était vrai comme à chaque fois que l'on était en retard) et il a répété que ça ne l'importait pas et qu'il ne nous acceptait pas dans son cours.
Nous sommes donc sorties de la salle très énervées et frustrées car nous avions fait l'effort de nous lever malgré la fatigue et la charge de travail que nous aurions pu prioriser, et à cause d'un retard de 2 min dont on n'était pas responsables, l'accès au cours nous a été refusé sans même laisser place à la discussion.
Avec ma colocataire nous sommes parties et avons exprimé notre colère et notre mécontentement toutes les 2.
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Larmes aux yeux (de rage), boule au ventre, poings qui se serrent.
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J'ai eu une très forte envie de me disputer avec ce professeur car j'ai ressenti un fort sentiment d'injustice et d'incompréhension (j'étais l'une des seules de la classe à aimer le français, il m'appréciait et j'étais une bonne élève, parmi les seules à participer lors de ses cours), le refus de conversation/discussion de sa part a provoqué une forte colère chez moi, amplifiée par mon état de fatigue. J'ai pensé qu'il était sûrement de mauvaise humeur ce matin-là, et qu'il l'avait projeté sur nous de manière injustifiée et surtout injuste.
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Colère
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Attaque de mon accès au cours auquel j'ai choisi d'assister par pur intéret personnel contrairement à la moitié des élèves de la classe.
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J’étais en cours de Français-Philosophie en 1ère année de prépa. La professeure de français que nous avions parlait de façon monotone ce qui était très compliqué pour moi et d’autres élèves pour suivre son cours. En plus de cela, la majorité des élèves de la classe (moi compris) avaient des khôlles à réviser soit pour le soir même soit le lendemain (les cours de français ayant lieu le mercredi après-midi). Nous avions tous (ou presque) pour habitude de réviser nos khôlles ou de faire nos devoirs maisons de Mathématiques ou Physique pendant les cours de français. Cependant, la professeure avait pris l’habitude de surveiller tous mes faits et gestes pendant les cours donc j’ai fini par arrêter de faire autre chose que du français (ou du dessin sur mon cours de français) afin de ne pas me faire reprendre injustement. Lors de ce cours, mes collègues du rang derrière moi ([PER] et Emma) m’ont demandé de l’aide pour le devoir maison de Mathématiques qu’ils étaient en train de faire. Je passé mon brouillon à [PER] afin de rester la plus discrète possible puis suis retournée à mes occupations. [PER] a ensuite fait passer le brouillon à Emma. La professeure ayant vu mon action de transmission de brouillon et la non-concentration de Emma et [PER], elle a agi : elle s’est dirigée vers Emma (tout en continuant son cours) lui a arraché la feuille des mains puis est partie vers le fond de la salle (j’étais au 1er rang contre le mur et Emma était au 2ème rang côté allée). Arrivée au fond de la salle elle a fait une boule de papier avec la feuille puis est revenue devant et a jeté la boule de papier à la poubelle en me regardant droit dans les yeux. Ce comportement m’a énervée, mais il s’avère qu’elle s’était trompée de feuille et avait jetée celle d’Emma (qui est allé la récupérer à la fin du cours). À ce moment, j’ai ressenti un mélange d’émotions différentes : colère, rire, amertume vis-à-vis du comportement de la professeure. J’ai ensuite continué de « suivre » son cours pour toujours essayer de me fondre dans la classe.
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J'ai ressenti une boule de pression dans ma cage thoracique comme lorsque je suis stressée. Je ne me souviens pas d'autres ressentis physiques.
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J’ai ressenti de la colère vis-à-vis de son comportement et de son regard accompagnant l’action de jeter la feuille. Je me suis dit « mais qui fait ce genre d’action ? », « quel prof réagit de cette manière ? ». C’est comme si elle avait des comptes à me rendre, qu’elle m’en voulait de quelque chose. C'était un choc de voir cette action se réaliser. J'ai aussi eu du mal à y croire au début tellement cela me paraissait aberrant. Je me suis sentie agressée par cette action visée et rabaissée par sa façon de me regarder. J’ai eu le ressenti de recevoir un regard haineux. Le fait qu’elle se soit trompée de feuille a calmé cette colère et l’a modifié plus en amertume : j’avais envie d’en rire mais ça m’avait tout de même blessée d’avoir été visée de cette manière-là.
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Colère
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J’étais en colère contre cette professeure dont j’ai trouvé le comportement (regard insistant) injustifié. J’étais un peu en colère contre Emma et Valentin qui n’avait pas été discret sur le passage de feuille et le débat autour du devoir.
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voir grille de la semaine dernière (collaboration avec une école d'art où un professeur a rejeté un projet)
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voir grille de la semaine dernière
(cette partie avait été peu remplie car les émotions ressenties étaient "faibles" et donc ne permettaient pas d'avoir des ressentis physiques notables)
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voir grille de la semaine dernière
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Colère
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voir grille de la semaine dernière
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Lors d'un match de tennis, je suis tombé contre une adversaire qui était très désagréable. Lors des pauses entre les jeux, elle faisait tout pour prolonger les pauses: aller au toilette longtemps, papoter avec les autres filles de l'équipe etc. Lorsqu'on jouait elle était très nerveuse et mauvaise joueuse donc elle criait, elle insultait etc. Elle était pas aimable du tout, pas très FairPlay et relativement anti-jeu. A la fin du match, on était en désaccord sur le score et elle a commencé à s'énerver et à remettre tout en question.
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pas de ressentis physiques particuliers
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j'en avais juste marre d'elle, elle m'énervait et je me retenais de lui dire certains trucs
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Colère
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la mauvaise foi de mon adversaire, sa façon de parler assez méprisante et "je sais tout"
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Nous étions en Juin, j'étais dans l'attente des résultats d'admission de l'[ORG]. Nous étions vendredi, en fin de journée, mon Papa est venu me chercher là où je travaillais cet été. Pendant le trajet du retour, je lui racontais les raisons pour lesquelles je pensais que je n'allais pas être prise à l'[ORG]. On s'est posés dans le canapé pour regarder le Tour de France et mon téléphone, posé sur la table devant moi, a affiché la notification d'un mail. C'était l'[ORG]. Je n'en revenais pas, j'ai regardé mon papa, je lui ai annoncé. On a pleuré tous les deux
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Mon corps a comme été libéré d'un poids, d'une pression. Larmes. Sensations qui parcouraient tout mon corps, euphorique.
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Tout le poids que m'enlevait mon admission à l'[ORG], toutes les opportunités qu'il me restait et tout le stress que cela m'enlevait.
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Joie
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Territoire conquis
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Je veux bien que vous le gardiez pour vous s'il vous plaît. Je n'aime pas l'idée d'avoir mes pensées exposées.
Je faisais la queue à la fin du cours pour poser une question. Pressé de sortir de la salle mais voulant ma réponse. J'attendais depuis 5 minutes.
J'étais impatient de poser ma question et partir. Je gesticulais et écoutais quelques mots de la question de la personne avant moi avant de m'impatienter et détourner le regard emportant mon écoute. Je regarde à droite à gauche, mes pieds, ma feuille.
Pendant ce temps, je vois qu'un autre élève arrive par derrière le professeur.
Dès que le premier élève eut fini de poser sa question et avant que ne puisse dire un mot, l'élève étant arrivé par derrière la professeure commence à poser sa question captant l'attention du professeur.
Il m'apparaît passionné, curieux et heureux. Il ne semble même pas avoir vu qu'il y avait une queue et qu'il l'a dépassé.
Il rebondit en posant de nouvelles courtes questions sur les réponses de la professeure, allongeant le temps de réponse.
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Je me souviens m'être encore plus agité, puis m'être plongé dans mes pensées sans bouger, abandonnant le souhait de poser immédiatement ma question et sortir de la salle. Plus aucun signe extérieur ni intérieur d'impatience jusqu'à ce que je sente la fin de la réponse approcher.
Du reste c'est flou et plus très précis.
J'ai sûrement serré les dents, ce que je fais toujours quand je suis énervé.
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C'est la deuxième fois qu'il me fait le coup. Il commence franchement à m'énerver.
Puis je me suis agacé de manière plus légère contre la professeure n'ayant pas fait respecter l'ordre. Je me suis aussi demandé ce que j'aurai fait à la place de la professeure avant de me dire que je n'aurai pas agit comme elle.
Puis j'ai réfléchi à comment faire pour que cela n'arrive plus. M'énerver contre lui ? Non. Lui en parler calmement ? Si j'ai le courage.
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Colère
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La situation était injuste. Seul moi l'ai ressenti et tout le monde avait un grand sourire.
Mon sens de la justice s'est révolté intérieurement.
Cela m'a plutôt énervé dans l'action (je dirai 5/10) puis avec le recul après y avoir réfléchit à nouveau le soir, je me suis dit qu'une telle colère n'était pas justifié sachant que ni le prof ni l'élève n'avait sûrement fait exprès. Je le savais déjà à chaud mais incapable de prendre en compte cet aspect correctement. Le sentiment à été jugé à nouveau à posteriori (2/10).
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Récit : Le jour de mon comité de suivi individuel de thèse de ma première année de thèse, qui représentait un jour important car il s'agissait d'une des premières présentations orales que je faisais devant des paires, s'est passé un évènement déplaisant.
A l'issue du déroulé de ce comité, j'ai déjeuné avec mes encadrants alors que j'étais résistante à l'idée de passer (encore) un moment avec eux.
NOTE : La relation professionnelle avec mes encadrants est de manière générale hostile.
Alors que le stress de la présentation était retombée, je ne voulais pas parler de ce moment avec mes encadrants, du moins pas dans l'immédiat. Cependant, l'un des sujets abordés durant cette discussion était mon ressenti par rapport à ce que j'ai reçu durant ce comité.
J'ai eu pour réaction de ne pas m'étendre sur le sujet et je suis restée mutique.
La fin de l'après-midi même, mon directeur de thèse est venu me voir et spontanément, je lui ai exposé mon envie de faire un point prochainement pour discuter du comité.
Il s'est alors montré très vindicatif par rapport à la réaction que j'ai eue lors du déjeuner en accompagnant ses propos par des reproches sur des faits encore plus ultérieurs à cet événement. Sur l'évènement de la même journée, il m'a fait comprendre que mes encadrant (dont lui) étaient "fâchés" par mon attitude et m'a laissée seule, sans rien dire avec ces reproches.
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Atterrée, impuissante, colère, incompréhension.
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Ils ne respectent pas mon envie de vouloir penser à autre chose.
La relation avec mes encadrants ne se passera jamais bien.
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Colère
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J'ai ressenti de la colère et de l'anéantissement.
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Un matin, j'arrive au bureau, et j'entends un collègue râler. Je dis bonjour comme si de rien était et je descend me faire un café. Ce collègue d'allure énervé entre aussi dans la salle café et je lui demande si ça va. Il me répond non très sèchement. Je bégaye un peu et lui dit : "je m'en doutais...", d'un air désolée. Il me répond sèchement encore une fois : "Bah demande pas alors. ". J'ai donc ensuite bégayé un "Oui désolée...". Puis je suis sortie et j'ai pleuré car je n'arrivais plus à contrôler mes émotions.
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Coeur qui s'accélère, fatigue, larmes
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J'ai pensé qu'il avait raison et que c'était stupide de lui avoir demandé ça. (80%)
Puis j'ai pensé que mon intention était d'être gentille et qu'il n'avait pas à me parler comme ça et surtout sur ce ton. (20%)
Mais j'ai principalement ressenti une grande tristesse.
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Tristesse
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Paroles "pas gentilles", sur un ton méchant, de la part d'un de mes collègues (que j'apprécie normalement) --> Tristesse et déception
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La situation est un TD de biomécanique où je suis l'enseignant. Je demande l'attention aux élèves car il s'agit d'un TD de révision pour leur examen, et leur préciser qu'il s'agit du meilleur moment pour s'entraîner efficacement. La plupart des élèves ne répondent pas et ne tentent pas de faire le sujet d'examen d'entraînement.
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Froid, renfermement, lassitude
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Il n'y pas de motivation chez les élèves, et je ne maîtrise pas les outils qui me permettraient de les motiver ; ou bien j'aurais du établir une ambiance de travail motivante dès les premiers TDs du cours.
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Tristesse
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[LOC] territoires "perdus" sont liés à la compétence, l'émotion vient d'un échec par rapport aux attentes que je m'étais fixées.
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Contexte (Je souhaite la confidentialité):
J’ai travaillé dans une boîte comme un ingénieur algorithmique. Le patron de la boîte m’a demandé de coopérer avec le chef de l’équipe matériel, et d’évaluer la performance d’un senseur.
Après avoir terminé l’évaluation, j’ai informé le chef de l’équipe matériel des performances et lui ai demandé s’il voulait lire le rapport final. Il a dit qu’il s’est rendu compte le problème et ne voulait pas lire le rapport. Donc, j’ai rendu le rapport comme le rendu quotidien au patron. (Dans le rendu quotidien, il faut écrire ce que l'on a fait, ce que l'on va faire, et peut-être montrer le résultat.) Le lendemain, le chef d'équipe matériel est venu me demander pourquoi j'avais envoyé le rapport au patron et lui dit qu'il y avait un problème avec le senseur. Il m'a également accusé de ne pas lui avoir montré à l'avance le rapport.
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Le visage devient rouge. (Probablement, la tension artérielle augmente)
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Cet homme est déraisonnable.
Il ne voulait pas que le patron sache que le senseur ne fonctionnait pas bien, et il ne voulait pas admettre qu'il pouvait y avoir un problème avec le matériel. Il n'admet jamais son erreur.
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Colère
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Il m'a blâmé, mais je n'ai pas tort au fond.
Tout d'abord, je lui ai déjà demandé s'il voulait le rapport, il a dit non. En plus, j'ai juste dit la vérité et fait une inférence dans le rapport qu'il y avait un problème potentiel avec le senseur. Il m'a blâmé parce qu'il ne voulait pas admettre qu'il pouvait y avoir un problème avec le senseur.
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Depuis septembre je suis en colocation avec 5 autres personnes que je ne connaissait pas avant. En octobre une de mes colocataire à ramener son chat chez nous avec notre accord à tous. Mais il y a deux semaines elle est partie une semaine dans le [LOC] et nous a laissé son chat sans nous prévenir. Ainsi personne ne savais qu'il fallait s'en occuper et un de mes colocataire à enfermer par mégarde le chat sur notre pallier la nuit. Le lendemain matin je sors pour me rendre en cours et je constate que le chat avait fait ses besoins sur le paillasson et ça empestait dans le hall (qui n'est commun qu'à deux appartements). Ainsi j'envoie un message sur le groupe de notre collocation pour prévenir, ce à quoi la maitresse du chat répond un simple "dsl je suis pas là je ne peux pas ramasser". Je me dit qu'elle va alors demander à quelqu'un de ramasser à sa place en échange d'une petite compensation mais lorsque je revient le soir, les excréments du chat sont toujours là et l'odeur est infecte. C'est alors que je m'énerve.
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À ce moment là j'étais offusquée et énervée, je sentais une boule chaude au niveau du plexus solaire.
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J'étais énervée qu'elle ne prenne pas les choses en main pour que l'incident ait le moins de répercussions sur nous et qu'elle ne s'excuse pas vraiment de ne pas nous avoir prévenu.
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Colère
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On ne respecte pas mon besoin d'avoir un lieu de vie propre et agréable à vivre.
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voir semaine précédente
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tension dans les épaules, boule chaude dans le plexus solaire
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ressentiment envers ma colocataire, énervement contre son manque de prise d'initiatives
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Colère
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impression de ne pas être respectée
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A la fin d'une journée, mon encadrant principal est venu dans mon bureau et m'a demandé un point sur la journée, n'ayant pas particulièrement de nouvelles à partager j'ai dis "rien de nouveau", il a donc répété cette phrase en soupirant. Il m'a ensuite pointé du doigt, m'a fixé droit dans les yeux en s'approchant et m'a dit de commencer à prendre au sérieux ma thèse d'un ton sec avant de partir sans rien dire de plus.
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Une pression sur la poitrine, des tremblements dans les bras et les jambes, la vision qui se noircie, boule dans la gorge
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Sa colère est injustifiée et il relâche les autres frustrations de sa journée sur moi par rapport à des choses que je ne contrôle pas.
Je trouve ça injuste mais il a peut être raison.
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Peur
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La confiance en la qualité et l'avancement de mon travail est chamboulée
La peur que la relation se dégrade et que cela se répète encore et encore
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Dans le cadre de ma thèse, je travaille sur la corrosion "des cuivres et bronze du patrimoine", c'est à dire les statues, toitures etc. Ma tutrice m'a invité à participé à une rencontre avec un conservateur du patrimoine, au [LOC], pour créer une relation de confiance avec les conservateurs et peut-être pouvoir obtenir des échantillons historiques de bronze. La rencontre se passe bien, ma tutrice explique mon sujet de thèse, le conservateur nous propose des échantillons à utiliser notamment le bras d'une statue. Jusque là je suis restée silencieuse mais j'attends une occasion de parler pour m'approprier le travail. Lorsque je vois la photo du bras en bronze, je m'exclame : "Ah c'est parfait, c'est une forme parfaite pour la découper à la scie !". Le conservateur fait les gros yeux, se tourne vers ma tutrice qui me répond "Mais non pas du tout, cet échantillon on a pas le droit de l'abîmer", puis s'adressant au conservateur embarrassée "rassurez-vous, on ne va pas le découper". Bref, je me rends compte que d'une part, je n'ai pas tout compris alors qu'il s'agit de mon projet et d'autre part, j'ai dit exactement ce qu'il ne fallait pas, le but étant de gagner la confiance du conservateur. Je bredouille, je m'excuse, essaie de le rassurer puis reste mutique.
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transpiration, chaleur, rire nerveux
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Oh la méga gaffe, j'aurais mieux fait de me taire, [PER] (ma tutrice) doit être déçue de moi voire regretter de m'avoir inviter ou sélectionner pour la thèse.
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Peur
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J'ai peur de ce qu'ils vont penser de moi.
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J'ai tenu un stand dans un marché de Noël avec plusieurs autres bénévoles et membres d'une association animalière. Nous sommes arrivées (ma mère et moi) tôt, vers 8h, sachant que le marché était plutôt loin de chez nous et que j'étais en lendemain de soirée. Nous avons installé le stand. La présidente de l'association est alors arrivée, elle ne s'est pas présentée, n'a pas dit bonjour et a commencé à critiquer toute l'organisation du stand.
J'ai regardé ma mère, j'ai vu de l'agacement dans ses yeux et j'ai affiché un sourire figé.
A savoir que nous sommes bénévoles dans cette association depuis plusieurs années, nous aidons régulièrement lors des événements et nous n'avions jamais eu l'occasion de rencontrer la présidente de l'association.
Un peu plus tard dans la matinée, la présidente de l'association décide de filmer le stand, j'étais derrière (il faut bien que quelqu'un s'en occupe). Elle fait donc en sorte de filmer uniquement les tables en cadrant vers le bas puis elle veut avoir la banderole (qui était derrière moi) et me fais un signe avec la main pour que je me baisse (main ouverte, paume vers le bas, mouvement verticaux répétés et lent : un mouvement similaire à celui que l'on fait à un chien lorsque l'on veut qu'il s'assoit). Afin de ne pas causer un drama, je suis sortie du stand.
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J'ai eu un coup de chaud brutale qui a mis du temps à redescendre (je me suis calmée lorsque la dame était enfin partie). Au moment où elle m'a fait signe de la main pour que je me baisse, j'ai vu flou un court instant.
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Je me suis sentie très en colère. Je me suis sentie rabaissée, j'ai réalisé que c'était la première fois qu'une personne de l'âge de ma grand-mère me manquait autant de respect si calmement. Je me suis demandée pourquoi je me donnais autant de mal à soutenir cette association (j'ai fait une affiche à la main, qui m'a demandé beaucoup de temps, ma mère et moi avons fait des fondants (c'est un objet similaire à une bougie pour parfumer une pièce) et y avons passé plusieurs heures voire jour, nous avons mis en place le stand, j'étais de retour chez moi pour même pas 48h et je m'étais engagé à tenir le stand toute la matinée bien que cela m'empêche de voir mon frère et mon père....) pour qu'au final la présidente nous traite comme des malpropres.
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Colère
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En me manquant de respect, la présidente s'est attaqué à ma fierté et à mon amour-propre et pire que cela, elle a manqué de respect à ma mère qui consacre énormément de temps à cette association avec moi depuis plusieurs années.
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(Je souhaite la confidentialité. )
Il y a un mois, j'ai commencé à impémenter une scène simple dans Unity et essayé d'intégrer Large Language Model dedans. Il faut écrire les sciptes en c#, ce que je n'ai jamais fait auparavant. J'ai passé une semaine à implémenter le code, et presque 2 semaines à debugger. Un jour, le code a finalement fonctionné. Après avoir résolu ce problème, j'ai quitté le bureau 1 heure plus tôt que d'habitude.
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augementation de l'énergie.
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Je vais terminer le travail d'aujoud'hui plus tôt, peut-être trouver un bon film pour ce soir.
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Joie
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J'ai écrit du code dans un langage que je n'avais jamais utilisé auparavant, et cela a fonctionné, ce qui m'apporte la joie de conquête.
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(Je souhaite la confidentialité. )
Il y a un mois, j'ai commencé à impémenter une scène simple dans Unity et essayé d'intégrer Large Language Model dedans. Il faut écrire les sciptes en c#, ce que je n'ai jamais fait auparavant. J'ai passé une semaine à implémenter le code, et presque 2 semaines à debugger. Un jour, le code a finalement fonctionné. Après avoir résolu ce problème, j'ai quitté le bureau 1 heure plus tôt que d'habitude.
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augementation de l'énergie.
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Je vais terminer le travail d'aujoud'hui plus tôt, peut-être trouver un bon film pour ce soir.
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Joie
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J'ai écrit du code dans un langage que je n'avais jamais utilisé auparavant, et cela a fonctionné, ce qui m'apporte la joie de conquête.
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J'ai travaillé 6 mois dans un pressing, comme travail alimentaire. Je m'entends bien avec mes deux collègues, (femme bientôt à la retraite) même si j'ai du mal à supporter les petites réflexions racistes de l'une d'elle. Ce jour là, je suis occupée à ma tâche et je les entends commenter l'agression qu'à commise un homme immigré, venu de [LOC]. Au début, j'essaie de leur faire comprendre qu'il est plus intéressant de se demander pourquoi cet homme est violent (horreur de la guerre de [LOC] peut-être) que de le condamner à cause de sa nationalité. J'essaie d'être diplomate et je rajoute que ça n'excuse pas ses actes. Ma collègue continu son discours avec des arguments d'un racisme primaire, que je trouve extrêmement choquant. Je sais qu'il me reste 4 mois à travailler avec elle, je serre les poings, serre les dents et va au fond du magasin pour ne plus entendre. La nuit même, je l'assassine dans mes rêves, comme souvent quand je n'arrive pas exprimer ma colère.
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nausée, envie de vomir, muscles tendus, boule dans l'estomac
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Vas y balance lui les pires horreurs, traite la de nazie, dis lui qu'elle est responsable de toute la misère du monde, insulte là, lâche toi. Et en même temps, si tu fais ça, tu vas passer les 4 prochains mois à en baver car l'ambiance va être horrible et qu'elle va crier plus fort que toi.
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Colère
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Elle s'en prend à mes valeurs, ma vision d'un monde meilleur, mon inaptitude à changer le monde et à mon histoire familiale, ma quête d'identité.
Elle me montre également que sous le coup de l'émotion, je ne suis pas capable de défendre mes principes, d'argumenter et d'attaquer sans violence (verbale).
Je me sens très lâche d'être partie.
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Après avoir obtenu et partagé des résultats très positifs à mon directeur de thèse, il m'a félicité en m'assurant que ma thèse avait un bon départ. Je l'ai remercié et je suis parti sans plus de cérémonies.
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Bourdonnement dans les jambes, papillons dans le ventre, le coeur qui s'accelère
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Je me suis dis que j'avais peut etre tort de douter de mes capacités à être en thèse, mais j'ia senti une pression supplémentaire de par les attentes qu'on aurait de moi
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Joie
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Beaucoup de travail a porté ses fruits et celui-ci à été reconnu
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Pendant mon M2 (qui était en français et dont je ne maîtrisais pas la langue), j'avais une bourse qui me permettait de rester en [LOC] et j'ai échoué à un examen. Je n'avais jamais échoué à un examen de ma vie. La façon de faire les examens en [LOC] était nouvelle pour moi. Lorsque j'ai échoué à l'examen, j'ai étudié pratiquement sans relâche pour m'assurer que je réussirais l'examen suivant. Le jour où j'ai terminé l'examen, même si j'avais l'impression de l'avoir réussi, j'ai commencé à pleurer.
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Fatigue, essoufflement
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Je ne me souviens pas de ce que j'ai pensé, si ce n'est que j'étais dans un état de désespoir total.
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Tristesse
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J'étais fatiguée, dans un pays inconnu, je n'étais pas motivée.
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J'ai un doctorat CIFRE dans une startup de réalité virtuelle où il y a 4 PDG et environ 40 employés. C'est la première fois que je travaille dans une entreprise. Mon contrat est divisé en 2 jours dans l'entreprise et 3 jours au laboratoire ou à l'université. Je ne savais pas si je faisais du bon travail, même si je m'efforce de le faire. Pendant la fête, j'étais avec ma patronne (cofondatrice) et, en général, nous avons eu une conversation au cours de laquelle elle m'a félicité pour le travail que je faisais et m'a dit qu'elle était très contente.
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augmentation de la capacité d'inspiration
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Je suis très heureux d'être reconnu dans une entreprise que j'apprécie tant.
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Joie
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Je suis heureux et soulagé de faire du bon travail, car j'aime beaucoup l'entreprise et j'en suis reconnaissant.
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Peu avant 13h lors d'une journée chargée et n'ayant pas mangé le midi, je me suis autorisé une pause de 5 min dehors pour fumer. Mon directeur est alors venu me chercher pour parler travail.
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Sur le moment rien, j'ai discuté normalement.
Après coup, accélération du rythme cardiaque et sensation de chaleur.
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Il ne respecte pas mon temps de pause, il faut être à sa disposition à tout moment selon ses envies.
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Colère
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Manque de respect.
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La scène est un séminaire sur les modèles mathématiques quantiques de la conscience humaine (dans le cadre d'un groupe de travail sur les modèles mathématiques de la conscience). Le séminaire se déroule, et l'exposé est basé des notions mathématiques avancées (niveau universitaire +). Je suis dans le public du séminaire.
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Ventre froid, pharynx tendu
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Je ne comprends rien, les prérequis nécessitent des années pour être bien compris ; c'est impossible pour moi de comprendre ce genre de sujets. Ça sera insupportable si je retrouve la même incompréhension à chaque séminaire de ce groupe.
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Tristesse
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Territoires perdus : apprendre de nouvelles notions et de pouvoir échanger avec les experts présents pendant ce séminaire
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Lorsque je suis arrivé au labo pour la première fois, je ne connaissais pas les autres doctorants et j'ai passé la plupart de la matinée avec mes encadrantes. J'ai voulu aller manger avec les autres doctorants du labo pour les connaître. J'ai essayé de lancer la discussion avec quelques doctorants pour apprendre à les connaître, mais généralement après se présenter et expliquer son sujet de thèse, on ne parlait pas vraiment d'autre chose ce qui amenait soit au silence, soit la personne à qui je parlais allait parler à d'autres doctorants connus. Je me suis finalement retrouvé dans le groupe, plus à écouter les autres parler qu'à être moi-même actif.
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tension dans le corps - je jouais un peu avec mes mains quand je me retrouvais seul
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J'ai surtout concentré mes pensées sur des façons d'ouvrir, continuer la conversation.
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Peur
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J'étais un peu inquiet sur l'évolution des relations avec les autres - si je n'arrive pas à trouver des choses à dire alors qu'on ne s'est rien dit, je n'arriverai jamais à tisser des liens.
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Je reçois un appel de ma soeur qui m'annonce qu'elle va passer Noël avec sa belle famille. Elle m'annonce que nos parents aussi ont décidé de passer Noël là bas. Je demande "on ne passe pas Noël chez notre grand parents à nous comme prévu?". Elle me réponds que non. Durant toute la conversation je ne répond que par des "ok" monotones. Au moment de l'appel, je suis dehors dans le froid et un ami m'attends. Ma soeur me demande si ça me va ? Je continue à répondre par plusieurs "ok" à la suite, peu enjoués. Elle finit en me disant ce que je fais en ce moment, je lui explique brièvement puis je lui dis que je dois y aller.
Cela fait plusieurs années que nous n'avons pas passé Noël avec nos grands parents, on s'était mis au paravent d'accord pour y aller cette année. L'année dernière, nous avons déjà passé Noël chez sa belle famille et ça été un mauvais Noël pour ma famille (nous en avons discuté entre nous) en majeur partie à cause de la belle mère de ma sœur qui entre autre, n'apprécie pas ma soeur (dit directement pas la belle mère).
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Pression au ventre, chaleur au cerveau, agitation
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- J'ai le sentiment qu'on m'impose sans mon avis une décision qui pour moi devrait être prise en famille : où l'on passe Noël. Même si ma soeur me demande si ça me va, la décision est déjà prise de leur côté, que ça me va ou pas me semble ne rien changer à leur décision. Au final, je n'ai pas le sentiment qu'on me demande en quelque manière mon avis mais que l'appel et la question sont juste pour la forme. Je trouve ça infantilisant et le procédé malhonnête.
- Je ne comprends pas pourquoi ma sœur souhaite retourner là bas alors que sa belle mère ne l'apprécie pas. Ça m'énerve parce qu'elle se laisse marcher sur les pieds.
- Je ne dis rien pendant l'appel car je sens qu'à chaud je risque de dire des choses violentes, que j'ai le sentiment que de toute façon ça ne changera rien à la décision finale. Une partie de moi sait aussi que si ma soeur prend cette décision, c'est aussi parce qu'elle doit faire des compromis et je ne veux pas l'accabler de mes ressentiments à chaud. Pendant l'appel, je sais déjà que je lui en reparlerai plus tard et à mes parents aussi, quand je serais plus calmée et pour la perspective de changer quelque chose pour le Noël prochain.
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Colère
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Je me sens attaquée sur mon intégrité en tant qu'adulte dans la famille : on ne consulte pas mon avis de là où on va pour Noël, on me dit où on va, comme à une enfant.
Je me sens attaquée vis-à-vis de ce que je ressens et ce dont j'ai exprimé, on a ignoré mes sentiments : j'ai déjà exprimé le fait que le Noël chez la belle mère était terriblement mauvais sur pleins d'aspects.
Je suis exaspérée que ma soeur ne réagisse pas et se dévalorise en passant Noël là bas : elle subit de manière quasi systématique, selon ses dires, les mauvaises remarques de sa belle mère qui lui fait comprendre que l'ex femme de son fils était la femme parfaite.
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Lors de la réunion hebdomadaire avec mes encadrants, j'expose la solution identifiée à un problème qui m'occupe depuis deux semaines. La solution est en réalité un cul-de-sac mais j'ai préparé quelques slides pour détailler le raisonnement qui m'a conduit jusque là. Mes encadrants écourtent la présentation et m'expliquent qu'il serait maintenant temps de mettre en oeuvre une solution, même approximative, pour avancer sur le projet. De passer de la théorie à la pratique. C'est la première fois qu'ils ont un retour critique sur la façon dont j'alloue mon temps. La réunion arrive à sa fin, mes superviseurs se déconnectent, et je me mets à pleurer. Plusieurs heures plus tard, je décide d'aller en discuter avec mon encadrant présent sur place, de lui partager ce que le déroulé de la réunion a provoqué chez moi, j'ai les larmes aux yeux. On échange sur le sujet une bonne demi-heure.
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Pleurs, paralysie, tremblements
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J'étais fière de la réflexion m'ayant mené à la solution présentée, j'étais contente de pouvoir partager avec mes encadrants l'aboutissement de deux semaines de travail, j'avais soigné les slides, et face au fait qu'ils écourtent la présentation, j'ai éprouvé de la frustration, mais plus encore de l'inquiètude : "Est-ce que ce que j'ai fait est inutile ? Est-ce qu'ils estiment que j'ai perdu du temps ? Est-ce que la solution était évidente ? Est-ce qu'ils sont déçus ? Est-ce que je suis à la hauteur ? Je savais bien que ma lenteur, mon perfectionnisme et mon incapacité à me discipliner me gêneraient dans ma thèse, je n'arriverai jamais à changer, je vais échouer, je suis nulle". Je ressens aussi du stress face à ce que je vis comme un petit coup de pression.
Pendant la discussion avec mon superviseur quelques heures plus tard : je suis soulagée d'entendre sa version de l'histoire, le discours intérieur qu'il a eu durant notre réunion hebdomadaire, de comprendre que mes craintes n'étaient pas fondées. Je suis heureuse parce que cet incident confirme qu'il est aussi ouvert à la discussion que je le pensais, et qu'il sait prendre du temps pour ses doctorants s'ils en ont besoin, même à l'improviste.
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Tristesse
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Peur de perdre l'approbation de personnes que j'estime ; Fragilisation de la confiance en soi.
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Après avoir assisté à un séminaire, je mange au restaurant avec certains des participants dont l'orateur. Ce dernier est japonais et est assis en face de moi ; au cours du repas il me demande ce que je mange d'habitude (en anglais). Je réponds à la question et la conversation s'arrête.
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Diaphragme contracté, estomac noué
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Il me demande ce que je mange d'habitude pour pouvoir discuter des différences de culture culinaires japonaise et française, je devrais pouvoir répondre car je suis français. Je trouve la question étrange, et qu'il est difficile d'y répondre, car je pense que mon alimentation n'est pas intéressante / en accord avec le type de réponse attendue pour cette conversation. Je pense après avoir répondu que j'ai l'air distant et mal à l'aise, et que j'aurais du continuer la conversation au lieu de répondre sans ouvrir la discussion.
Je pense également que mon anglais n'est pas assez bon pour pouvoir répondre de manière fluide et naturelle.
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Peur
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[LOC] attaqués : image que je souhaite renvoyer (peur du jugement)
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J'étais venue voir mon directeur de thèse dans son bureau.
Nous discutions de plusieurs sujets concernant le déménagement dans mon nouveau laboratoire.
L'un des sujets abordés concernait l'analyse des échantillons d'une collaboration pour laquelle j'avais accepter de les analyser sur l'instrument. L'instrument se trouve à mon laboratoire, qui est devenu mon "ex" laboratoire lors du 1er décembre.
Etant donné que l'instrument était non-opérationnel avant le 1er décembre, je n'ai pas pu les analyser.
Il me demande de passer les échantillons de cette collaboration pour une prochaine venue à mon "ex" laboratoire alors que nous avions convenu lors d'un compte-rendu, que seuls les échantillons de mon projet de thèse pouvaient être analysés sur l'instrument.
Il haussa le ton de la voix en disant que ce sont des échantillons de ma thèse et qu'il n'y a aucune raison que ces échantillons dérogent les termes du contrat accordés ultérieurement avec la nouvelle cheffe d'équipe.
Je lui explique que ce sont des échantillons qui sont issus d'une collaboration et qu'ils ne répondent pas à une problématique bien définie dans ma thèse.
Je lui propose donc d'envoyer un mail à la cheffe d'équipe afin d'avoir son accord.
Il me répond en me disant que la cheffe d'équipe n'a pas à savoir et sur ce compte là, alors je n'ai pas à analyser une matrice obtenue par le biais d'une ancienne collaboration.
Je lui réponds que si selon lui c'est bien une partie intégrante de la thèse alors même en demandant à [PER], les échantillons pourront bien être analysés. Je lui indique que cela permet une totale transparence.
Il me répond en me disant qu'il est mon directeur de thèse et que je dois faire ce qu'il me dit.
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J'ai eu la voie tremblante.
Je respirais mal, j'avais froid.
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Le fait d'analyser les échantillons issues de la collaboration sans prévenir la cheffe, va me retomber dessus et je ne vais plus avoir accès à l'instrument.
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Peur
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Peur et colère
Je vais provoquer de moi-même la perte de l'accord convenu avec la cheffe d'équipe pour que je puisse continuer mes manips prévues.
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J'étais pendant un cours de sport (cheerleading) et en arrière-plan en conversation avec mon amie de l'époque. Elle passait une journée difficile et m'a choisi comme moyen de déverser sa rage et tristesse. Je ne me faisais donc pas respecté par message et c'était à la limite de l'insulte et de l'ingratitude face à tous les efforts que j'ai réalisé depuis toujours pour l'aider. Au même instant, j'étais en sport, et une amie et moi venions de réussir une pyramide assez complexe pour la première fois. J'ai donc choisi de laisser ma petite amie, qui était blessante, pour le moment et me concentrer sur quelque chose qui me rendait heureux, à savoir avoir appris ce nouveau mouvement.
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J'étais à la fois un peu paralysé dès que j'étais en conversation sms avec ma petite amie, tendu et stressé. Et totalement à l'inverse, je sautais presque de joie lors du sport et je me sentais léger et fier de moi. De plus, je faisais mon maximum pour cacher ma tristesse intérieure pendant cette séance.
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J'étais très triste de la situation avec ma petite amie car je ne comprennais pas comment je pouvais mériter un comportement comme celui-ci, et bien que ça ne soit pas la première fois, je ne pensais pas avoir à l'affronter à nouveau. J'étais à la fois énervé envers cette même personne qui n'arrivait pas à se contrôler et bafouer tous les principes d'une relation saine en face de moi. De manière diamétralement opposée, je ressentais une joie profonde par les nouvelles prouesses que je réalisais dans le sport, d'autant plus qu'elles étaient partagées avec une personne, et que le mouvement demandait une confiance totale l'un envers l'autre et une attention particulière au cas où ma partenaire tombait, au quel cas je devais la rattraper. J'ai donc abandonné la conversation qui me rendrait triste pour me consacrer à l'activité qui me rendait heureux. C'est à ce moment là que je me suis senti perdu. Perdu car d'une part j'avais une "petite amie" mais qui ne me traitait pas respectueusement, d'autre part une amie et un sport qui me rendaient heureux, remettant ainsi en question pas mal de chose concernant mon rapport à ma relation.
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Tristesse
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J'ai été tout d'abord à la fois triste et énervé envers ma petite amie face au traitement que je recevais (et que je trouvais totalement disproportionné et irrespectueux), puis joyeux lorsque j'ai réussi le mouvement, pour enfin finir perdu face à cette dualité extrème de mes sentiments en un laps de temps aussi court
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En classe préparatoire, en deuxième année, lors d'une présentation d'un travail de groupe par moi-même, à l'aide d'un support de type rapport et diaporama, face à deux professeurs et mes camarades de ce groupe, nous nous apercevons qu'un graphique qu'il avait été convenu d'enlever car manquant cruellement de pertinence apparaisse toujours dans la présente version du rapport. Ce faisant, les professeurs me cuisinent quant à la présence de ce graphique. Je regarde mes camarades derrière tout en limitant l'expression d'une apparence embarrassée. Les professeurs s'accordent à leur tour pour nous dire d'effectivement enlever ce graphique, qui avait été gardé par une de mes camarades se situant dans les gradins. Cette dernière apparaît également embarrassée et confuse.
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Premièrement, une incompréhension face à la présence de ce graphique sous mes yeux, qui n'avait pas lieu d'être dans cette version du rapport qui s'est traduit par une gêne physique globale mais très modérée : il fallait ici éviter de faire ressortir tout marque de panique.
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"Oh mais c'est pas possible pourquoi est-ce qu'il est là lui"
"Ah, je comprends, c'est X qui l'a laissé... Je la remercie pas, je la verrai bien à ma place"
"Je dois trouver un moyen de limiter les dégâts, et je n'ai que moi-même pour faire cela."
"Improvise"
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Colère
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Un léger sentiment non pas de colère mais de dépit en réponse à l'inadéquation entre ce qu'il avait été convenu collectivement au sein du groupe de travail et de la réalité de la version du rapport qui avait été fournie aux professeurs.
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J'étais en 4ème. J'avais un groupe d'amies filles. On était 5. A un moment de la journée, mes 4 amies semblent être plus distantes de moi. Elles font des groupes pendant l'heure de récréation et chuchotent ensemble. A un moment, elles viennent me parler. Deux des filles de mon groupe viennent me parler. Elles sont sérieuses. Elles m'accusent d'avoir fait des listes d'amitié, c'est-à-dire des listes où je classais mes amis par ordre de préférence, quand j'étais en CM2. Elles sont très énervées contre moi. Je leur répond sans m'énerver de trop.
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Mon souffle s'accélère, je ressens de l'énervement.
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Je suis très énervée. Je ne comprends pas pourquoi on vient me reprocher des choses qui datent du CM2. C'est vraiment ridicule. Je trouve cela très injuste. Surtout qu'elles faisaient aussi la même chose. J'avais vraiment l'impression qu'on essayait juste de me chercher des embrouilles. Parce que commencer une embrouille sur ça, il n'y a vraiment pas d'intérêt. Je leur en ai voulue pendant très longtemps. Mais j'ai continué à être amie avec elles comme si de rien n'était.
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Colère
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Mon émotion est justifiée car cela est totalement injuste. Pourquoi reparler du passé? Je m'en souvenais même plus si j'avais fait ça.
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Je suis dans les transports en commun avec une amie. On a passé la journée ensemble mais dans un contexte professionnel ; on s'apprête à passer la soirée toutes les deux, cette fois dans un cadre de loisir. Plutôt que d'échanger avec moi, elle répond aux messages qu'elle a reçus dans la journée. Elle me demande de temps en temps à quoi je pense ou réagit à ce que je fais, mais tout en continuant de répondre à ses messages.
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Boule dans la gorge, traits du visage tombants, lourdeur du coeur, nuage noir dans la tête / impossibilité de penser à autre chose qu'à la situation / blocage mental
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- Elle me disait ne pas être très portée sur les messages quand je lui disais mal vivre l'écart entre son comportement très avenant lorsqu'on est ensemble et l'absence de message lorsqu'on est à distance, mais je la vois passer du temps à répondre à plein de personnes. Je ressens une grande insécurité, je me compare à ces personnes à qui elle donne de son temps et de son attention, je me dévalorise.
- Je suis là, en face d'elle, les occasions de passer du temps de qualité ensemble ne sont pas si fréquentes, en tout cas de mon point de vue (probablement différent du sien), c'est pourquoi j'ai toujours envie de profiter à fond de nos moments à deux, mais elle ne semble pas partager ce sentiment. Elle ne semble pas ressentir la même joie et le même intérêt que moi à son encontre. Je ne vaux pas la peine qu'elle laisse de côté son téléphone le temps de la soirée. Je ne suis pas suffisamment intéressante pour qu'elle oublie de penser à autre chose que notre sortie. Je me demande si elle agit de la même façon avec d'autres personnes proches d'elle, je me dis que non, que ça doit être seulement avec moi, les autres sont plus passionnants. Ça joue sur ma faible estime de moi et ma grande peur d'être une personne ennuyante et oubliable.
- Je ne parviens pas à capter son attention, je me dis qu'en réalité ce n'est pas plus mal qu'elle soit sur son téléphone, parce que l'alternative c'est qu'on discute, sauf que je n'arrive pas à trouver de sujets de conversation dans ma tête. Je ne veux pas avoir à prendre la responsabilité de la conversation si elle arrête de répondre aux messages, parce que j'ai peur de ne rien avoir à dire, je ne me sens pas capable de lui proposer une discussion stimulante. Qu'est-ce que j'ai à lui proposer en échange ? Je me sens nulle et ennuyante. Je ne me sens pas non plus légitime de lui faire cette demande parce que dans les faits on a déjà passé toute la journée ensemble (même si pour moi ça ne compte pas vraiment comme un temps privilégié du fait du contexte professionnel), elle ne me doit rien, et elle trouverait ça sûrement déplacé étant donné sa vision de notre relation (pas d'engagement quelconque).
- Je n'arrive pas à comprendre pourquoi elle essaie quand même d'intéragir, alors qu'elle n'a manifestement pas envie de démarrer une conversation. Si je rebondissais sur ses interpellations, mon impression est qu'elle ne m'écouterait pas et que la conversation tomberait à plat. Ça me fait me questionner sur : est-ce qu'elle répond aux messages parce qu'elle n'a rien de particulier à me dire et que je n'ai pas lancé de sujet de conversation intéressant, ou bien est-ce qu'elle ne me parle pas parce qu'elle répond au message ? L'oeuf ou la poule. J'ai ma préférence, la deuxième option. Je suis perdue.
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Tristesse
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- Fragilisation de l'estime de soi
- Perte de l'idéal que je me faisais de la soirée qu'on passerait ensemble, de la complicité que j'espérais
- Perte du contact avec la personne
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Quand est venu le moment de choisir le deuxième membre de mon [ORG], j'ai contacter une personne pour lui demander si elle était éventuellement intéressée. Lorsque mon directeur de thèse l'a appris il s'est emporté et a crié que c'était pas une bonne façon de faire et que j'aurai au moins dû le mettre en copie. Je lui ai expliqué sans élever la voix que l'école doctorale a insisté pour que ce soit l'étudiant qui fasse son choix. Il n'a rien voulu entendre et m'a prévenu que c'était la dernière fois (toujours en criant).
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Transpiration, jambes tremblotantes, sensation de chaleur au visage
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"mais qu'est -ce qui est en train de se passer" ? Pourquoi s'énerver autant pour si peu ?
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Peur
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Il était en train de crier, le danger était qu'il en vienne aux mains ou que j'ai des problèmes de "disciplines" quelconque.
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Pendant mon stage de M1, alors que j'étais en pleine manipulation mon directeur de stage vient me voir et me féliciter pour mon implication.
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Coeur léger.
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C'est bien de sa part qu'il prenne le temps de venir me féliciter alors que de mon point de vue, je faisais simplement mon travail.
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Joie
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C'est toujours agréable d'être complimenter.
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La scène se passe lorsque j'étais en prépa durant une colle de mathématique. Nous sommes trois étudiants au tableau, en train d'essayer de résoudre des problèmes d'algèbre linéaire, pendant que le professeur, assis au troisième rang de la classe, nous regarde. Je suis tout à gauche du tableau et j'y inscrit quelques lignes de calcul, de manière hésitante. Alors que la scène était silencieuse depuis une dizaine de minute, le prof s'exclame, d'une voie forte : "mais c'est pas possible, c'est le festival des grosses conneries ici ou quoi !". Je me fige sur place ainsi que mes deux camarades, puis je me retourne croise le regard du prof et rigole. Le prof sourit très légèrement, se lève et vient nous montrer nos erreurs.
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J'ai chaud dans la tête mais froid dans tout le reste du corps. Je transpire beaucoup, j'ai les mains moite et les jambes qui tremblent.
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pendant l'exercice au tableau, je pense que décidément, je ne comprends plus rien aux mathématiques. J'espère qu'il ne va pas se rendre compte que j'écrit des formules un au hasard en me souvenant de mon cours appris par coeur (sans comprendre).
Lorsqu'il balance sa remarque choc, je me dis "oh punaise, je suis grillée, je vais passé un sal quart d'heure, avoir une mauvaise note et baisser dans le classement. Bon allez, retourne toi, tu ne peux pas disparaître comme ça, il va falloir assumer"
Lorsque je me retourne, je vois une petite lueur d'amusement dans son regard même s'il essai de rester très sérieux. Je me dis alors qu'il joue un rôle et que finalement, cette réplique "choc" est très drôle et devrait nous décoincer un peu car nous sommes tous les trois très tendus. Je prends du recul sur la scène et me dis que nos exercices de maths ne devraient pas nous empêcher de dormir, le prof ne s'en souviendra même plus dans une semaine.
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Peur
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J'ai peur car mon image de jeune femme intelligente et douée à l'école est en danger. J'ai peur car mon avenir (les concours que je passe à la fin de l'année) est en danger.
Je suis également triste car l'image de la bonne élève en mathématiques, que j'avais au lycée n'existe plus. Je suis triste parce que je travaillais beaucoup à cette période de ma vie et que les notes n'étaient pas toujours révélatrices de mon travail. J'avais une vision du monde où si quelqu'un travail dur, cette personne est récompensé. Je me suis rendue compte que ce n'était pas toujours le cas et pas aussi rapidement que je le voudrais.
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En 5ème année d'école d'ingénieur, nous devons trouver un stage de fin d'études afin de valider notre diplôme d'ingénieur. J'ai donc cherché un stage et effectué un entretien d'embauche dont la réponse a été positive. Du côté administratif, je devais fournir des renseignements pour effectuer une ZRR (Zone à Régime Restrictif) afin de pouvoir commencer mon stage. Normalement, une ZRR prend 3 semaines maximum à être validée, mais dans mon cas, cela a pris presque 3 mois. Durant les deux derniers mois, j'envoyais régulièrement des messages à mes futurs tuteurs de stage pour leur demander où en était la ZRR, et ils me répondaient qu'ils attendaient aussi mais qu'ils n'y pouvaient rien. J'envoyais des mails environ toutes les deux semaines, mais je n'avais pas de réponse positive. Je l'ai seulement obtenue la semaine avant de démarrer mon stage.
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Coeur qui palpite, mains qui tremblent, fatigue, sommeil agité.
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J'ai pensé que c'était leur faute, et que leur organisation n'était pas bonne. J'avais des doutes sur le serieux de l'organisme et de mes futurs tuteurs. Je me disais aussi que si je me faisais refuser au dernier moment, je n'aurais alors pas de stage du tout, ce qui m'énervait.
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Colère
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J'étais en colère car cette attente, et peut-être une finalité négative, m'aurait empêché de réussir dans mon parcours professionnel. On aurait alors empiéter sur mon "territoire" d'avenir, et ça aurait été alors très difficile pour moi de me relever de cet échec que je ne pouvais pas maîtriser.
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J'ai commencé mon stage en février 2023. J'ai alors rencontré toute ma future équipe, avec laquelle je mangeais à la cantine tous les jours. Cette équipe était composée d'environ 20 personnes. A la cantine, on parle en général de tout et de rien, mais aussi de sujets scientifiques. Un jour, on m'a demandé d'expliquer mon sujet de stage devant tout le monde, et d'expliquer aussi mes avancées sur le sujet. J'ai été alors tétanisée par le fait de devoir répondre à cette question.
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Tremblement des mains, chaleur, visage et oreilles rouges, souffle coupé, mal au ventre.
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J'ai eu alors très peur de répondre à cette question et j'ai pensé que je ne serais pas capable de bien expliquer, que moi même je n'avais pas encore bien compris mon sujet, et surtout que j'étais faible de ne pas réussir à répondre une question comme celle-ci que je considère comme plutôt simple. Sur le moment, j'avais extrêmement peur d'être jugée pour le fait de ne pas être assez "intelligente" par rapport à cette équipe de scientifiques aguerris.
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Peur
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J'ai eu peur, car mon territoire de crédibilité était attaqué. J'avais peur de perdre toute ma crédibilité en répondant à la question de la mauvaise manière, en disant des choses fausses, ou simplement en bagayant et en ne réussissant pas à répondre à la question à cause des ressentis physiques impliqués par ma peur.
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Je travaillais auparavant en tant qu'ingénieur en algorithmique dans une startup. Lors d'une réunion sur les algorithmes, le patron m'a demandé de présenter le travail réalisé dans le cadre du système de capture de mouvement. J'ai expliqué en détail l'ensemble de l'architecture ainsi que certaines théories de calcul et détails. Après la présentation, le patron a demandé à chacun s'il y avait des commentaires ou des problèmes. Cependant, le chef du département matériel n'a fait aucun commentaire et n'a pas posé de questions sur ma présentation. Il a simplement présenté une autre solution et m'a demandé pourquoi je n'avais pas pensé à son idée. Mon chef a réfuté son idée, expliquant qu'elle n'était pas basée sur un calcul rigoureux ni sur une théorie solide. Le patron a jugé que mon chef était trop agressif, donc il ne lui a pas permis de parler et m'a demandé de répondre. J'ai expliqué point par point pourquoi sa proposition n'était pas réalisable, mais il n'a jamais été convaincu. Après la réunion, le patron a critiqué mon chef d'équipe et moi-même, disant que nous étions réticents à partager nos résultats et notre travail avec des collègues de les autres équipes.
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Bouffées de chaleur sur le haut du corps, rougeur au visage, accélération du rythme cardiaque.
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A-t-il écouté attentivement ma présentation? Pourquoi n'a-t-il pas fait de commentaires ou de questions sur ma présentation, mais a proposé des idées déraisonnables?
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Colère
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1. Le chef de l’équipe matériel a marché sur mes pieds. Mes pieds ici représentent le travail que l’on a fait. Il a juste ignoré la présentation de notre travail, et a perturbé notre travail avec ses points de vue sans aucune base théorique. Il était même très têtu et ne pouvait pas être convaincu.
2. Le patron a également marché sur mes pieds. Mes réponses et mes opinions ont été considérées comme agressives. Mon attitude lui semblait peu disposée à partager. En revanche, ses critiques me semblaient permettre à d'autres de s'immiscer dans notre travail.
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Cette scène s’est déroulée pendant un cours d’anglais en seconde. Durant ce cours, après avoir posé plusieurs questions à la classe sur les activités de cours à réaliser et n’ayant obtenu aucune réponse/mains levées, la professeure s’est d’un coup emportée en reprochant le manque de réactivité à la classe. Après une remarque globale à la classe, elle m’a rapidement prise pour cible en me reprochant personnellement de ne pas participer alors que je le fais normalement à ses cours et m’a dit qu’elle était déçue de moi et qu’elle trouvait mon comportement inacceptable car selon elle, cela montrait que je me reposais sur mes lauriers et donc que je ne faisais aucun effort. Je suis restée passive et muette face à ses remarques, et le cours s’est continué comme à son habitude, m’étant forcée à participer à la suite de ses remarques. Après cette scène et ainsi les cours suivants, il m’était difficile d’être à l’aise en sa présence.
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Lorsque ses remarques m’ont personnellement visées et que les yeux de mes camarades se sont tournés vers moi, mon corps s’est d’un coup réchauffé. Je suis restée assise, le corps tendu et les larmes ont commencé à monter.
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Mes pensées étaient mêlées par de l’incompréhension et une impression d’injustice. Je me mettais à sa place et donc je comprenais ses remarques à la classe : j’imaginais à quel point cela devait être dérangeant d’être face à une classe qui ne réagissait pas et qui ne participait pas. Au contraire, je ne comprenais pas du tout ses remarques visées uniquement sur moi. Pour moi, j’ai longtemps été une élève timide en classe, qui ne participais que très peu, j’ai même plusieurs fois reçu ce commentaire sur mes bulletins. Je me forçais à participer à son cours pour lutter contre ma timidité et tenter d’être plus à l’aise à l’oral. Aussi, je me forçais car mes camarades n’étaient pas très actifs ce qui rendait ce cours peu dynamique et donc difficile à suivre pour moi car je le trouvais ennuyant. De plus, je ne comprenais pas qu’elle n’en veuille principalement qu’à moi alors que j’étais de mon point de vue la seule à s’intéresser et à participer à son cours.
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Colère
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Tout d’abord, l’un de mes territoires a été attaqué : j’étais énervée. J’avais l’impression que cela était une injustice. Elle remettait en question mes efforts car son cours ne se passait pas comme elle le voulait. Mon comportement durant ce cours devait ainsi changé : moi qui étais jusqu’à maintenant fière de moi, je me rendais compte que d’un point de vue extérieur j’étais décevante. Mes besoins n’étaient pas respectés : mon estime de moi et mon accomplissement personnel étaient remis en question.
J’ai aussi été triste. J’ai perdu et donc été séparée de l’image de moi qui faisais des efforts en classe pour tenter de vaincre des difficultés et/ou blocages que je pouvais avoir. Avec ses reproches, elle dressait une image de moi que je n'appréciais pas car je ne la partageais pas.
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Lors d'une réunion d'avancement lors de mon stage, ma responsable de stage m'a fait remarquer que mon avancement avait fortement ralenti dans les semaines précédentes, et s'est inquiétée pour moi, en me demandant si tout se passait bien pour moi, comment je me sentais dans l'équipe, et mon ressenti.
Je n'ai pas osé lui dire que je trouvais mon travail pour ce stage éloigné de mes attentes et qu'il ne m'intéressait plus vraiment, d'où le manque de motivation
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Boule au ventre, chaleur au niveau du crâne
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J'ai constamment hésité dans ma tête à donner mon ressenti sur l'avancement du stage ou à prétexter une fatigue plus vague.
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Peur
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Je ne voulais pas la décevoir car j'étais très impliqué dans le stage qui m'intéressait beaucoup initialement.
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En discutant de nos loisirs avec d'autres doctorants du labo, j'ai parlé de mon intérêt par la randonnée et de certains parcours que j'ai faits dans le coin, ainsi que de mes difficultés à trouver des chemins plus intéressants car je ne connaissais pas bien la région. Un des doctorants partage ce loisir et m'a proposé d'effectuer des balades ensemble.
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papillons dans le ventre
sourire (comme une envie irrépressible de sourire)
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J'étais content qu'il s'intéresse à quelque chose qui me plaît, et qu'il m'aide en m'accompagnant.
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Joie
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Je me suis senti inclus dans une relation plus amicale que professionnelle - de collègues - et j'allais pouvoir découvrir de nouvelles choses en groupe plutôt que d'être seul.
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J'ai postulé à une thèse et j'ai passé l'entretien. La semaine suivante les deux directeurs de thèse m'apprennent que j'ai été sélectionnée. Je leur demande un peu de temps pour prendre une décision. Quelques jours avant la date limite, j'écris un mail reprenant les raisons de mon hésitation (les superviseurs ont déjà plusieurs doctorants à leur charge, je m'inquiète de leur disponibilité ; je recherche un encadrement humain et souhaiterais savoir s'ils sont eux aussi dans cette optique d'écoute et de bienveillance vis-à-vis du doctorant etc.). Je reçois une réponse très détaillée de chacun d'eux, ils abondent dans mon sens.
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Lors de l'écriture du mail : mains moites, coeur qui bat rapidement
À la réception des réponses : coeur qui bat rapidement, chaleur qui irradie dans le corps, respiration libérée, sourire
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Lors de l'écriture du mail :
- Je suis stressée car j'ai peur de saboter une opportunité en livrant mes craintes, en me montrant vulnérable ; j'ai peur qu'ils reviennent sur la bonne opinion qu'ils ont de moi ou qu'ils pensent que je suis trop exigeante ;
- Je me rassure en me disant que je joue le tout pour le tout ; si je ressens la moindre exaspération dans leur mail, la moindre incompréhension, alors j'aurai ma réponse : cette thèse n'est pas faite pour moi parce que l'encadrement ne me permettra pas de m'y sentir à l'aise et d'exprimer mon plein potentiel. Je me remémore aussi les mots de mon superviseur lors du dernier stage que j'ai effectué, m'avertissant que le plus important lors du choix d'une thèse sont les encadrants. Plus encore que le sujet en lui-même.
À la réception des réponses :
- Je suis à l'affût du moindre mot, de la moindre tournure de phrase qui révèlerait une vision bien différente de la mienne, ou qui trahirait un discours complaisant mais non franc. Je ne trouve rien de tout cela et je ressens un grand soulagement. Ils ont été réactifs, ils ont pris le temps de me répondre, et qui plus est en détail. Je suis rassurée et heureuse. Je me sens comprise.
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Joie
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Je retrouve de l'assurance.
J'ai décroché une thèse : on reconnaît mes qualités et on accepte mes vulnérabilités.
L'honnêteté est une valeur importante pour moi et elle n'a pas été bafouée. Je retrouve chez l'autre ma vision du monde.
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Une collègue m'annonce un décès non attendu dans sa famille et qu'elle doit donc partir maintenant, me dis "a demain" et pars.
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Contractions dans la poitrine et la gorge, tremblements dans les jambes
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Très peu de pensées, plutôt un choc général
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Tristesse
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C'est injuste, même si je ne connais pas la personne voir le choc et la détresse sur le visage de ma collègue me suffit.
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Pour l'utilisation de l'instrument au laboratoire, les membres de l'équipe doivent réserver leur créneau en inscrivant le nom de l'utilisateur et la durée de la réservation sur un calendrier partagé.
Mon collègue avait fait la réservation pendant 3 jours. Au bout du premier jour, il envoie un mail pour nous informer que l'instrument est libre et qu'il n'en aura pas besoin pour les deux jours restants de sa réservation.
Ayant besoin de l'instrument, je m'inscris au créneau qui s'est libéré.
Je réalise mes analyses sur l'instrument et me rend compte qu'il y a un problème, alors déjà rencontré auparavant. Le sur-lendemain, mon collègue vient me voir en me disant que lors de son premier jours, il avait rencontré le même problème et que c'est pour cette raison qu'il a libéré le créneau de réservation.
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Chaleur dans les joues, cœur qui s'accélère
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Je ne comprends pas pourquoi il ne m'a pas informée de ce problème.
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Colère
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Le temps investi dans ma thèse est affecté ainsi que la confiance que je lui avait accordée.
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Mon directeur de thèse et moi-même avons emménagé dans un nouveau laboratoire. Pour mon directeur de thèse, il était déjà installer dans ce laboratoire depuis 1 an et demi.
Après l'annonce de la date du déménagement, nous devions faire le nécessaire pour transférer plusieurs instruments. Alors que, de manière générale, l’emménagement des instruments se fait généralement par un transporteur professionnel, mon directeur de thèse avait pris la décision de réaliser cet emménagement en transportant les instruments grâce à une camionnette louée.
Cependant, le laboratoire qui héberge encore les instruments a informé quelques jours avant que le déménagement doit se faire par un transporteur professionnel. Mon directeur de thèse s'est présenté à moi en me disant que la direction du laboratoire hébergeur, "faisait chier" car ne l'avait pas prévenu.
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Froid, cage thoracique rétrécie, du mal à respirer
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Il n'a pas à les insulter de cette manière ni même rapporter à moi ce qu'il pense de la direction.
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Peur
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Le déménagement va prendre du retard ce qui va affecter ma recherche et les relations avec mon ancien laboratoire va se détériorer alors que je vais encore réaliser des manips là-bas.
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Lors d'une soirée, un ami me demande de voir mon carnet de dessin que je porte toujours sur moi. Il veut voir les nouveaux dessins. Il y a d'autres personnes autour de nous, certains que j'ai rencontré pour la première fois ce soir. Mon ami regarde les différentes pages et commente positivement tous les dessins. Tout le monde finit par regarder mes dessins. Aucun ne l'est critique, au contraire, je reçois pléthore de compliments et de remarques d'admirations. Je suis assise au milieu du groupe et je ne réponds qu'aux questions, en essayant de rester la plus honnête possible dans mes réponses.
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Ma respiration cardiaque s'accélère. Ma voix change de ton, je suis détendue
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Je me sens très fière
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Joie
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J'obtiens une reconnaissance immense, même de la part d'inconnus sur une des activités qui comptent le plus pour moi. Mon art est validé par l'ensemble de la salle
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Je me promène dans la rue. Un mendiant me demande de l'argent. Je n'ai pas d'argent sur moi, je refuse en lui disant "je suis désolée, je n'ai pas d'argent sur moi, passez une bonne journée'". Le mendiant énervé, me réponds "mais bien sûr, vous n'avez jamais d'argent vous, allez va-t-en". Je continue mon chemin sans m'être retourné.
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Serrement de la mâchoire
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[LOC] personne souhaite me faire culpabiliser alors qu'elle demande mon aide charitable.
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Colère
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Je suis triste de voir quelqu'un mendié, je suis en colère car cette personne souhaite me faire culpabiliser et suppose que je mens. En même temps, je suis en colère contre moi même pour m'énerver pour si peu alors que cette personne est dans une situation de précarité.
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Au cours de ma première année de thèse, j'ai rédigé une méta-analyse, en collaboration avec une interne en médecine qui utilisera cette méta-analyse pour sa thèse de fin d'études. Nous avions un plan qui a changé parce que le projet n'avance pas comme prévu. Elle a passé moins de temps sur le projet que ce que nous avions convenu et n'a donc pas terminé la sélection des articles, ce qui a retardé l'ensemble du plan.
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Oppression thoracique
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Je me sens très impuissante parce qu'il s'agit de quelque chose de très important pour ma thèse et mon développement professionnel, j'ai l'impression qu'elle m'utilise et qu'elle ne sera pas disponible pour le projet et que je finirai par faire tout le travail moi-même.
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Colère
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Je me sens irrespectueux en ne faisant pas leur travail.
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Je n'ai pas rempli mes fiches de vacation dans une autres université[LOC]
J'ai reçu un mail me disant que je ne serais pas payé si je ne le faisais pas d'ici deux jours chose que je ne pouvais pas faire car j'estimais que je n'avais plus le temps
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Douleur dans le ventre
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C'est normal que ça finisse par m'arriver je ne fait jamais les choses à temps !
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Tristesse
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Je me déçois, car je me retrouve souvent dans des situations comme celle là et je n'arrive pas à résoudre le problème. Je me sens impuissant en perte d'auto-efficacité. Cela m'amène dans ce cas précis à potentiellement perdre de l'argent je trouve que c'est dommage d'en arriver là
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J'ai assisté en septembre 2015 en [LOC], des policiers, après avoir surpris un individu s’apprêtant à lancer une pierre en leur direction lors d'un mouvement revendicatif, l’ont interpellé, administré une raclée à tour de rôle puis jeté dans leur camion. Couché sur la face, un autre policier continue à lui marcher sur le dos. Le jeune homme a vomi sur les brodequins d’une policière qui se trouvait à l’intérieur. Furieuse, celle-ci s’insurgeât contre lui et l’intimât l’ordre de boire la vomissure sous menace d’écraser la tête dans la mixture.
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J'ai eu une violente migraine. Et je tente de ne pas pleurer puisque j'étais dans le camion du maintien de l'ordre. Les policiers avaient reçu l'ordre de me faire traverser la zone mouvementée
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J'étais sure que le garcon n'allait survivre. Pendant trois jours j'ai remué les journaux pour savoir s'il n'y avait pas de dénonciation de disparu. J'ai pu avoir une confirmation de parent rapportant les faits que j'ai assisté. Ils n'ont pas retrouvé la personne dans le commissariat mais plutôt son cadavre dans un autre quartier.
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Tristesse
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J'étais triste au superlatif absolu puisque c'est un jeune homme. La police aurait pu l'arrêter sans le bastonner au niveau de la poitrine et du dos. De plus c'est une policière, UNE FEMME, qui lui ordonne de boire la vomissure.
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Réunion d'avancement avec notre doctorant (Mr. Y).
Le directeur de thèse (collègue Mr. X) ne suit pas Mr. Y régulièrement (à mon sens, ok il a plein d'autres choses à faire... mais quand même). De mon côté j'essaie d'avoir un lien avec Mr. Y toutes les semaines, même quelques minutes pour s'assurer que tout se passe bien.
Le directeur, Mr. X a organisé une réunion d'avancement de dernière minute avec Mr. Y et moi même. Lors de cette réunion, au lieu de parler science, Mr. X a de nombreuses fois parlé de problèmes administratifs qui n'ont, à mon sens, pas à être mis sur la table (risque de démotivation du doctorant qui par ailleurs ne peut rien y faire, manque de professionnalisme de Mr. X à mon sens). Mr. Y a finis par dire de lui même qu'il avait arrêté de chercher à comprendre, ce à quoi j'ai répondu "C'est très bien, passons à la science!"
Aussi, nous avons discuté conférence, Mr. Y aimerait aller en congrès cette fin d'année, ce qui est une excellente idée. Suite à quoi Mr. X s'est empressé de me mettre en porte à faux et me mettre la pression ouvertement pour que je propose une session, ce que je ne veux pas pour l'instant, surtout de dernière minute, et seul sans collègue d'autre laboratoire. De plus, Mr. X ne m'en a pas parlé seul à seul en amont, il m'avait mis au courant par mail et je n'avais pas donné de retour. Mr. Y a esquissé un rire nerveux suite à celà... Mr. X arborait un sourire, et moi je ne disais rien et lâchait quelques soupirs de fatigue.
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Crispassions, poings serrés, gigotements, assis-debout alternés, ...
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"Il m'énerve à reparler administratif, parlons science"
"Ce n'est pas parce que tu veux que je fasse quelque chose que je vais le faire, stop".
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Colère
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Situation et propos non alignée avec mes valeurs humaines
Pas de discussions en amont, balles perdues envoyées sans raisons
Sensation de porte à faux et de manipulation ("si tu ne proposes pas de session Mr. Y n'aura peut être rien adéquat", bien sûr que si!).
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Lors d'un groupe meeting avec l'ensemble de mon équipe du laboratoire, à la fin de ma présentation est venu le temps des questions. Plusieurs personnes du groupe ont pu poser des questions et donner des pistes de réflexions. Parmi elles, certaines se sont directement adressé à mon directeur de thèse.
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J'ai ressenti de la gêne physique, une raideur globale, une boule au ventre et la gorge serrée.
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Je me suis demandé pourquoi on ne s'adressait pas directement à moi, étant donné que ça me regarde directement et que je dois être la personne la plus à même de répondre. Et si je n'avais pas été assez clair dans mes réponses, par le fond ou la forme (les groupes meeting se déroule en anglais). Ou si tout simplement, on ne me considérait pas en tant que scientifique dans le cadre de ma thèse.
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Peur
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[LOC] émotions viennent probablement d'un manque de confiance en moi, qui est extrapolé par la barrière de la langue.
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Contexte : j'ai donnée des enseignements de Travaux Pratiques à une classe de M2 dont l'une des étudiantes était dans la même promo que moi au lycée ainsi qu'au début de mes études supérieures et dont notre amitié s'est mal terminée (propagation de rumeurs à mon sujet de sa part)
Comportement de moi même : traiter la dite étudiante comme n'importe quel autre étudiant sans ré-évoquer le passer.
Comportement de l'étudiante : ne pas se faire remarquer en évitant de poser des questions / en répondant aux questions posées le moins possible en se reposant sur les autres membres de son trinôme.
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Pas spécialement de ressentis physiques.
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Lors de la scène, j'étais très concentrée sur les enseignements que j'étais en train de réaliser car cela était plus important que de revivre/penser à des histoires qui avaient eu lieu des années auparavant et à lesquelles je n'avais pas non plus re-pensé.
Cependant, j'ai quand même appréhendé la veille du TP car je me suis dit qu'elle aurait potentiellement été capable de parler en amont à ses camarades de nos histoires, et ainsi de perdre mon autorité et mon statut d'enseignant auprès des étudiants, ce qui aurait rendu plus difficile mon travail.
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Peur
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En réalité, plusieurs émotions ont été ressenties.
Comme évoqué précédemment j'ai ressenti un peu de peur due à l'appréhension de l'avoir en tant qu'étudiante.
J'ai également ressenti du soulagement quand je me suis rendue compte que mes enseignements se déroulaient bien, et qu'il n'y avait pas de malaise de mon côté.
Enfin, j'ai ressenti de la joie car donner des enseignements de TP est une expérience que j'ai beaucoup apprécié.
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Cette situation s'insère dans le cadre d'un conflit qui dure depuis plusieurs années (environs 4 ans) entre deux collègues de mon équipe.
En réunion d'équipe, en présence de mon supérieur hiérarchique et de trois collègues de travail:
- un des collègues attaque un autre collègue sur son efficacité au travail, disant que ce collègue ne fait presque rien pendant ses heures de travail en laboratoire. Attitude méprisante du collègue avec haussements de sourcil.
- aucune réaction de mon supérieur hiérarchique et de mes autres collègues.
- de mon côté, je réagis en disant que les propos sont calomnieux (je connais la personne et j'ai l'habitude de travailler avec elle). Et je pose les questions ouvertement "Donc, personne ne réagit ? On trouve cette situation normale ?"
- Mon supérieur répond ensuite que la réunion n'est pas dédiée à ce sujet.
- Je réponds: "Donc, on est d'accord avec la situation et on ne fait rien." Mon ton est sec dans mes répliques.
Fin de sujet.
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Accélération des battements cardiaques.
Raideur musculaire.
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Sentiment d'injustice.
J'aurais souhaité une réaction de mon supérieur pour montrer à l'auteur de l'offense que ses propos ne sont pas cautionnés.
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Colère
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La cause de l'émotion est à attribuer à l'injustice que je ressens ici. J'ai envie de me battre pour que cette situation ne se reproduise plus.
Aussi, je suis convaincue que les propos sont calomnieux. D'autant plus que ceux-ci viennent s'ajouter à d'autres propos antérieurs (les mois/années avant).
J'ai le sentiment qu'il y a des différences de traitement de mes collègues par mon supérieur. Je n'arrive pas à comprendre l'absence de réaction de mon supérieure.
Pour mois, il s'agit d'une atteinte à la dignité de mon collègues, publiquement.
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Un élève n'était pas en train de faire les exercices de programmation pendant le cours pratique, et c'était clair à la tonalité de sa voix qu'elle était fâchée car elle ne comprenait pas.
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J'ai aussi pu ressentir une certaine colère que j'ai essayé de maintenir sous contrôle.
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J'ai noté que je m'énervais un peu pendant que la situation progressait; après cela, j'aurais pensé que je ressentais de la frustration avant de savoir qu'elle n'était pas une option possible, donc, maintenant je dirais que c'était de la colère. J'ai pensé que c'était un peu par mimétisme/empathie et aussi, après, à cause de mon incapacité à la faire comprendre.
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Colère
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De mon côté, cela attaquait ma capacité à motiver, expliquer et me faire comprendre.
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Je me déplace exprès dans un bureau pour récupérer un document professionnel qui aurait déjà du m'être envoyé depuis plusieurs semaines et qui me permet d'être rétribuée pour un travail qui a duré des mois et qui est terminé, depuis plusieurs semaines. La personne me répond qu'elle me fera ce document quand elle aura le temps. J'essaie de négocier poliment, c'est non, je me fâche un peu, c'est toujours non. Je sors du bureau très en colère.
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je me sens énervée, tendue, j'ai chaud, j'ai haussé le ton, je me sens devenir violente
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je pense en termes plutôt violents à la personne qui vient de refuser d'accéder à ma demande.
abus de pouvoir de cette personne
méconnaissance de sa part de l'importance de ce document pour moi.
négligence totale de ma situation
J'ai envie de l'insulter en fait!
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Colère
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sentiment d'impuissance, sentiment d'injustice
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- Je travaille à mon bureau, la responsable du cycle 2 (avec qui j'ai des divergences de valeurs pédagogiques et autres...) rentre. Elle me dit bonjour de façon cordiale et je lui répond sur le même ton. Elle s'assoit légèrement en diagonale de moi sur une chaise. Nous sommes dans une pièce ou il y a deux autres personnes (une à ma gauche et une en face de moi).
- Je vois qu'elle tourne son regard vers moi, mais de façon hésitante et fuyante.
Puis elle aborde la question de ma vison sur la pédagogie au sein des UE dont j'ai la responsabilité et notamment de la douleur et du raisonnement clinique.
Je lui donne donc ma vision et mes projets pour ces UE. A chaque phrase que je dis elle me coupe la parole pour dire me dire soit que c'est déjà fait ailleurs dans le cursus (ce que je sais faux) soit les étudiants ne vont pas comprendre...Etc
- Elle se met à faire ce mécanisme de façon tellement grossière et systématique et sur un ton qui semble légèrement agressif que les autres personne commencent à s'intéresser à ce que nous disons et me regardent avec insistance en me faisant des signes de tête signifiant que c'est compliqué
- Toujours en me posant des questions sans me laisser répondre elle se met à me dire que ce que j'enseigne aux étudiants est trop complexe et que il faut que je redescende de mon statut "d'expert" parce que ils ne comprendront et que je ne me rend pas compte du chemin que j'ai fait...etc
- J'essaye de lui expliquer mes méthodes pédagogiques qui permettront aux étudiants de cheminer mais elle ne me laisse pas parler. (voir pensées pour la suite)
- Je choisi d'abandonner complètement : Je me ferme, ne la regarde plus, ne lui répond plus, me retiens de lui dire ce que je pense (cf pensées...). Elle se met à parler dans le vide pendant un moment puis m'interpeler puis un malaise s'installe dans la pièce les autres me regardent, je ne regarde plus personne, le regard dans le vide. Il me semble que tout le monde comprend, je crois qu'elle a compris aussi où j'en suis.
- C'est la première fois que je perds mon calme comme cela...Après un moment d'hésitation regarder un peu les autres elle ressors de la pièce sans parler plus que cela
- Je fais le point avec les autres (prof mais ancien étudiants) qui sont surpris de me voir comme cela.
- Après cela nos relations ce sont améliorées, elle ne m'a plus jamais parlé comme cela alors qu'elle le faisant régulièrement avant. Je sais en revanche qu'elle s'oppose beaucoup à moi dans mon dos mais plus trop en face à face.
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AU moment le plus fort : Cœur qui bat, douleur dans le ventre et plexus, légers tremblements
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• Regard vers moi, mais de façon hésitante et fuyante --> Je pense : (Elle veut me parler, mais cela risque de ne pas être positif…)
• Elle aborde la question de ma vision sur la pédagogie au sein des UE dont j'ai la responsabilité, et notamment de la douleur et du raisonnement clinique --> Je pense : je connais nos divergences pédagogiques et le fait qu'elle n'est pas à la page sur ce que j'enseigne dans cette UE, et qu'elle estime donc que ce que j'enseigne n'est pas la science mais une vision. Je la sais assez agacée par cela...
• À chaque phrase que je dis, elle me coupe la parole pour dire soit que c'est déjà fait ailleurs dans le cursus (ce que je sais être faux), soit que les étudiants ne vont pas comprendre... Etc --> Je pense : Ce n'est pas la première fois qu'elle fonctionne comme cela, empêchant l'autre de parler tout en lui faisant croire qu'elle lui demande son avis, tout en étant dans une posture intellectuelle d'opposition par défaut.
• Elle se met à faire ce mécanisme de façon tellement grossière et systématique, et sur un ton qui semble légèrement agressif, que les autres personnes commencent à s'intéresser à ce que nous disons et me regardent avec insistance, en me faisant des signes de tête signifiant que c'est compliqué --> Je pense que le problème n'est pas dans ma tête...
• Ce que j'enseigne aux étudiants est trop complexe, et il faut que je redescende de mon statut "d'expert" parce qu'ils ne comprendront pas, et que je ne me rends pas compte du chemin que j'ai fait... etc --> Je pense que c'est toujours la même chose : dès qu'elle ne connaît pas quelque chose ou n'est pas capable de comprendre quelque chose, elle pense que les étudiants ne pourront pas le comprendre, alors qu'ils sont bien plus réceptifs qu'elle, qui ne cherche pas à se mettre à jour.
• J'essaie de lui expliquer mes méthodes pédagogiques qui permettront aux étudiants de cheminer, mais elle ne me laisse pas parler --> Je pense : Son comportement me semble tellement grossier, j'ai la sensation qu'elle se moque de moi de façon évidente. Je vois très bien qu'elle se fiche du fond et de la pédagogie, mais que ce qui l'intéresse, c'est de me dire que ma vision ne fonctionne pas aussi bien avec les patients qu'avec les étudiants. Je suis à un stade où je n'en peux plus, j'ai la sensation de me battre dans le vide, ou plutôt contre ses a priori à mon égard, mais aussi contre son ego, etc. Je suis à deux doigts d'exploser et de lui dire ce que je pense profondément d'elle et de son niveau de connaissances ; que sa norme ne peut pas être la norme des étudiants, sinon ils auront un niveau catastrophique, avec des connaissances des années 1980. J'ai envie de lui dire que je vois très bien qu'elle me contrarie probablement plus pour rassurer son ego et ses connaissances dépassées que parce qu'elle se soucie réellement des étudiants... etc.
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Colère
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Je ne sais pas bien comment aborder la question des territoires attaqués, mais ce qui me met hors de moi, ce sont les faux-semblants. J'ai la sensation que l'on se moque ouvertement de moi, que l'on me prend pour un idiot. Dans ce contexte, il est évident que le fond de ce qu'elle dit n'a pas d'importance. Elle est présente uniquement pour marquer son opposition à mon égard et probablement pour défendre son ego face à ce que je représente. Ces mensonges nous empêchent de progresser réellement dans le débat. Je perds mon temps, et surtout, il y a un manque flagrant d'honnêteté. Je suis particulièrement irrité par ceux qui, pour ne pas s'exposer, enrobent le problème émotionnel sous un faux prétexte, ce qui bloque toute avancée.
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Je suis moniteur pour un TP de L3 et j'ai eu une correction à effectuer de compte-rendu de TP. Lorsque j'ai rendu les notes, ainsi que les comptes-rendus corrigés, j'ai eu le droit à un retour d'un binôme d'étudiant une semaine après. Je ne suis pas le seul à effectuer ce TP de L3, j'ai également une camarade qui a corrigé les comptes-rendus d'autres binômes. Le binôme qui est venu me voir est composé d'une fille et d'un garçon qui sont bons étudiants et avec qui j'ai eu l'occasion de discuter en TP. C'est le garçon qui s'exprime pour le binôme et me dit qu'ils ont eu l'impression d'avoir été sous-noté par rapport à l'autre groupe de TP (celui de ma camarade). J'ai donc décidé d'échanger un compte-rendu de mon groupe avec un compte-rendu du groupe de ma camarade et de vérifier qu'on obtenait des notes égales ou très largement similaires. Ce fut le cas, donc j'ai pu retourner voir le binôme d'élève qui était venu me parler, et je leur explique qu'il n'y a eu aucun problème. J'ai bien vu qu'ils n'étaient pas satisfaits (malgré une note déjà très bonne en plus) car ils répondaient vaguement lorsque j'essayais de comprendre pourquoi ils avaient eu cette impression de mal notation. J'ai pris la décision d'arrêter la discussion lorsque j'ai vu qu'il ne s'agissait pas d'un échange intéressant.
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Je ne suis pas sûr de ce que l'on entend par ressenti physique donc je vais répondre uniquement sur le paragraphe suivant.
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J'ai été très frustré dans un premier temps de ne pas comprendre la véritable raison qui fait que les élèves n'étaient pas satisfaits. Puis j'ai été assez énervé car j'avais l'impression de tout bien faire, de prendre du temps pour les élèves, afin de comprendre leur problème, d'essayer de résoudre leur problème. Les élèves venaient se plaindre de la note alors que j'avais effectué énormément de commentaires sur leur compte-rendu pour qu'ils puissent s'améliorer, et ils réagissaient comme s'ils ne les avaient pas lus. J'ai eu l'impression de faire correctement mon rôle de moniteur et les élèves semblaient remettre en question cela. Puis j'ai été très triste car justement j'avais fait tout mon possible pour satisfaire leur besoin, et au final je n'ai obtenu de la part du binôme qu'un renfermement, et je me suis dis que j'avais donné beaucoup de ma personne pour ne pas réussir à faire quoique ce soit de positif au final.
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Colère
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Il n'y a pas que eu de la colère mais je sais que c'est celle qui m'a marqué le plus car j'ai senti que je n'étais plus du tout lucide lorsque j'ai éprouvé cette émotion, et donc que je n'effectuais plus mon rôle de moniteur au mieux. J'ai eu l'impression que les élèves remettaient en cause mon autorité ou ma capacité à analyser/corriger un compte-rendu de TP.
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Lors de ma première visite au centre de recherche en tant que doctorant, mes superviseurs sont rapidement sortis de leur bureau et m'ont accueilli. Je ne parle pas français et ils ont maintenu la conversation en anglais pour que je puisse comprendre ce qui se passait.
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Mon corps est détendu et moins tendu
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Mon professeur particulier est très attentionné.
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Joie
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Se sentir aimé et soigné et recevoir de l'attention
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Une interaction avec une collègue et ex copine avec qui cela s'est mal terminé et dont chacun attribue la dureté de l'après rupture à l'autre.
Après deux mois sans réelle discussion j'essaie de rétablir un dialogue en lui proposant dans la semaine de discuter quelques minutes de la situation qui etait de plus en plus du harcèlement envers moi de sa part et dont javais atteint le maximum de ce que je voulais supporter. Cette proposition a consiste en une discussion d'une vingtaine de de seconde. La réponse à été des plus agressive même si elle a accepté. Mon approche a été de m'approcher doucement de son bureau tout en restant à bonne distance et de la saluer pour entamer la discussion. Je lui ai dit qu'il fallait discuter, elle m'a demander de quoi on pourrait bien avoir à discuter de façon agressive en parlant fort et en ne lâchant pas le regard et avec une mine de dégoût. Je lui ai répondu, de la situation qui devait s'améliorer, elle m'a dit ok en levant les yeux au ciel et en soufflant. Puis elle a remis les yeux sur son ordi et ne les a plus levé. J'étais debout pendant la conversation et je n'ai pas parlé fort su fait du stress et je suis sorti du bureau à la fin de la discussion.
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Un très grand stress, boule au ventre, gorge serré et difficulté à parler, envie de partir, peur. Une sensation générale de desespoir comme sile corps"descendais" en lui même.
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Qu'elle ne se rend pas compte de ses faits et gestes, de son manque profond d'humanité. Et comment elle a pu en arrivé à de tel extrémité dans ses comportements.
Je me suis senti désespéré et avec la certitude que je n'avait plus aucune capacité à modifier la situation. Et que ce n'était pas mérité.
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Tristesse
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La situation dans sa globalité. Le fait que l'on a été proches et que l'on avait les mêmes difficultés sociales dans nos vies ce qui nous avaient créer une vrai volonté de protection réciproque de l'autre. Je continuait à la protéger comme je pouvait des autres collègues dans mon coin mais je voyait qu'elle m'avait laissé tombé et que mon bien-être n'avait plus d'importance. Je me suis senti complètement seul.
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J'étais assis plus droit que d'habitude et mon collègue était penché vers moi et l'écran de l'ordinateur. Il a dit qu'il été content de ce que j'avais fait et des idées que j'avais eu pour continuer a étudié ce que j'avais découvert. Il s'est aussi excusé de pas pouvoir plus m'aider à cause de la rédaction de son papier.
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j'étais un peu plus chaud que d'habitude, je me sentais plein d'énergie
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Je ne pensais qu'à continuer les manips que j'étais en train de faire et à tout ce que je pouvais faire pour continuer à étudier le phénomène. J'étais très concentré
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Joie
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J'avais découvert un phénomène que la littérature n'a jamais mentionné et j'avais réussi à le reproduire plusieurs fois. J'avais aussi réussi à avoir des idées sur le pourquoi du comment et j'avais mis en place une série de tests à faire pour l'étudier d'avantage. J'ai fait tout ça tout seul.
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Une personne est venue vers moi en me parlant avec un ton agressif pendant ma pause déjeuner.
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Je me suis sentie tétanisée et saisie. Prise par surprise.
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Il faut que je réponde sans montrer mes émotions et que je trouve les bons mots.
Qu'est ce que je peux répondre sans que cela me porte préjudice.
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Colère
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Colère, humiliation sont attaqués
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Je donne un cours sur les enjeux énergétiques et climatiques à des L1, souvent les classes sont agités, notamment une fois j'ai sorti un élève de cours, car il a refusé de coopérer l'échange était approximativement le suivant:
élève qui discute
Moi : Est-ce que tu peux répondre à la question suivante du TD?
Lui: Non
Moi: Est-ce que tu peux essayer ?
Lui: Non
Moi: Très bien alors tu sors
Lui: sérieusement
Moi: je suis très sérieuse
En partant il a dit quelque chose qui a fait rigoler ses camarades et moi j'ai rappelé à la classe qu'ils n'étaient pas évalués sur la présence et donc qu'ils n'étaient pas obligés de venir en cours.
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Je crois que je suis devenue toute rouge et rigide.
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C'était un peu la panique donc je n'ai pas beaucoup réfléchis
Rq emotions je mettrais colère et peur
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Colère
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Rq emotions je mettrais colère et peur puis tristesse.
Je me suis pas sentie respectée en tant que prof et c'est une matière qui pour moi est hyper intéressante et j'aimerais vraiment que les élèves s'implique plus et arriver à faire en sorte que les élèves s'impliquent plus.
La peur parce que je me suis demandée que faire si il n'allait pas non plus respecter cet demande.
Après j'étais triste, j'avais l'impression d'avoir mis plus de distance avec la classe (qui était en fait aussi l'objectif), je n'étais plus la prof cool que j'avais essayer d'être (et que n'est peut être jamais été).
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Je revenais des vacances avec une famille dans une province d'[LOC] lorsque l'autobus qui nous transportait a été attaqué par des gens qui protestaient contre le pouvoir. Il n'y avait pas de possibilité de rebrousser chemin car les pneus du véhicules étaient étaient crevés. Alors j'ai appellé un ami à la capitale lui demandant de me sortir de là car il y avait des patrouilles de police. Ainsi le contact a été créée et une patrouille m'a pris en charge. Monter à bord avec les gens qui m'avaient été nous avons fait une terrible experience. Les policiers ont surpris un jeune homme qui allait leur lancer une pierre en leur direction. Ils ont descendu de leur véhicule, ils l'ont attrappé par le collet et commencé à le bastonner. Ils l'ont envoyé jeter dans le véhicule. Le jeune homme commence à vomir. Des gouttes sont tombé sur la botte d'une policière qui lui ont demandé de lecher la vomissure.
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Moi j'ai eu envie de vomir et je regardais de loin parce que je ne pouvais pas supporter. Les deux fillettes qui avec moi et leur mère regardaient aussi de loi avec les yeux écarquillés.
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Je ne pouvais penser à rien.
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Peur
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Je ne sais quoi faire.
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Une fois, lors d'un événement équestre, je suis tombée de cheval devant tout le monde.
J'avais 15 ans.
Bien entendu, je suis partie, avec un cheval affolé, et j'en ai gardé un très très mauvais souvenir, même si je ne m'étais pas blessée.
J'étais avec des cavaliers que je ne connaissais pas. Mortifiée, je me suis demandée si quelqu'un n'avait pas donné un supplément d'avoine au cheval ( vacherie fréquente, si je puis dire!), et si certains n'étaient pas plutôt contents que je sois tombée - en début de journée et sans même concourir. Quelle horreur!
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J'étais paralysée. A 15 ans on est timide et on a relativement peu de sang-froid.
J'ai simplement réussi à quitter les lieux. C'est tout. J'en ai peu parlé.
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Mon cerveau était au ralenti. Mon corps en pilote automatique.
Aucune présence d'esprit. Aucun sang-froid - ce qui s'apprend, mais je ne l'avais pas appris.
J'ai compris que je n'étais aucunement préparé à tout cela - même du point de vue équestre, sans parler des émotions,
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Peur
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Cette émotion a été ensevelie. Mais d'autres l'ont réveillée.
La raison, elle, saute aux yeux: être désarçonnée, avec un cheval incontrolé, tout était hors de contrôle. Je me savais désarmée, mais aussi humiliée!
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Lors de la réunion de fin d'année, une collègue a été informée qu'elle ne pourrait pas enseigner pour la rentrée prochaine.
Tous les collègues présents à la réunion se tournent vers la personne, une femme de compta, qui a annoncé la nouvelle.
La principale personne à poser des questions à ce moment-là était deux collègues proches d'elle. Je me suis penchée en avant et j'ai utilisé mes deux mains pour poser diverses questions comme une mitraillette.
Les autres collègues n'ont pas ouvert la bouche, mais ils étaient tous penches en avant (si je me souviens bien).
Le collègue en question s'appuyait légèrement sur le dossier de sa chaise tout en écoutant la discussion.
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Sensation d'être contractée.
Bégaiement à l'oral
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Ce n'est pas vrai, je n'arrive pas à y croire. Il doit y avoir quelque chose, une solution.
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Colère
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Je ne sais pas trop quoi répondre...
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Je suis actuellement en litige avec mon futur ex-bailleur professionnel. Pour résumer la situation très succinctement : il m'a refusé une fin de bail anticipée alors qu'il a un repreneur et qu'il a accepté celui de mes collègues qui avait la même date de fin de bail que moi. Il a refusé car j'ai contesté (à juste titre) le montant de la régularisation de charge qu'il me réclamait.
L'échange :
Nous avons eu un échange téléphonique, au début cordial, pendant lequel j'ai essayé de lui expliquer qu'il avait modifié le mode de calcul qu'il avait toujours utiliser pour calculer les charges et que celui qu'il avait mit en place n'était pas juste. Au départ, il a fait semblant de ne pas comprendre de quoi je parlais, en me disant que "je faisais des comptes d'apothicaire". Je me suis un peu énervée en lui répondant que je le trouvais de mauvaise foi car c'est lui même qui avait instauré ces calculs initialement. Il n'a pas du tout apprécié que je lui dise cela et s'est braqué immédiatement. J'ai dû m'excuser (à contre cœur) d'avoir dit cela pour pouvoir continuer la discussion. Au final il m'a répondu qu'il n'y avait pas matière à débat à ce sujet. C'est à partir de là que je me suis énervée et que je lui ai répondu que bien sûr il y avait matière à débat car je ne comptais pas payer la somme exorbitante qu'il me réclamait et que je lui règlerai ce que je lui dois, ni plus ni moins. Je lui ai rappelé qu'un sinistre était déjà ouvert auprès de ma RCP depuis de nombreuses années et que j'ai déjà un dossier chargé qui attend chez mon avocat et qu'il avait plutôt intérêt à me rendre ma caution car je lui rendrai un cabinet en meilleur état que dans lequel je l'avais récupéré. Notre échange s'est conclu là dessus.
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J'étais assise au début de notre conversation, je me suis levée au moment où j'ai commencé à m'énervée. J'ai haussé le ton et commencé à faire des gestes avec le bras qui ne tenait pas le téléphone. J'avais une sensation de chaleur dans le buste et dans la tête.
Après cet échange, j'ai senti : des douleurs au niveau du thorax (diaphragme), une sensation d'oppression. les mâchoires serrées, des frissons.
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Ce à quoi j'ai pensé : il est incroyable ! Jusqu'au bout il va me pourrir la vie ! Il me prend pour une vache à lait ?! Il lui faut quoi, que je lui signe un chèque en blanc pour être satisfait ? Il fait exprès de ne pas comprendre ? Pourquoi est-ce que ça ne peut pas être simple ? Je ne me laisserai pas faire cette fois-ci ! Je vais me défendre ! Je ne lâcherai rien !
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Colère
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Mes valeurs de justice et d'honnêteté.
Pour moi ce qu'il me réclame n'est pas juste. Je ne conteste pas que je lui dois de l'argent mais ce qu'il me réclame n'est pas la juste somme que je lui dois.
Tristesse aussi car je réalise que j'ai perdu la chance de pouvoir partir sereinement de mon cabinet et qu'une "guerre" est entamée.
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Une histoire de partage de temps de travail en 4 temps.
Le contexte :
je suis une formation de master en formation professionnelle, en plus de ma charge de travail habituel de formateur. Cette formation est financée par mon employeur avec l'idée de créer probablement dans les années qui viennent un poste correspondant à cette nouvelle compétence qui manque à l'équipe.
Pour valider la deuxième année du master, je dois réaliser en sein de mon établissement employeur une mission correspondant à cette nouvelle compétence. Ce "stage" en interne doit avoir une durée d'au moins 500 heures et depuis des mois, j'explique à ma hiérarchie que cela sera difficile sans allègrement de ma charge habituelle, surtout si comme cette année, je dépasse largement la charge moyenne d’enseignement au premier semestre.À noter que plusieurs de mes collègues ont suivi des masters sans décharge, mais n'avaient pas cette charge de stage sur une nouvelle mission.
Les faits :
1> La veille de la réunion d'équipe au cours de laquelle sont dispatchées les charges de formations de l'année suivante entre les membres de l'équipe, ma N+1 m'appelle alors que je suis en télétravail pour me dire qu'une décharge d'enseignement va m'être accordée pour l'année prochaine. On m'annonce (ou du moins, je comprends) - 10% au premier semestre et -30% au second. Cela correspond à bien moins que les 500 h de stage à effectuer, mais c’est tout de même bien mieux que rien. On me demande si je pense qu’avec ça, ça sera faisable. Lors de l’appel, je déambule en parlant avec le téléphone dans la main. Juste après je me fais un gros gouter.
2> Le lendemain, lors de la réunion, cette décharge est annoncée à l'équipe, mais pas à la hauteur de ce que j’ai compris :les 10% sur le début de l’année ont disparu. Je dis à ma N+1 que j’ai compris qu’il y avait ces 10%, elle me dit qu’on a dû mal se comprendre et je n’insiste pas. Mes collègues ne font aucun commentaires sur cette décharge dont on n’a jamais entendu parler avant et qui augmente de fait un peu leur charge à elles. Suit alors la répartition des heures.
3> Une première version fait que je me retrouve pour la deuxième partie d’année avec plutôt une décharge de 35% au lieu de 30. Une collègue en fait la remarque, très factuelle, sur le chiffre et sans commentaire.
4> Je propose alors une autre répartition qui fait que le compte tombe plus juste. Le résultat est que je me retrouve avec beaucoup de cours que je n’ai jamais donné et qui vont me demander beaucoup de préparation (mais qui m’intéressent) alors que je perds des cours sur lesquels j’étais très au point.
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Au moment de l'annonce par téléphone de cette décharge : je me sens presque euphorique, j'ai du mal à rester en place.
Au moment de l'annonce de cette décharge à l'équipe, je me sens toute petite, un peu tachycarde et fébrile.
Lors de la remarque de ma collègue sur ma charge trop faible : je me sens rougir, je respire plus superficiellement.
Lors de la nouvelle répartition sur ma proposition : j'ai chaud
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Au moment de l'annonce par téléphone de cette décharge : je me dis que j'ai enfin été entendu, j'en suis surprise et très contente et en même temps je me dis que ce "cadeau" n'est pas vraiment à la hauteur des efforts que je fais.
Au moment de l'annonce de cette décharge à l'équipe : je me dis que mes collègues qui ont suivi un master sans décharge vont trouver cet aménagement injuste.
Lors de la remarque de ma collègue sur ma charge trop faible : j'ai un peu honte de m'être réjoui intérieurement d'être finalement un peu moins chargé qu'annoncé. Je me dis que ma situation favorable "s'est vu" et que c'est comme si j'avais joué les "tire-a-flan"
Lors de la nouvelle répartition sur ma proposition : Je me sens plus à l'aise vis-à-vis de mes collègues, mais je trouve ma situation globale très injuste. Les cours inconnus m'inquiètent car j'ai peur que ça augmente au final ma charge. Je me sens aussi coupable de ne pas savoir défendre ma situation
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Colère
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Beaucoup d'émotions parfois contradictoires se mélangent dans cette situation.
La colère domine, car j'ai l'impression de donner beaucoup de mon temps et de mon énergie à mon employeur sans reconnaissance.
La peur est présente par crainte de ne pas réussir à tout mener de front et d'être obligée de survoler des domaines que j'aurais souhaité approfondir, notamment dans mon master pour lequel, ce serait un renoncement à certains apprentissages. La peur est également présente dans ma crainte du jugement de mes collègues.
La joie ressentie au moment de l'annonce a finalement été assez éphémère puisque l'impression de reconnaissance qui l'avait déclenchée n'a pas durée.
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Restitutions d'un gros travail pour mon premier article en co-auteur avec mon directeur de thèse (par mail)
Après avoir envoyé plus que demandé, mon directeur réponds brièvement que c'est très bien et me demande d'autres documents. Je lui explique que les informations qu'il me demande sont déjà dans les documents envoyés alors que cela ne faisait pas parti de la commande initiale.
A ce moment il m'avoue qu'il n'avait pas ouvert les documents
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Crispation et chaleur
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je ne sais pas si j'ai les bons codes et la validation de ce travail est important pour moi
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Peur
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syndrome de m'imposteur qui crée une grosse peur de ne pas répondre aux exigences de ce type de travail
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Une personne en situation de supériorité hiérarchique me demande d'accomplir une tâche dans un temps défini trop court / inapproprié (ex: week-end). En réunion je demande une discussion et exprime pourquoi je ne pense pas que ce soit approprié et ce que qui pourrait être mis en place pour éviter cela. La personne en supériorité hiérarchique me reproche d'être responsable de cette situation et ne reconnait pas sa responsabilité (pas d'acquiescement, d'excuse etc.).
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Angoisse (entre le moment où j'apprends la demande de la personne et la discussion que j'initie)
Stress (durant la discussion en question)
Sueur, tremblement, gorge nouée.
Difficultés à dormir.
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Je me sens en situation d'injustice.
Je ne me sens pas entendue.
Je ne vaux pas la peine.
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Peur
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J'ai peur de verbaliser mes émotions car j'ai peur de ne pas être entendue. Et c'est malheureusement une pensée qui est validée par l'expérience en question (impliquant de la tristesse et de la colère par conséquent)
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Mon pere et moi sommes partis pour le week-end. Ma mere vit avec mon pere. Ma soeur vit ailleurs.
Dans un groupe whatsapp commun avec mon pere et ma soeur, mon pere demande à ma soeur de passer déposer 100e en espèces chez notre mere qui a un souci avec sa carte de paiement.
Temps 1
Elle répond : c’est compliqué niveau sous là. Maman a vraiment besoin de 100e ?
Moi : avec BNP pour 1e virement instantané possible
Mon père : 50e peut suffire aussi. il y a ce qu’il faut sur sa carte aussi !
Si tu as paypal je te fais un virement immédiat.
Temps 2
Elle : Babi elle en a besoin pour quoi ? On est dimanche tu rentres mardi. Merci d’expliquer et je vois ce que je peux faire.
Lui : c’est psychologique. Sinon elle peut utiliser sa carte pour tout achat au Franprix ou boulangerie !
Elle : si c’est psychologique alors rassure là. (Emoticône : deux mains paume contre paume type salut indien/merci)
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Après le temps 1,
Ressentis : de l’agacement, légere colère avec une phrase en langage intérieure Apres le temps 2
Ressenti : à nouveau, agacement et légère colère
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Après le temps 1,
Pensée : “elle gagne bien sa vie elle est pas à 100e près. Et puis elle a beaucoup dépensé en loisirs depuis un mois. On parle de sa mere là, quand même. Et elle habite à 5mn en voiture.
Pensée : “elle est égoïste. Et pas de « désolé » , elle est sans gêne.”
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Colère
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J’etais en colère face à la demande de ma soeur,de justification auprès de mon pere de la pertinence ou urgence de répondre à sa demande pour notre mère.
Est attaqué le territoire de mon pere : sa capacite de jugement qui a mené à sa demande de deposer de l'argent car estimait cela necessaire, adapté, Ce qui n est pas reconnu et donc attaqué par ma soeur.
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Discussion avec ma conjointe mardi 28 Mai 2024 dans notre cuisine :
MOI : "Je crois que je vais annuler ma participation en tant qu'accompagnateur à la sortie piscine de la classe de [PER] jeudi matin, j'ai trop de travail"
ELLE : (lève les yeux au ciel et modifie son expression)
MOI : "Pourquoi tu réagis comme cela !"
ELLE : (en quittant la cuisine) "Moi quand je prends un engagement je sais que je suis fiable. Sinon, je ne le prends pas."
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Pas de ressentis physique identifiés
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Elle me juge négativement parce qu'il y a un changement de dernière minute que j'opère pour tenir compte de mes nouvelles priorités.
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Colère
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Elle porte un jugement de valeur négatif sur moi. En gros, je ne suis pas fiable. Je peux avoir envie sincèrement envie d'accompagner mon fils à la piscine quand je m'inscris et pourtant devoir reprioriser ma semaine en fonction de mes contraintes professionnelles.
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Contexte: partage d’un aspect personnel (maladie) lors d’un entretien professionnel entraînant un malaise (toujours personnel) et une crainte de jugement.
Or, cet aspect personnel est également une “expertise “ et j’intègre les savoirs des patients dans mes travaux de recherche.
La personne n’a pas réagi et n’a pas posé de questions.
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Peu. Petite gêne au niveau thorax
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“Je n’aurais pas dû mélanger vie privée dans un contexte professionnel, de recherche “
“Vais je rester crédible “
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Peur
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[LOC] intime, vie privée.
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Mon collègue m'a dit que je ne méritais pas mon poste parce que je n'avais pas suivi le prepa.
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Dénigrement
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Difficile à dire ...
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Tristesse
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Je ne sais pas
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N° 2 dans un startup, j'étais responsable de 50% des employés - 15 Ingénieurs et Techniciens.
Ensemble on développé un technologie de rupture 'Réfrigération Calorique' de TRL 2 au TRL 7.
Mes employées étais dans deux groups, avec des âges entre 22 et 60, le plus part des experts dans leur secteur.
Le PDG , mon responsable détester avec tous son corps le 'responsable d'instrumentation', un ingénieur de 50 ans et le chef d'un des deux groupes que je géré.
Les autres employées avais bien compris que le PDG permettrez 'beaucoup' de latitude, si les faits arriver qui gêné cette ingénieur dans les actions de tous-les-jours
J'ai voyager 1 semaine par mois pour développement des affaires.
Donc plus de problèmes quand je m'absenté
J'avais besoin faire travailler sur un problème très spécifique ou ce 'responsable d'instrumentation' avez besoin développée un solution avec une ingénieure Plasticienne qui travailliez pour un autre Directeur (de Projets) .
Le projet étais critique au progrès de un part de la projet de le start-up, malgré ca, les bâtons étais mis dans la roué a gauche et a droite.
La Problème
- J'avais conseille l'ingénieure Plasticienne (24 ans) de faire le projet pour montre qu'elle puisse travailla avec n'import qui - simple ou difficile.
-Les autres employés a activement encourager la jeune l'ingénieure de par être proactif et de pas avancer le projet en commun.
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- Tension crée par mon inhabileté de réduit les problèmes pour mon employée 'responsable d 'instrumentation'
- Frustration plus en plus fort avec l'autres Directeurs du Start-up qui fait rien pour atténué ce problème bien avant j'arriver ou après j'avais arriver dans l'entreprise.
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fort frustration / problème, presque colère a la fin de 2 semaines, avec le directeur responsable de l'ingénieure Plasticienne (24 ans) pour les découragement fait a elle comme son responsable malgré les problèmes crée pour le projet commun, sur toute pendant la semaine je n'étais pas présent.
Dessou, qu'elle n'a pas m'écouté malgré le mentoring
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Colère
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Frustration dans la durée avec le Directeur de projet pour effectivement bloquer l'avancement du projet.
Fait partiellement et pas bien après 2 semaine.
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L'année dernière, j'étais ([PER]) postdoctorant au sein d'une équipe de recherche. Cela faisait plusieurs mois que la situation professionnelle avec ma supérieure, la professeure en charge de l'équipe (nous l'appèlerons [PER]), n'était pas au beau fixe, notamment à cause du fait que nous avions des divergences (jusqu'alors tues) quant à son autorité et son management. J'ai donc entrepris, plutôt que de laisser se creuser une distance qui ne me mettait pas à l'aise, d'aller lui parler, en lui faisant part de mes difficultés dans ma configuration de travail avec elle. J'ai profité d'un de nos rendez vous hebdomadaires pour entamer cette conversation, que je redoutais très fortement. J'ai exprimé à [PER] le fait que je n'étais pas à l'aise avec son mode de fonctionnement très pyramidal, son mode d'interaction très changeant et inconstant, et ses accès de colère auprès de moi et de nos collaborateurs qui me rendait mal à l'aise dans notre relation professionnelle. Très rapidement, [PER] s'est emportée, elle m'a demandé "pour qui je me prenais à l'attaquer comme ça", elle a dit qu'elle n'était pas satisfaite de mon travail, qu'elle le jugeait trop faible, et m'a dit "je perds mon temps et mon argent avec ton recrutement". Elle m'a dit "donc je suis un monstre, c'est ça ?" ce à quoi j'ai essayé de répondre que non, que "ce n'était pas ni les termes ni la teneur de mon propos". Elle m'a reproché d'avoir candidaté à un autre poste pour l'année suivante, j'ai expliqué que j'en avais selon moi tout à fait le droit, et j'ai donné mes raisons, tant scientifiques qu'humaines (je lui ai avoué que l'ambiance de travail n'y était pas pour rien). Elle s'est emportée de plus belle, m'a dit que je devrais travailler à "être une meilleure personne", et que si c'était comme ça on avait plus à travailler ensemble, qu'elle payerait mon salaire pour la fin de l'année et qu'on ne se parlerait plus. J'ai dit que je trouvais sa réaction inadéquate, j'ai cru à ce moment là qu'elle allait me licencier. A ce moment, de façon soudaine, le ton a basculé complètement et elle s'est excusée si son attitude m'avait "fait du mal", et elle s'est mise à pleurer en arguant qu'elle essayait de tout faire pour nous, que nous étions comme "ses enfants", et qu'elle faisait juste tout ça pour notre bien. Face à ce changement brutal de situation je me suis mis moi aussi à pleurer, et je lui ai dit que j'étais quelqu'un de sensible, elle a dit "je sais" et on s'est rapidement pris dans les bras. Je lui ai dit qu'on pourra en reparler à tête reposée et elle m'a dit "nous n'avons pas à en reparler".
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J'ai ressenti énormément de stress, mon corps entier tremblait et j'ai mis une heure à revenir au calme. Ma gorge était nouée, mon estomac aussi, mon coeur battait très vite et j'étais essoufflé. Une angoisse est montée à un moment donné, et j'ai eu l'impression de manque d'air, mais elle a pu redescendre en quelques minutes.
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Durant la scène, j'ai été assez sidéré et je pense avoir du mal à pouvoir retranscire fidèlement toutes mes pensées, tant il y en avait de confuses, et certaines sont arrivées comme des réflexes, je n'ai pas toujours pu les analyser. Toujours est-il que ma peur s'est confirmée lorsque [PER] a monté le ton, que ses propos m'ont choqué, que j'avais le sentiment de faire l'effort de ramener constamment la conversation vers un terrain professionnel, mais qu'elle voulait à tout prix en sortir. J'ai eu peur de pleurer devant elle car je savais qu'elle jouerait la mère consolatrice, je n'avais pas envie qu'elle joue à nouveau ce rôle qui était justement celui que je voulais fuir. J'ai eu du mal à retenir ma peur, et les larmes ont eu au moins ça de salvateur. Pour résumer, je n'ai jamais été autant mal à l'aise dans le monde professionnel que durant cette scène.
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Peur
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Lorsque [PER] a vociféré ses reproches, et qu'elle a remis en cause mon ressenti, mon travail, ma façon de procéder, j'ai eu beau me dire que c'était parce qu'elle se sentait attaquée, cela a reveillé ma peur viscérale du conflit, celle de déplaire, celle de ne pas être soutenu dans sa démarche. C'est bien la peur qui sur le coup à dominé. La peur, aussi, plus classique mais non moins pregnante, de perdre mon travail, de me mettre à dos une personne qui a du pouvoir, et de ne pas avoir réponse à certaines de ses attaques, certains de ses reproches.
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Dans le cadre des obligations réglementaires de notre entreprise, et qui produit un dispositif médical innovant, nous devons subir un audit inopiné de l'organisme certificateur tous les trois ans. Deux auditeurs se présentent à notre porte à 9H du matin et nous devons tout arrêter pour nous soumettre à ce contrôle.
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Violent écœurement, besoin de se dominer pour rester poli.
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Même si j'ai signé auparavant, contraint et forcé, l'autorisation pour ces auditeurs (que nous payons) de venir, cela s'apparente à d'une descente du [ORG]. Notre entreprise est considérée comme criminelle jusqu'à preuve (provisoire) du contraire alors que j'ai passé toute ma vie (et une partie de celle de mes collègues) à améliorer le diagnostic cardiovasculaire avec mon équipe.
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Colère
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Violent hiatus entre ce que nous sommes, ce que nous apportons aux patients, et la manière dont les "petit hommes gris" nous traitent.
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Il y a quelques mois, pour le départ d’un doctorant slovaque, j’ai fait un montage de photos des doctorants avec lui et j’ai imprimé ce montage sur un poster, il en a eu un exemplaire et un deuxième était depuis lors accroché sur le mur.
Je suis arrivée un matin dans mon bureau au laboratoire il y a une semaine et j’ai vu que des autocollants avaient été collés sur l’unique endroit où apparaissait mon visage sur le poster. J’étais seule, je ne savais pas comment réagir, alors j’ai envoyé des messages à des amis qui m’ont conseillé de retirer le poster. Je l’ai donc retiré du mur et je n’en ai parlé à personne du laboratoire depuis. Personne n’a rien dit et une photo d’un ancien doctorant du laboratoire qui ne m’appréciait pas du tout a été collée à la place.
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J’ai senti que j’avais très chaud, je suis devenue rouge, je tremblais au niveau des mains, j’avais mal à la poitrine, j’avais des vertiges.
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Comme ce n’est pas la première fois qu’il y a un acte de ce genre, je me suis sentie exclue, en colère d’être comme effacée du bureau alors que je suis toujours là, et j’ai été harcelée tout le collège et tout le lycée, à l’époque des élèves malveillants avaient barré mon visage des photos de classe accrochées sur le mur donc ça m’a rappelé cette époque.
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Tristesse
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Territoire perdu : le sentiment d’inclusion au sein du groupe
Sentiment d’injustice
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J’avais imprimé des photos souvenirs de notre première année de thèse avec deux autres doctorants de mon bureau, je leur avais fait la surprise de les avoir affichées pour le début de l’année 2023. Ils en avaient été ravis !
Les photos étaient accrochées sur un mur derrière une porte du bureau, elles n’étaient donc pas au-dessus de l’espace de travail de quiconque. Depuis 2023, de nouveaux doctorants sont aussi arrivés, qui ne figurent pas sur ces photos mais sont amis avec ceux qui y figurent.
Un matin, je suis arrivée à mon bureau et toutes les photos avaient été retirées du mur (y compris la pâte à fixe qui se trouvait derrière) et placées en évidence sur mon bureau. Quand le doctorant qui avait tout décroché est arrivé, je l’ai confronté pour comprendre pourquoi il avait fait ça. Il m’a dit que même si ce n’était pas au-dessus de son bureau il voyait quand même les images dans son champ de vision et qu’il en avait marre de voir mon visage toute la journée (je figurais en groupe sur la moitié des photos). Quand j’ai voulu en savoir plus, il m’a dit que je « faisais semblant de ne pas comprendre » et que j’ « aurais fait la même chose » à sa place (je suis sortie avec lui pendant 4 mois, mais nous sommes dans la même équipe et le même bureau, nos relations étaient à ce moment-là polies et assez détendues). Il m’a dit qu’il avait demandé à un autre doctorant si ça le dérangeait qu’il enlève les photos et l’autre doctorant lui a dit qu’il pouvait le faire. Je n’ai pas eu l’occasion de vraiment m’exprimer à la suite de ça, il ne m’a plus adressé la parole.
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J’ai eu très chaud, je tremblais de tout mon corps, j’avais du mal à respirer.
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J’étais dans l’incompréhension, la tristesse aussi car je voulais avoir une relation polie et normale avec ce collègue de travail et j’ai réalisé que ce n’était pas possible, et j’étais aussi en colère car je me suis sentie effacée du bureau. Depuis, je m’en suis isolée.
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Tristesse
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Territoire perdu : le sentiment d’inclusion, la sensation d’être en bons termes avec quelqu’un et d’être appréciée
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J’ai organisé une petite soirée pour mon anniversaire en la prévoyant avec deux mois d’avance. J’avais demandé à une amie proche si elle pouvait être là, elle m’avait dit oui, même si ça l’embêtait de ne pas voir son copain pendant un week-end. Deux jours avant la soirée, je lui demande si elle veut que je passe la emmener en voiture et elle m’annonce qu’elle ne viendra pas pour rester avec son petit-ami. Je lui ai dit que j’en étais triste mais elle m’a dit que c’était ainsi, puis elle s’est repenchée sur son téléphone pour discuter avec lui par message (ce qu’elle faisait toute la journée). Je lui ai demandé si elle pensait que l’année prochaine elle pourrait être disponible pour la prochaine, elle m’a répondu que si c’est le week-end, elle ne le sera pas. Je n’ai rien répondu
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J’ai eu mal dans la poitrine et je suis devenue rouge, j’ai eu les larmes aux yeux.
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J’étais très triste et déçue car ça faisait plusieurs fois qu’elle agissait comme ça, c’était une occasion très importante pour moi, j’avais donc espoir qu’une fois elle me fasse passer avant, et je me suis sentie honteuse car je n’ai pas à dicter sa conduite et je m’en suis voulue d’être déçue d’elle car après tout, elle fait bien ce qu’elle veut, j’ai juste à l’accepter.
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Tristesse
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Territoires perdus : la croyance que je pouvais une seule fois un jour être une priorité pour elle, l’impression d’être importante pour elle
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Entretien de recadrage que je fais auprès d'un agent sous ma responsabilité. La personne s'est mise en colère, on a tous les deux haussé le ton, ça s'est fini sans trouver un accord.
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Chaleur dans les joues, immobilité, respiration entrecoupée
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Je suis dans la confusion, je me dis que je dois garder le cap et rester dans le rôle, j'ai un jugement négatif sur la réaction de la personne que j'estime inadaptée.
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Colère
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J'ai été surprise par la résistance de la personne et l'impossibilité de trouver un terrain d'entente. J'essayais d'imposer mon point de vue et d'amener la discussion à une autre étape.
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I crossed a colleague from the lab I had talked to a few times already. After crossing, I sad "Good Morning" and she didn't reply. I asked if there was anything wrong, and the colleague said "I just don't see a reason to reply to you". After that I didn't respond, and she left.
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I felt extremely angry. I felt like I was sick of putting up with other people. My body tensed up.
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I though this was incredibly rude and disrespectful. It is hard for me to communicate with others and this type of attitude does not help. It costs nothing to just give a simple reply.
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Colère
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It would be nice to have make better friends and get to know people in a foreign country. I feel like I have a hard time socialising because of things like this. It makes me feel like I am alone. I felt disappointed. I would have preferred they just replied with a simple polite answer.
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J'ai reçu un mail me disant que j'étais acceptée à l'[ORG].
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Mon coeur s'est accéléré, et mes joues ont rougi et j'ai souri.
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J'étais heureuse et soulagée et en même temps je me suis demandé pourquoi moi
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Joie
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j'ai retrouvé de la confiance en moi
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Je suis assise sur ma chaise pendant le TP. J'entend des élèves dire qu'il y a de la neige dehors. Je tourne la tête puis mon corps vers la fenêtre et aperçoit des flocons tomber lentement. Je m'exclame "ohhhhhhh" et je souri.
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Lorsque j'entend les autres parler de la neige, mon coeur accélère sa fréquence de battement et mon corps se met en mouvement.
A la vue de la neige, j'ai une sensation de relâchement des muscles et de détente du visage. Je sens les muscles de mes joues se contracter pour sourire.
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D'abord je me questionne sur si j'ai bien entendu ce que les autres disaient et j'arrête de réfléchir à ce sur quoi j'étais en train de travailler.
Je pense au fait que je souhaite avoir une confirmation visuelle.
Puis je pense au fait que j'adore la neige et que c'est bienôt noël, que c'est fou qu'il neige déjà alors qu'on n'est qu'en novembre, que j'éspère que ça va tenir pour pouvoir faire une bataille..
Pleins de pensées se bousculent dans la tête.
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Joie
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Je ressens de la joie en raison de l'atmosphère que génère la neige (mood noël hier, au chaud sous la couette avec un film) et des perspectives de moments que cela évoque (bataille, bonhomme de neige, ressenti de la tombée de la neige, du froid)
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J'étais au salon [LOC] Photo la semaine dernière au [LOC] à [LOC]. Des artistes et représentants de galleries du monde entier étaient venus pour exposer leurs photos. Je me fais bousculer par une horde de policiers, suivie d'un professionnel du salon. Tous avaient l'air sur le qui-vive. La foule amassée autour de moi, surpris tout autant que moi, s'écarte pour les laisser passer tout en les suivant du regard.
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Se faire bousculer et marcher sur les pieds par les personnes autour de moi qui souhaitaient se décaler pour laisser passer les policiers.
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Je me demande, tout comme la foule, ce qu'il a bien pu se passer pour que des policiers entrent de cette manière dans la salle d'exposition. Je me dis tout d'abord qu'il est possible qu'un visiteur mal intentionné est accidenté une oeuvre ou se soit comporté de manière violente vis-à-vis d'autres personnes.
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Peur
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Un de mes territoires physiques qui a été attaqué a été mon espace vital (car je me suis fait bousculer et marcher sur les pieds). Un de mes territoires émotionnels qui a été attaqué a été mon état d'esprit de calme.
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Cette après midi, on a reçu nos notes de partiels. J’étais tous seul assis à une table de table de l’ENS quand j’ai regardé. Je n’ai pas su si j’avais envie de regarder dans l’immediat : je me sois arrêté un instant. On a reçu un tableau anonymisé contenant les résultats de tout le monde.
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Quand j’ai reçu le mail dans lequel était le tableau en question, mon coeur s’est mis à accélérer, J’ai ressenti de la peur, par rapport à l'importance des résultats pour la licence et je me suis à trembler très légèrement. En voyant les résultats, j’ai souris (instinctivement).
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Je me suis demandé si j’avais assez bien réussi ou pas et j’ai commencé à repenser aux ressentis que j’avais eu en sortant d’epreuves.
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Joie
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Avant la joie, il y a eu la peur de rater, la peur d’être déçu de moi même. Puis il y a eu la joie crée par les résultats qui étaient meilleurs ce que j’imaginais, ça m’a donné confiance.
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Le 21 Novembre 2024, après avoir fini un cours de remise à niveau au bâtiment de l'ENS Paris-Saclay, je suis sorti à la rue.
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J'ai ressenti le froid, le vent et l'humidité.
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Je me suis étonné de l'ampleur de la pluie de neige et de l'ampleur du vent.
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Joie
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J'ai pû me sentir enjoué comme un enfant et jouer avec le temps d'hiver
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J'ai discuté de mon avancée (en groupe) avec une intervenante pour un atelier de projet. Son visage semblait blasé. Elle a fait des retours oraux uniquement négatifs sur notre projet. Je lui ré-expliquait mon point de vue mais elle semblait rester fermée.
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J'ai senti mon ventre se crisper et une montée vers le haut de mon corps.
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J'ai pensé qu'elle était dure et fermée à la discussion. J'ai pensé qu'elle ne s'intéressait pas à notre travail. Je me suis sentie impuissante aussi
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Colère
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Les territoires attaqués :
- l'estime de soi et la confiance en le projet (ressenti de la situation comme un désintéressement)
- touchée dans l'égo (ressenti de la situation comme un manque de respect)
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J'ai été contrainte de redescendre du bus car il n'y avait plus de place et qu'il est interdit de prendre la nationale (voie rapide) debout. Le chauffeur nous demande de descendre et ouvre les portes arrières. Je descends.
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le coeur qui se serre, + ressenti dans le ventre (malaise)
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c'est trop injuste, je vais devoir attendre encore 20 à 30 minutes dans le froid, on devrait pouvoir tous monter, ça m'énerve ce bus est toujours problématique, je me suis levée tôt pour rien
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Colère
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[LOC] attaqués : image de moi, devoir rester dehors (peut-être que je l'ai ressenti comme un manque de respect alors que le chauffeur ne fait que son travail et assure la sécurité des usagers, j'ai été touchée dans mon orgueil)
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Tout à l’heure j’ai conduit sous la neige avec un ami. J’ai raté une sortie (car on ne m’a pas guidé), cela nous a fait faire un détour passant par une forte montée encombrée. Pendant tout le long de cette montée (elle était super longue) la voiture à perdu en adhérence, elle a patiné. Pendant ce temps, mon ami parlait doucement pour me dire que je m’en sortait bien etc.
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J’ai eu chaud (plus que dû à la ventilation) et mes muscles se sont contractés
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J’ai réfléchi vite, me demandant quelle était la meilleure approche, aller plsu vite ? garder la même vitesse ? Tourner etc. Je me disais aussi qu’à n’importe quel moment, on serait de rentour en bas en quelques secondes
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Peur
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J’imaginais voir la voiture glisser et tomber en bas de la montée
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French Emotional Narratives
Introduction
French Emotional Narratives is a French-language corpus of emotional narratives collected for emotion regulation training and annotated by the writers themselves with a discrete emotion plus four psychologically motivated components: Behavior, Feeling, Thinking, and Reason.
The dataset is linked to the paper Emotion Recognition based on Psychological Components in Guided Narratives for Emotion Regulation, which introduced the corpus and studied the impact of components on emotion classification.
Dataset structure
Features
Each example has five string fields:
Behavior— observable actions and context (who did what/where/when).Feeling— subjective and physiological feelings during the event.Thinking— thoughts during the event.Reason— needs and values perceived as validated or attacked.Emotion— discrete label among colère, peur, tristesse, joie.
Example
{
"Behavior": "En cours, un camarade m'interrompt à voix haute.",
"Feeling": "Cœur qui bat vite, mains moites.",
"Thinking": "Je pense qu'il me manque de respect.",
"Reason": "Mon besoin de respect est attaqué.",
"Emotion": "Colère"
}
Data collection
Narratives were written by participants in emotion regulation trainings following the "Cognitive Analysis of Emotion" method described in this book (France, 2005–2022). Each participant describes an emotional event and fills separate answers for Behavior, Feeling, Thinking, and Reason, then labels the primary emotion.
Anonymization
We replace personal/organizational names, dates, and locations with specific placeholers (e.g., [PER] for a person entity) using CATIE-AQ/NERmemberta-4entities, a French NER model.
Who are the writers?
Primarily master’s students, doctoral students, and teachers (approx. 20–50 years old) studying/working in France.
Citation
If you use this dataset, please cite:
Gustave Cortal, Alain Finkel, Patrick Paroubek, and Lina Ye. 2023. Emotion Recognition based on Psychological Components in Guided Narratives for Emotion Regulation. In Proceedings of the 7th Joint SIGHUM Workshop on Computational Linguistics for Cultural Heritage, Social Sciences, Humanities and Literature, pages 72–81, Dubrovnik, Croatia. Association for Computational Linguistics.
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